L'abbé Pagès lui a écrit une lettre ouverte :
"[…] Hassan al-Bannâ (1906-1949), père des Frères Musulmans et de notre UOIF, enseignait : « L’islam est dogme et culte, patrie et nationalité, religion et État, spiritualité et action. » (Alain Durand, L’Islam au risque de la laïcité : Émergences et ruptures, L’Harmattan, 2005, p.107).
Qui nous dit la vérité, vous ou Hassan al-Bannâ ?
Feu Hassan II, roi du Maroc et Commandeur des croyants, reconnaît : « Je ne suis pas un chef d’État laïc car à partir du moment où on est musulman, on ne peut pas être laïc. En réalité, tous les chefs d’État du monde musulman, je ne dis pas arabe, ne sont pas des chefs d’État laïcs. Et quand ils disent qu’ils veulent être laïcs, je dis qu’ils ne sont plus musulmans, car le droit musulman nous colle à la peau, qu’on le veuille ou non, tant au plan du droit public que sur le plan du droit privé. »(http://ahp.li/81c560e509fdfcb3ef04.mp4)
Qui nous dit la vérité, vous ou le Commandeur des croyants ?
Allah et Mahomet son prophète enseignent que la communauté musulmane n’est pas soluble : « Ô croyants ! Ne tissez de relations qu’entre vous ; les infidèles ne manqueraient pas de vous corrompre (Coran 3.114). » ; « Vous êtes la meilleure nation. Vous ordonnez le convenable, interdisez le répugnant, et croyez en Allah. » (Coran 3.110). « Le verset : « Vous [les musulmans] êtes la meilleure nation se justifie du fait que vous avez amenés les infidèles enchaînés jusqu’au cou pour qu’ils se convertissent à l’islam. » (Récit d’Abu Huraira, Bukhari 60.80). « Et combattez-les jusqu’à ce qu’il n’y ait plus d’Église et que la religion soit uniquement à Allah, seul ! (Coran 2.193) » ; « Entre nous et vous, c’est l’inimitié et la haine À JAMAIS jusqu’à ce que vous croyez en Allah, seul ! (Coran 60.4) »
Qui nous dit la vérité, vous ou bien Allah et son Prophète ?
La Cour européenne des droits de l’homme a déclaré la charia incompatible avec les principes fondamentaux de la démocratie. (http://www.echr.coe.int/Documents/Annual_report_2003_FRA.pdf)
Qui nous ment, vous Monsieur le Premier Ministre, ou bien la Cour européenne des droits de l’homme ? […]"