Lu dans Libération (cela mérite d’être souligné) :
"Mao. L’histoire inconnue, sorti en France le 8 juin, donne le coup de grâce au mythe du «sauveur de la Chine» en le dépeignant sous les traits d’un monstre. Mao n’était ni un grand philosophe, ni un sage, ni un visionnaire, ni un héros des opprimés, ni même un marxiste [sic !], mais un tyran méprisant les paysans, un manipulateur sadique en quête de pouvoir absolu. (…) Le dictateur était «plus extrême que Hitler ou Staline», car il ambitionnait de bâtir une Chine «habitée par un troupeau dépourvu de sentiments, obéissant à ses ordres de manière automatique».
Mao est en quelque sorte consacré leader mondial en atrocités : l’homme à la verrue, dont le portrait trône encore sur la porte Tiananmen à Pékin, est «responsable de la mort, en temps de paix, de plus de 70 millions de personnes, soit davantage qu’aucun autre dirigeant du XXe siècle» (…).
Au pouvoir, en 1949, Mao surpasse ses maîtres. Il provoque une grande famine («35 millions de morts», entre 1959 et 1962) en exportant la production agricole chinoise vers l’URSS afin de payer pour l’industrialisation de la Chine et la bombe atomique, que lui livre Moscou. Au cours de la sanglante Révolution culturelle (1966-76) qu’il déclenche, il prend plaisir à faire torturer à mort le président Liu Shaoqi, son rival, dont il fait photographier l’agonie."
Il reste à faire le procès de ses collaborateurs français…
Robert
“ni même un marxiste”
Comment le communisme se dédouane des crimes commis en son nom…
On connaît aussi les :
“C’est une idée généreuse…”
“Le communisme n’a jamais été véritablement appliqué…”
du même acabit.
Anonyme
Quel bonheur de lire ce constat dans le journal même qui en a tant fait l’éloge !
Eloi
Commençons donc tout de suite par coffrer le fringant Gérard Miller pour complicité de crimes contre l’humanité…