Un "marathon de confessions" organisé samedi par l'archevêque de
Mexico à l'approche de Noël a réuni 4.000 à 5.000 fidèles dans la
cathédrale de la capitale. L'imposante
cathédrale du centre historique de Mexico a accueilli de longues files de pénitents
jusqu'à la nuit pour cette occasion où les prêtres étaient autorisés
"exceptionnellement" à absoudre les péchés graves, y compris
l'avortement. L’avortement étant un péché dont l’absolution est « réservée » à
l’évêque et aux prêtres pénitenciers, comme le veut le code de droit
canonique.
Marathon de confessions à Mexico
4 commentaires
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Bourgignol
Ce n’est pas le péché d’avortement dont l’absolution est réservée à l’évêque.
C’est la censure d’excommunication encourue par le délit d’avortement.
Il ne faut pas confondre le for interne (par exemple le péché) et le for externe (par exemple le délit ou l’excommunication).
ewart
Merci à Bourguignol de développer ou à Michel Janva de répondre , ou à quelqu’un d’autre, puisqu’il semble y avoir contradiction sur ce point?
J’aimerais être plus fixée, et également savoir ce qu’est un “prêtre pénitencier” ?
Merci d’avance à ceux qui pourront m’éclairer,
[Le fait de procurer un avortement provoque automatiquement l’excommunication (latae sentenciae). Selon le canon 1355, seul l’évêque peut lever cette peine.
MJ]
Jeanne
Ce qui veut dire qu’un prêtre peut absoudre la personne de ses péchés, mais qu’elle reste quand même excommuniée ?
ewart
@ Jeanne,
Il me semble que oui, d’après ce que vois sur le Canon cité(1355 et 1357) : le prêtre peut donner l’absolution s’il le juge ainsi, pour une censure d’excommunication qui n’a pas été déclarée. Mais le sujet a l’obligation de “recourir dans le délai d’un mois au Supérieur compétent ou à un prêtre pourvu de faculté ( un prêtre “pénitencier” peut être )
Enfin c’est ce que je crois comprendre. Je peux tout à fait me tromper. Pas simple le droit Canon.