Qui aurait cru qu’un jour une ancienne Femen tienne de tels propos? Extraits de l’interview accordée à Valeurs actuelles par Marguerite Stern, co-auteur avec Dora Moutot du livre à succès Transmania :
Interrogée au micro de France Inter le mardi 28 mai, Marion Maréchal, la tête de liste de Reconquête ! pour les élections européennes, a rappelé qu’ « être est une femme ou être un homme est une réalité biologique », sous les récriminations de Sonia Devillers, la journaliste de la radio du service public. Que symbolise cette séquence à vos yeux ?
Marion Maréchal a compris que la théorie du genre est un sujet de civilisation qui touche à notre rapport au réel. Elle est indéniablement la personnalité la plus courageuse de l’échiquier politique, car elle ne se contente pas de traiter de la transition des enfants, mais envisage la thématique dans son ensemble, en anticipant les conséquences désastreuses de l’idéologie transgenre sur notre société. Lorsqu’elle rappelle qu’ « on ne [l’]’empêchera pas de continuer à dire ce qui est une vérité, que les chromosomes XX et XY sont indépassables », Marion Maréchal souligne que des questions cruciales sur les fondements de nos civilisations occidentales, comme la thématique transgenre, sont exclues du champ médiatique aujourd’hui. Si les politiques capitulent maintenant sur la question transgenre, certains dogmes ne pourront plus être remis en question dans un futur proche.
Lors de l’interview, Sonia Devillers rétorque que « la transphobie n’est pas une opinion mais un délit ». Y a-t-il une volonté de la gauche de tout judiciariser afin d’empêcher toute tentative de débat ?
Les propos de Sonia Devillers respectent parfaitement la loi de Brandolini, qui atteste que « la quantité d’énergie nécessaire pour réfuter des sottises est supérieure à celle nécessaire pour les produire ». L’anathème moral est devenu le stratagème préféré de la gauche pour disqualifier tout rhétorique un peu trop encombrante. Elle sélectionne soigneusement des épithètes méphistophéliques, qui font appel à un imaginaire très sombre, comme celui d’« extrême droite » ou de « transphobe », pour accuser son adversaire de violer la loi, de sortir du champ républicain. Pour un transactiviste, rien ne sert d’argumenter, la malhonnêteté intellectuelle suffit. Cette stratégie diabolique d’exclusion du champ médiatique alimente la chasse aux sorcières et le harcèlement quotidien que Dora Moutot et moi subissons depuis désormais quatre ans. La judiciarisation devrait d’ailleurs se faire dans le sens inverse. Le droit de dire des vérités devrait être sacralisé. Une loi devrait à protéger les partisans du réel (…)”
C.B.
Il aurait fallu demander à Sonia Devillers quelle est sa DÉFINITION SCIENTIFIQUE de ce qu’est une femme.
Marion Maréchal en fournit une (chromosomes XX ou XY): quelle réfutation SCIENTIFIQUE Sonia Devillers peut-elle opposer à cela?
Irishman
Seul un nettoyage complet et sans faiblesse des écuries d”Augias permettra le retour à de vrais médias libres et respectant la liberté d’expression des invités sur les plateaux… et ça devient urgent !
Trophyme
Marguerite Stern devient très sympathique … De plus, elle manifeste qu’on peut être née à gauche et ne pas y être condamnée à jamais : il suffit d’avoir le goût de la réalité, de la vérité, de l’honnêteté, et du courage. Certes cela fait beaucoup. Mais quand cela arrive à une personne née à gauche, c’est encore plus précieux. Enfin, elle nous apprend la Loi de Brandolini, qui apporte un grand soulagement car elle confirme tant de choses…