Le maire de Bourg-lès-Valence, dans la Drôme, refuse de marier deux personnes, dont un Tunisien en situation irrégulière, car il suspecte une union « de complaisance ». Mais le parquet lui impose de célébrer le mariage.
Le maire LR Marlène Mourier assure au procureur de Valence que l’homme avait « avoué » lors d’un entretien préalable, qu’il « veut se marier pour les papiers ».
Le parquet lui a répondu que l’enquête de police n’ayant pas permis de démontrer l’insincérité de ce mariage, il ne pouvait s’y opposer, invoquant « la liberté de se marier qui est reconnue comme une liberté fondamentale ».
Marlène Mourier rétorque :
« Il n’y a pas eu d’enquête de police » ou alors « bâclée », « en le célébrant, je me rendrais complice de violation d’une règle de droit et de manipulation de l’institution du mariage ». « Le procureur m’a dit que si je ne les mariais pas, je serais poursuivie », « qu’il poursuive ! » « On ira s’expliquer devant les tribunaux, il faut que ça permette de libérer la parole d’autres maires ».
Face au maire de Béziers, Robert Ménard, qui va être jugé en correctionnelle pour avoir refusé un mariage à un Algérien sous obligation de quitter le territoire français (OQTF), Emmanuel Macron a jugé que ce cas était « ubuesque parce que le droit est mal fait ».
AFumey
Parions que le magistrat (judiciaire) va se dégonfler: il risque de passer pour un charlot – au mieux.
Cro-Magnon
NE RIEN CÉDER JAMAIS JAMAIS JAMAIS …
F. JACQUEL
Et lors de son “débat” face à Robert Ménard, le pâle toqué élyséen, grand spécialiste du grand écart a confirmé que les Maires ne font que leur devoir, mais que les lois n’étant pas de son ressort, il ne pouvait les corriger.