Les deux suspects, âgés de 17 et 18 ans, ont été repérés par une sœur du couvent de la Basilique alors qu’ils prenaient la fuite peu après minuit. Interpellés par des policiers de la BAC, ils ont été retrouvés en possession de pièces de monnaie jetées par les visiteurs sur un toit du site.
Ils étaient tous deux porteurs d’une petite sacoche et d’un sac à dos qui contenaient de l’argent. Dans un communiqué, le diocèse de Marseille explique :
La basilique Notre-Dame de la Garde informe qu’une intrusion a été constatée sur le site du sanctuaire dans la nuit du 28 au 29 octobre. Aucun bâtiment n’a été pénétré et aucune dégradation n’a été relevée. Contrairement à ce qui a pu être dit et écrit, les offrandes n’ont pas été volées, mais seulement les pièces jetées par les visiteurs sur un toit du site.
La sécurité du sanctuaire est une priorité fondamentale, tant pour protéger les personnes qui y vivent et travaillent quotidiennement que pour garantir la sérénité des nombreux visiteurs. Le sanctuaire met en œuvre quotidiennement des moyens humains et opérationnels conséquents pour veiller à la sûreté de l’ensemble du site.
Nous tenons à remercier la Police nationale et l’agence de sécurité ONET pour leur intervention rapide et efficace, qui a permis de protéger ce lieu emblématique.
Le parquet de Marseille a confirmé que les deux individus ont été placés en garde à vue dans le cadre d’une enquête pour «vol aggravé». Ils étaient tous deux déjà connus des services de police.
C.B.
“les offrandes n’ont pas été volées, mais seulement les pièces jetées par les visiteurs sur un toit du site.”
Les visiteurs jettent-ils des pièces sur le toit de basilique Notre-Dame de la Garde comme des touristes jettent des pièces dans la fontaine de Trevi à Rome (dont le caractère religieux ne saute pas aux yeux, me semble-t-il)? Cette coutume n’a-t-elle pas plutôt un caractère de pratique religieuse à comparer avec l’achat d’une bougie qu’on dépose au pied d’une statue? La religiosité populaire tient peut-être de la superstition, du point de vue de nos intellectuels, mais il serait peut-être bon de regarder avec moins d’intellectualisme ces habitudes “de parvis”.