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Quand un Africain rétablit la vérité sur la traite des esclaves

Entre les gesticulations "mémorielles" de la communiste Angela Davis aux commémorations anti-esclavage de la ville de Nantes, les exigences sonnantes et trébuchantes du CRAN auprès de la famille Seillière, dont la fortune, opportunément issue de la traite, pourrait permettre de juteuses compensations, entre François Hollande qui inaugurait aujourd'hui  le plus grand centre au monde d'expression et de mémoire sur la traite et l'esclavage à Pointe-à-Pitre, et les imprécations menaçantes de Christiane Taubira, qui ne perd pas une occasion de rappeler ses origines et de se poser en passionaria de la cause noire, les Français dits "de souche" n'ont plus qu'à se résigner : ils sont d'horribles esclavagistes, et doivent faire leur mea culpa.

Mais la réalité a la peau dure et mauvaise volonté, et fait voler en éclats les images d'Epinal de Madame Taubira et autres spécialistes de la culpabilisation. Outre-mer 1ère interrogeait, le 29 avril 2014, l’anthropologue et économiste sénégalais Tidiane N’Diaye, auteur de "Le génocide voilé" (éditions Gallimard, 2008). Un Africain, un Noir, donc. Il dit (extraits) :

 "Alors que la traite transatlantique a duré quatre siècles, c’est pendant treize siècles sans interruption que les Arabes ont razzié l’Afrique subsaharienne. La plupart des millions d’hommes qu’ils ont déportés ont disparu du fait des traitements inhumains et de la castration généralisée."[…]

Traite_arabe

"J’ai l’habitude de rappeler que mon travail ne cherche à communautariser ni l’histoire ni les mémoires. Ce qui serait la porte ouverte à une hiérarchisation victimaire, donc une approche dénuée de tout caractère scientifique.[…]Par conséquent […] je n’ai pas oublié de rappeler d’abord, que les premières victimes de cette calamité furent les Slaves, que les Vénitiens et les Marseillais allaient razzier en Europe centrale et orientale, pour les vendre aux notables du monde arabo-musulman. Cela devait durer toute l’époque carolingienne au Xème siècle sous les monarques saxons Henri l’oiseleur et Otton Ier. Comme on sait, il fallut l’émergence d’États puissants en Europe de l’Ouest et l’arrêt de l’expansion arabe aux Pyrénées pour que cela cesse. Et c’est pour combler ce déficit en eunuques et esclaves blancs, que les Arabo-musulmans allaient massivement se tourner vers les peuples négro-africains.[…]

Quelles ont été les caractéristiques de la traite arabe par rapport à la traite transatlantique ?
Tidiane N’Diaye :
"Pour la traite transatlantique, en dépit de la monstruosité des traitements, des humiliations et autres calamités, un esclave avait une valeur vénale. Le maître le voulait productif et rentable à long terme. Le but n’était donc pas l’extermination d’un peuple malgré la querelle sémantique opposant certains chercheurs à ceux qui veulent qualifier ce crime contre l’humanité de génocide. Alors que pour ce qui est de la traite arabo-musulmane, plus que le crime des occidentaux, les Arabes ont razzié l’Afrique subsaharienne pendant treize siècles. La plupart des millions d’hommes qu’ils ont déportés, ont presque tous disparu du fait des traitements inhumains, de l’infanticide et de la castration généralisée, pour qu’ils ne fassent pas souche dans le monde arabo-musulman. Il faut dire qu’à partir du moment où l’Afrique noire devenait leur principale source d’approvisionnement en esclaves, dans l’inconscient collectif des Arabes, l’homme noir devenait aussi symbole ou synonyme de servitude. Et sa couleur de peau sera même associée à un déni d’islam. Alors que cette religion comme toutes les autres, a hérité du joug de l’esclavage. Et si l’islam tolérait, voire recommandait l’asservissement de non convertis, il n’a jamais clairement ciblé les peuples noirs comme particulièrement prédestinés à l’asservissement. Mais des érudits respectés et très écoutés dans le monde arabe, allaient interpréter les textes sacrés, pour justifier et perpétuer la traite et l’esclavage des Noirs. Ainsi bien avant que les chercheurs européens de l’anthropologie physique n’élaborent au 19ème siècle les théories raciales fantaisistes que l’on sait, dans le monde arabe on avait déjà figé dans le temps et de manière presque irréversible l’infériorité de l’homme noir. Ce qui explique sans doute que les traitements inhumains et la mutilation généralisée des captifs noirs étaient acceptés et passaient pour un moyen commode pour empêcher que ces « animaux » ne prolifèrent sur leurs lieux de déportation. Le résultat est que de nos jours, ils ont presque tous disparu en Turquie, au Yémen, en Irak et on en trouve très peu au Maghreb ou en Arabie Saoudite." […]

On arrive ainsi à une évaluation proche des 17 millions de morts ou de déportés dont la plupart étaient des survivants castrés par les Arabes. Force est donc de reconnaître, que cette traite arabo-musulmane fut un véritable génocide de peuples noirs par razzias sanglantes, massacres et castration massive. A titre de comparaison, si de nos jours près de 70 millions de descendants ou de métis d’Africains peuplent le continent américain, des États-Unis au Brésil passant par les Iles de la Caraïbe, seule une infime minorité de Noirs a pu survivre en terres arabo-musulmanes." […]

Aussi, force est de reconnaître que les misères, la pauvreté, la longue stagnation démographique et les retards de développement actuels du continent noir, ne sont pas le seul fait des conséquences du commerce triangulaire, comme bien des personnes se l’imaginent, loin de là. Rien n’est comparable à l’infamie qui a ravagé les populations africaines, avec l’arrivée des Arabes et la traite négrière à grande échelle qu’ils inaugurèrent. L’Afrique en subit encore les conséquences."[…]

Pourquoi la traite arabo-musulmane est-elle si peu connue et étudiée, sinon carrément occultée ?
Tidiane N’Diaye :
"En fait cette traite, qu’il est difficile de ne pas qualifier de génocide de peuples noirs par massacres, razzias sanglantes puis castration massive, chose curieuse, très nombreux sont ceux qui souhaiteraient le voir recouvert à jamais du voile de l’oubli, souvent au nom d’une certaine solidarité religieuse, voire idéologique. C’est comme un pacte virtuel scellé entre les descendants des victimes et ceux des bourreaux, qui aboutit à ce déni. L’entente tacite est bien réelle. Parce que dans cette sorte de « syndrome de Stockholm à l’africaine », Arabo-musulmans et Africains convertis s’arrangent sur le dos de l’Occident. Les descendants des victimes sont devenus des obligés, amis et solidaires des descendants des bourreaux, sur qui ils décident de ne rien dire. Ce silence ou la sous-estimation du mal arabe permet de mieux braquer les projecteurs, uniquement sur la traite transatlantique. Ceci comme un ciment devant réaliser la fusion des Arabes et des populations négro-africaines, longtemps « victimes solidaires » du colonialisme occidental."

"Alors, que des lettrés et autres intellectuels arabo-musulmans, tentent de faire disparaître jusqu’au simple souvenir de cette infamie, comme si elle n’avait jamais existé, peut encore se comprendre. Ces derniers ne se décident toujours pas à regarder leur histoire en face et à en débattre avec leurs compatriotes. Ce qui explique que ce pan de l’histoire de l’humanité, reste encore profondément enfoui dans la mémoire coupable de ces peuples qui en sont responsables. En revanche, il est difficile de comprendre l’attitude de nombreux chercheurs – et même d’Africains américains qui se convertissent de plus en plus à l’Islam – qui n’est pas toujours très saine et fortement animée par une sorte d’autocensure. Comme si évoquer le passé négrier des Arabo-musulmans revenait à essayer de minimiser la traite transatlantique. C’est ainsi qu’un voile de silence a longtemps recouvert cette sombre page de notre histoire commune, parce qu’on y observe une étrange amnésie même de la part des élites noires. Elles ont du mal à passer d’une vision mémorielle affective de ce génocide, pour des raisons de solidarité religieuse, à tout simplement une approche distanciée et scientifique de l’histoire qui elle, ne traite que de faits avérés, comme c’est le cas pour la traite transatlantique."[…]

Il ne reste plus à Monsieur N'Diaye qu'à rappeler que les Africains ont été eux-mêmes les acteurs de leur déportation vers l'esclavage, certaines tribus n'hésitant pas à vendre leurs voisins aux prédateurs arabo-musulmans. La vérité finit toujours par triompher.

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31 commentaires

  1. Si effectivement il n’est rien dit dans ce bref article sur la participation active des chefs africains eux-mêmes comme pourvoyeurs d’esclaves on y trouve cependant une phrase ambiguë “Alors que cette religion comme toutes les autres, a hérité du joug de l’esclavage.” qui pourrait laisser croire que la religion chrétienne acceptait l’esclavage.

  2. La traite transatlantique elle-même a son origine dans la traite arabo-musulmane, car ce qui a habitué les Européens à avoir des esclaves noirs c’est le fait que des commerçants européens, espagnols surtout, allaient en acheter sur les marchés marocains, avant de penser à aller les chercher eux-mêmes en Afrique Noire.

  3. Les noirs ne parviennent toujours pas a s’ émanciper et à être libres, et ce sera le cas tant qu’ils resteront esclaves de leur passé d’esclaves. Je les plains mais comment le leur faire comprendre ? Taubira en est l’illustration parfaite : en difficulté , elle se refugie dans le passé de ses arrières arrières grands parents.
    Mauritanie est encore un pays esclavagiste…

  4. Lilian Thuram pleurnichant “Mon grand-père naquit en 1908,bien après l’abolition de l’esclavage…”Abolition grâce à qui? Victor Schoelcher, un blanc. Abolition? Oui, mais pas partout. Le grand-père de Thuram naquit libre en Guadeloupe, donc sur le sol de France, cette France que l’éternel Poulidor de la coupe du monde de 1998 déteste tant et ne perd pas une occasion de dénigrer sur les sites africains du “Net”..
    Hélas, il n’y avait personne au bas de cette tribune de sempiternelle repentance pour lui crier “Hey, Thuram! Si ton grand-père était né dans un pays arabo-musulman, tu serais encore esclave. A chaque pas dans la rue, tu entendrais “Kahla” (morceau de charbon) ou “abid” (esclave. Peu de chances que tu puisses être sélectionné dans une équipe nationale!” Autant pour ton sponsor Taubira!
    Il y a , aujourd’hui, 10 mai 2015, 27 millions d’esclaves noirs dans des pays allant de l’Arabie Saoudite à la Mauritanie, en passant par les Emirats , si chers à Sarkozy et Hollande. Sans oublier le Soudan, encore moins le Yémen (2 millions de Al Makhdan, les noirs les plus malheureux du monde, des sous-hommes, vivent là-bas dans un Apartheid qui date de 14 siècles!).

  5. @ Pellabeuf
    Concernant les espagnols :
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Asiento
    La traite négrière européenne est exclusivement Portugaise au départ, puis anglaise à la fin (80% du commerce dés le XVIIIe).
    Sur les 70 millions de descendants on en trouve +-30M aux US, +-15M au Brésil, ajoutez à ça la Jamaïque, Tobago, Bahamas, et vous trouverez espagnols, français et hollandais se “partageant” le reste.
    CQFD.

  6. suffit de lire pétré grenouilleau
    mais le pauvre bougre a eu droit à une telle cabale infernale que je doute que quiconque tente de se réferer à ses travaux puisse tenir le coup bien longtemps

  7. Les associations noires françaises ne reconnaissent l’ existence des Français de souche que lorsqu’il s’agit de leur demander des dédommagement pour des faits commis par leurs ancêtres.
    De toutes façons il est absurde de demander des dédommagement financiers pour des événements historiques dont les effets peuvent être appréciés différemment par les parties concernées.
    Les Européens accusés, alors que les Arabes sont épargnés , pourraient également demander une compensation pour les bienfaits et aides apportés à l’ Afrique, dont les sommes gigantesques engagées dans le cadre de l’ immigration des Africains en France.
    Cette exploitation à des fins financières de l’ Histoire est la marque de sociétés malades.

  8. On se souvient du sort des mercenaires noirs de Kadhafi ou des Toubous décapités à la scie par les islamistes après la chute du régime ou de ceux enfermés dans des cages et traités de chiens… La plupart de nos médias et gouvernants si prompts à s’indigner du racisme feignaient de ne rien voir.
    https://www.youtube.com/watch?v=HtyCjEs4hUc
    http://allainjules.com/2012/02/28/libye-le-cnt-tue-en-silence-toutes-les-minorites-surtout-les-noirs-de-libye-video/

  9. les arabes… C’est bien eux qui ont Mahomet comme prophète, non ?

  10. “De son côté, Christiane Taubira paniquait les historiens en déclarant que constituait pour elle un « vrai problème » qu’Olivier Grenouilleau, professeur d’université, « payé par l’Education nationale sur fonds publics », enseigne ses « thèses » aux étudiants…”
    http://www.marianne.net/Esclavage%C2%A0-retour-a-l-histoire_a238501.html
    On attend la réaction de Taubira.

  11. Les complices des “nouveaux négriers” et de leurs clients s’appellent…HOLLANDE, TAUBIRA, BERGE! Ils soutiennet tous l’esclavage des mères porteuses et le trafic international d’enfants!

  12. Une personne de mes amis, en poste à Mayotte, me disait récemment que la traite arabo-musulmane locale, quand on l’évoquait, ne provoquait là-bas aucune indignation et que même on la niait, au rebours de la lointaine traite atlantique, summum de l’atrocité et l’objet de toutes les conversations en milieu institutionnel. De la première, au fond, si elle fût avérée, on pouvait s’accommoder entre soi, mais non de la seconde, odieuse à tous et à jamais. On oublie, cédant à de respectables scrupules, de parler de la traite malgache qui, certes, ne fut pas un détail de l’histoire régionale. Beaucoup même croient savoir que ce sont les Français qui instituèrent l’esclavage dans cette partie de l’archipel dit “des Comores”, alors que c’est tout le contraire, puisque le roi Louis-Philippe Ier, nouveau souverain de Mayotte, l’abolit le 9 décembre 1846. Il est vrai que la France de nos dernières années, départementalisante à tout-va, n’a pas aidé nos concitoyens français du bout du monde à secouer le joug naissant de la consommation ! Cela s’appelle “le développement”, et c’est infiniment respectable, dût-on y perdre son âme. Quant au joug des préjugés …

  13. Si c’était un historien blanc qui écrivait cela … Taubira and co l’accuserait de racisme etc etc …
    les préjugés ont la vie dure .
    Mr N’Diaye aurait pu ajouter que contrairement aux niaiseries que l’on raconte sur le traitement des noirs pendant la traversée de l’océan …. ils étaient plutôt bien traités .
    La raison n’est pas forcément humaniste mais … pendant tous les siècles de la marine à voile le commandant du navire et l’équipage étaient payé sur la cargaison ; aucun des membres d’équipage n’avait donc intérêt a arriver à destination avec des noirs affamés, maltraités et malades car ils auraient été invendables .
    Tous les récits de l’époque le confirment : mais mme Taubira ne les lit pas c’est plus pratique pour entretenir la “fable pour adultes” de l’esclavage…

  14. Pour en savoir plus sur l’esclavage :
    *Puisque nous parlons d’esclavage il est urgent de s’informer sur un esclavage dont on ne parle jamais, l’esclavage des blancs slaves , il est urgent de lire un livre récent d’un historien spécialiste de l’anarchisme , livre vite passé à la trappe : il s’agit de ”La traite des Slaves : L’esclavage des Blancs du VIIIe au XVIIIe siècle ” d’ Alexandre Skirda que j’ai trouvé chez un bouquiniste -car je crois passé au pilon- et qui nous rappelle que le mot même d’”esclave” vient de ”Slave”a pour origine cette traite ci .
    On peut ne pas partager la vision du monde de monsieur Skirda mais les informations qu’’il nous donne valent d’être partagées .
    Voir article de Polemia à ce sujet :
    http://www.polemia.com/la-traite-des-slaves-lesclavage-des-blancs-du-VIII°-au-XVIII-siecle-de-alexandre-skirda/
    *Il y a aussi la magnifique video de Serge de Beketch visible sur Youtube ou Daily motion :”La vérité sur l’esclavage” – Serge de Beketch
    https://www.youtube.com/watch?v=xfBVoNvih1k
    Avant de parler de l’esclavage des noirs il y a des memoricides à corriger :celui de millions de chrétiens vendus castrés pendant des siècles , trafic contre lequel se sont constitués certains ordres religieux catholiques comme celui des Trinitaires :
    Voir :
    ”Histoire : le rachat des esclaves chrétiens”
    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2015/04/histoire-le-rachat-des-esclaves-chr%C3%A9tiens.html

  15. Au tout début, tout début, les Chrétiens ne sont pas à l’aise avec L’esclavage qui est clairement condamné par le Christ et l’Église. Et c’est normal, car l’idée d’un homme qui né libre puisque fils de Dieu est une réalité nouvelle, un concept révolutionnaire tant L’esclavage est ancré dans les mentalités. Les propriétaires d’esclaves chrétiens affranchissent mais les propriétaires païens,encore nombreux, rechignent …Il faudra du temps, bien plus de temps qu’on ne le supposerait pour que l’esclavage disparaisse partout dans la Chrétienté. Au XVIII e siècle, il semble donc que les vieilles mentalités l’emportent malgré les Lumières, dans les colonies américaines. Pensez que Georges Washington possédaient de nombreux esclaves…

  16. L’esclavage US ne serait donc qu’un “detail” de la vaste histoire de l’esclavage ?
    Il est certain qu’un musée de cette sorte serait plus à sa place à Zanzibar capitale du trafic negrier pendant des siècles; gardons-nous enfin de trop approfondir au risque de nous fracasser sur une autre vache sacrée: un grand nombre de marchands d’esclaves etaient juifs…

  17. franchement il y en a marre de n entendre parler que de çà et geindre sans arret 24 h sur 24 sur les noirs et les arabes

  18. Les traites des esclaves, c’est comme les génocides : Si on en dénonce un, il faut tous les dénoncer et tous les condamner !
    Traite des noirs ou traite des Indiens d’Amérique ou des Chrétiens d’Orient, elles sont toutes condamnables.
    Pour la partie “Traite des noirs”, qu’il s’agisse de la traite dite arabo-musulmane, de la traite intra-africaine ou du commerce triangulaire exercé par des pays européens, elles sont toutes condamnables.
    De même, pour les génocides, qu’il s’agisse du génocide vendéen, arménien, assyrien, grec pontique, juif, cambodgien, rwandais ou l’actuel génocide des chrétiens de l’Afrique sub-saharienne ou d’Orient, il faut tous les condamner. Sans parler des amérindiens et des aborigènes d’Australie…
    Pour cela, en France, il faut quelques conditions :
    Retrouver la liberté d’expression et une vraie démocratie,
    Supprimer les lois dites mémorielles,
    Redonner la parole et faire confiance aux vrais historiens et pas à des commentateurs idéologiques et partiaux.
    Revoir de fond en comble l’enseignement de l’Histoire en France pour sortir de la déconstruction mensongère actuelle.

  19. @ kobus van cleef : merci de rappeler les travaux et publications de ce chercheur.
    http://www.marianne.net/Affaire-Pederzoli-le-curieux-destin-d-Olivier-Petre-Grenouilleau_a198500.html

    @ domremy : le livre « la traite des Slaves » est encore en vente, je viens de lancer la recherche.

    Ne serait-ce pas du fascisme que de nous imposer la bonne pensée ? Avec Manolo aux manettes nous sommes sur la planche savonneuse qui nous y emmène tout droit, le pire est que nous sommes presque but de cette planche.


  20. Les descendants des victimes sont devenus des obligés, amis et solidaires des descendants des bourreaux, sur qui ils décident de ne rien dire. Ce silence ou la “…
    les noirs actuels ne sont justement PAS les “descendants ” des victimes ( tuées et castrées )
    mais les descendants des esclavagistes , descendants des tribus qui capturaient et vendaient les autres
    les tués n’ont aucun descendants !
    exemple ; le président actuel de la Côte d’Ivoire ( mis au pouvoir par le Sarkozy )
    est d’une famille de grands esclavagistes du Nord du pays
    j’ai vu quelques descendants de noirs
    en Palestine à Jéricho
    et aussi des quasi-esclaves dans les oasis du sud tunisien , esclaves ramassant les dattes

  21. le TABOU ABSOLU LES JUIFS NEGRIERS
    Totalite de l article sur CONTREINFO.COM
    début de l’article
    =
    Article ” ils étaient blancs et esclaves , ils étaient juifs et négriers”
    [En exclusivité pour Contre-info] Par
    Laurent Glauzy.
    Peut-on réduire l’histoire de l’esclavage à l’homme noir ? Des esclaves blancs ont existé. Ont-ils moins souffert que les esclaves noirs ? Qui furent les véritables mercantis de l’esclavage ?
    Rien n’interdit encore d’aborder la question de l’esclavage dans un esprit révisionniste et libre. L’IHR (Institute for Historical Review) propose deux ouvrages qui démontent le mythe de La Case de l’Oncle Tom : They Were White and They were Slaves (Ils étaient blancs et ils étaient esclaves) de Michael A. Hoffman et The Secret Relationship Between Blacks and Jews (Les relations secrètes entre les Noirs et les juifs) de Farrakhan. Dans Les différenciations raciales entre les Noirs et les Blancs, Thomas Jefferson relève que sous l’Empire romain au siècle d’Auguste, la condition des esclaves est bien pire que celle des Noirs dans le continent américain. Malgré cela, Epictète, Térence et Phèdre, esclaves de race blanche, furent les précepteurs des enfants de leurs maîtres. Au IXe siècle, des dizaines de milliers d’esclaves sont vendus sur les terres occupées par l’Islam, comme dans le Royaume de Cordoue.
    Les Vikings participent à ce commerce juteux. Les captifs sont blancs. Ils viennent d’Islande, d’Ecosse et d’Irlande.
    Les enfants, non rentables, n’ont pas été embarqués mais tués sur place et les drakkars s’en sont retournés chargés de denrées et de bijoux.
    Du Xe au XVe siècle, la majorité des esclaves est issue des peuples slaves, d’où le mot tire son étymologie. Les femmes sont vouées à la prostitution, les hommes aux galères.
    La castration est courante. Peu y survivent. Avec la disparition des sociétés traditionnelles et le recul du catholicisme sous la poussée des protestantismes, des populations entières sombrent dans une profonde misère

    L’Angleterre concentre tous ces signes. Sa monarchie, très tôt liée aux desseins de la franc-maçonnerie, contribue à accentuer les souffrances d’un peuple contraint à un esclavage aujourd’hui cadenassé dans les amnésies du politiquement correct. Pourtant, cet esclavage, non répertorié comme tel et se développant en Angleterre, est bien plus cruel que celui qu’ont subi les pauvres Noirs d’Amérique. En 1765, sur vingt-trois enfants employés par l’entreprise St Clément Dane’s, dix-huit sont mortellement blessés. Soixante-quatre des soixante-dix huit enfants ouvriers d’une entreprise d’Holborn connaissent le même sort.
    A St Qeorge’s Middlesex, seize enfants sur dix-huit meurent d’accidents du travail. En Angleterre, le taux de mortalité de cette main-d’œuvre enfantine est estimé à 90 %. Les rythmes imposés sont insoutenables. Les journées de travail durent en moyenne seize heures. Les enfants sont employés à nettoyer les conduits de cheminées dont, par souci d’économie, les foyers ne sont pas éteints. Les accidents sont nombreux. Mal ou pas rémunérés, les petits ramoneurs qui doivent mendier leur nourriture sont décimés par la tuberculose et le cancer des bronches. Dans The White Slaves of England, John C. Cobden décrit la cruauté des patrons.
    En 1833, dans une usine de Manchester, un garçon de moins de dix ans est en retard. Il est contraint de porter autour du cou des poids de dix kilos. D’autres, meurent roués de coups. Dans les mines des dizaines de milliers d’enfants servent de bêtes de somme, attelés à des chariots. Dans les cimetières, les épitaphes témoignent de l’âge de ces esclaves : « William Smith, huit ans, mineur, mort le 3 janvier 1871 ». A l’entour, des enfants de quatre ans reposent dans les autres petites tombes. Dans The Factory System Illustrated William Dodd note qu’en 1846 plus de dix mille ouvriers anglais (en majorité des enfants), ont été blessés, mutilés ou déchiquetés par des machines.
    En 1840, un médecin de Stockport voit mourir une jeune fille la chevelure happée par le roulement à billes d’une machine. John Randolph, Virginien de Roanoke, voyage en Irlande et en Angleterre, accompagné de son serviteur. Il écrit : « Je ne pensais pas être autant choqué par la misère des paysans du Limmerick et de Dublin. Johnny est même fier d’être un esclave noir de Virginie. Il était horrifié de voir des taudis, des blancs mourant de faim ». La vie des paysans du Sud de l’Angleterre, témoigne l’historien anglais William Cobbet, est pire que celles des esclaves noirs américains. En 1834, des fermiers du Dorset tentent de former un syndicat pour préserver de la famine les veuves et les orphelins. Ils sont déportés en Australie. Outre-Atlantique, le sort des esclaves blancs, premiers déportés dans le nouveau monde où l’appât du gain a aboli toute morale, est tout aussi inhumain.
    En 1645, dans un courrier adressé au gouverneur du Massachusetts, John Winthrop, un certain George Downing conseille aux propriétaires qui veulent faire fortune dans les Antilles d’acheter des esclaves provenant d’Angleterre. En 1640, dans les plantations de canne à sucre des Iles de La Barbade (actuellement haut lieu de la Jet Society), 21 700 blancs sont recensés sur 25 000 esclaves. De 1609 à 1800, près des deux tiers des blancs arrivent en Amérique comme esclaves. Ils constituent la grande majorité de cette main-d’œuvre : il est moins difficile d’obtenir des esclaves blancs que des Nègres. Les chefs des tribus africaines doivent être saoulés par les marchands de « bois d’ébène ». Les Noirs ne sont capturés qu’après des traques qui durent de longues semaines dans des conditions excessivement périlleuses à travers les forêts et les savanes africaines. Le « rendement » est très mauvais. La plupart des captifs meurent, à bout de force, avant d’atteindre les bateaux. Les pistes sont jonchées d’ossements. Une bonne partie des survivants succombera pendant la traversée. En revanche dans les villes et la campagne irlandaise ou écossaises, les kidnappers – que l’édition 1796 du Dictionary of vulgar longue définit comme : « Personne volant des enfants pour les envoyer dans les colonies ou les plantations des Antilles » – fournissent à moindre frais des esclaves moins coûteux à livrer. Selon History of the United States, d’Edward Channing, dix mille enfants kidnappésont été déportés aux Etats-Unis en 1670. Michael A. Hoffman évoque le négoce du capitaine Henry Brayne : « En novembre 1670, son bateau quitte la Caroline. Il est alors chargé de charpentes qui doivent être livrées aux Antilles anglaises en échange d’une cargaison de sucre pour Londres. Ici, le Capitaine prend à bord deux cents à cinq cents esclaves blancs à destination de la Caroline ». Toutes ces raisons conjuguées au fait qu’un esclave blanc a moins de valeur qu’un noir habitué au climat tropical de la Virginie ou de la Floride, expliquent le prix très bas des esclaves blancs.

  22. suite l ‘article
    Par conséquent, les esclavagistes ne les ménagent pas : il les affectent aux tâches les plus dures et les plus répugnantes, les soumettent à des actes de maltraitance et de sadisme. Des enfants seront pendus par les mains à une corde, amputés et tués. Le trésorier de l’Etat de Virginie, George Sandys, atteste du peu de valeur d’un esclave blanc : il en échange 7 contre 150 livres de tabac. Dans A True and Exact History, Richard Ligon mentionne en 1657 le troc d’une esclave blanche contre un cochon. Dans les Antilles anglaises, les quatre cinquièmes des esclaves blancs meurent l’année de leur arrivée. Dans Sugar and Slaves : The Rise of the Planter Class in the English West Indies, l’historien Richard Dunn démontre que les plantations de canne à sucre des Antilles anglaises étaient le tombeau des esclaves blancs. Ecœuré par ces pratiques, le colonel William Brayne écrit en 1656 aux autorités anglaises pour demander l’importation d’esclaves noirs. Mais l’esclavage des blancs est encouragé par les hautes instances politiques et la Couronne. En 1615, le parlement anglais, soutenu par Charles Ier, donne tout pouvoir aux magistrats pour permettre la déportation des Anglais les plus pauvres. Sous le règne de Charles II (1630-1685), même le petit Pays de Galles n’est pas épargné.
    Aux XVIIe et XVIIIe siècles, des économistes insistent sur le « bien-fondé » de l’esclavage des blancs, main-d’œuvre qui permet le développement des colonies anglaises et favorise l’expansion de l’Empire britannique. En 1618, des aristocrates adressent une pétition au Conseil de Londres exigeant que les enfants qui errent dans les rues soient déportés en Virginie. En janvier 1620, des enfants tentent de s’enfuir de la prison de Briedewell. Une mutinerie éclate. On craint que le mouvement se généralise. Un courrier est envoyé au secrétaire du Roi, Sir Robert Naunton. Le 31 janvier, le Privy Council autorise à titre d’exemple le recours aux sentences capitales. Cela durera jusqu’au XIXe siècle, époque à laquelle les propriétaires d’usines de Nouvelle-Angleterre militent pour l’abolition de l’esclavage noir tout en exploitant sans vergogne les enfants blancs. Ce n’est pas une attitude nouvelle. Dès février 1652, les propriétaires des plantations ont obtenu la légalisation et l’extension du kidnapping des blancs. Les villes du Commonwealth voient les plus pauvres, accusés de mendicité partir chaînes aux pieds pour l’Amérique. Les juges perçoivent les pots-de-vin liés à ce trafic. La part de Sa Majesté n’est pas la moindre.
    [suite la semaine prochaine]
    Laurent Glauzy
    Article tiré de Atlas de géopolitique révisée, tome I
    Laurent Glauzy est aussi l’auteur de

  23. LA TRAITE DES ESCLAVES BLANCS IRLANDAIS
    Livre WHITE CARGO
    Cargaison blanche
    The Irish Slave Trade – The Forgotten “White” Slaves Global Research.mht
    300 000 catholiques irlandais vendus comme esclaves par les protestants anglais
    et 500 000 tués entre 1641 et 1652 ( en 11 ans !)-
    They came as slaves; vast human cargo transported on tall British ships bound for the Americas. They were shipped by the hundreds of thousands and included men, women, and even the youngest of children.
    Whenever they rebelled or even disobeyed an order, they were punished in the harshest ways. Slave owners would hang their human property by their hands and set their hands or feet on fire as one form of punishment. They were burned alive and had their heads placed on pikes in the marketplace as a warning to other captives.
    We don’t really need to go through all of the gory details, do we? We know all too well the atrocities of the African slave trade.
    But, are we talking about African slavery? King James II and Charles I also led a continued effort to enslave the Irish. Britain’s famed Oliver Cromwell furthered this practice of dehumanizing one’s next door neighbor.
    The Irish slave trade began when James II sold 30,000 Irish prisoners as slaves to the New World. His Proclamation of 1625 required Irish political prisoners be sent overseas and sold to English settlers in the West Indies. By the mid 1600s, the Irish were the main slaves sold to Antigua and Montserrat. At that time, 70% of the total population of Montserrat were Irish slaves.
    Ireland quickly became the biggest source of human livestock for English merchants. The majority of the early slaves to the New World were actually white.
    From 1641 to 1652, over 500,000 Irish were killed by the English and another 300,000

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    The Irish Slave Trade – The Forgotten “White” Slaves
    The Slaves That Time Forgot
    By John Martin
    Global Research, May 28, 2012
    opednews.com/ 14 April 2008Region: Europe
    Theme: Culture, Society & History, Poverty & Social Inequality They came as slaves; vast human cargo transported on tall British ships bound for the Americas. They were shipped by the hundreds of thousands and included men, women, and even the youngest of children.
    Whenever they rebelled or even disobeyed an order, they were punished in the harshest ways. Slave owners would hang their human property by their hands and set their hands or feet on fire as one form of punishment. They were burned alive and had their heads placed on pikes in the marketplace as a warning to other captives.
    We don’t really need to go through all of the gory details, do we? We know all too well the atrocities of the African slave trade.
    But, are we talking about African slavery? King James II and Charles I also led a continued effort to enslave the Irish. Britain’s famed Oliver Cromwell furthered this practice of dehumanizing one’s next door neighbor.
    The Irish slave trade began when James II sold 30,000 Irish prisoners as slaves to the New World. His Proclamation of 1625 required Irish political prisoners be sent overseas and sold to English settlers in the West Indies. By the mid 1600s, the Irish were the main slaves sold to Antigua and Montserrat. At that time, 70% of the total population of Montserrat were Irish slaves.
    Ireland quickly became the biggest source of human livestock for English merchants. The majority of the early slaves to the New World were actually white.
    From 1641 to 1652, over 500,000 Irish were killed by the English and another 300,000
    [In french, please ! MB]

  24. Année 869
    la REVOLTE DES ZENDJ EN IRAK
    http://www.herodote.net/7_septembre_869-evenement-8690907.php

    7 septembre 869Les esclaves noirs se révoltent en Irak
    Le 7 septembre 869, se déclenche dans les marais du bas Irak la grande révolte des Zendj.
    Sous la conduite d’un meneur persan, Ali ben Mohamed, ces esclaves originaires d’Afrique noire vont mettre en péril le prestigieux empire arabo-persan de Bagdad, fondé par Saffah un siècle plus tôt.
    Michel DalanBagdad et ses esclaves
    Dès le début du IXe siècle, dans les dernières années du règne du calife Haroun al-Rachid, l’empire abasside décline sous l’effet de l’incurie administrative, des injustices sociales, des révoltes d’esclaves et des tensions religieuses entre chiites et sunnites.
    Sa prospérité repose en effet sur des bases fragiles :
    – l’impôt versé par les non-croyants (chrétiens, juifs…) dont le nombre tend à diminuer sous l’effet des conversions,
    – l’esclavage.
    Dans un premier temps, pour cultiver leurs domaines, les riches notables de Bagdad s’approvisionnent en main-d’oeuvre servile auprès de l’Occident.
    Tandis que celui-ci est encore plongé dans la barbarie, les commerçants de Venise font fortune en livrant aux musulmans d’Orient des prisonniers de guerre originaires des régions slaves de l’Est de l’Europe, encore païennes. Mais à mesure que les Slaves se convertissent au christianisme, ce commerce va se tarir. Les Arabes se tournent alors vers l’Afrique noire, où l’esclavage est une institution solidement établie.
    Beaucoup de ces esclaves, qui servent comme domestiques dans les harems, sont castrés pour empêcher qu’ils ne fassent souche et parce que le réapprovisionnement est facile et bon marché. Les Mille et une Nuits ne tarissent pas de commentaires brutaux ou salaces sur les relations entre Arabes et Noirs.
    De nombreux esclaves noirs, appelés Zendj (d’un mot arabe qui désigne les Africains ; on écrit aussi Zandj ou Zenj), travaillent très durement comme manoeuvres agricoles dans les zones marécageuses du Chott al-Arab, au sud de l’Irak actuel.
    Révoltes noires
    Dès les débuts de l’occupation musulmane, en 689, on signale une révolte en Mésopotamie, parmi les esclaves africains employés à la construction des villes comme Bassorah ainsi qu’à l’assèchement des marais qui s’étendent au confluent du Tigre et de l’Euphrate (*). Elle est réprimée avec la plus extrême brutalité.
    Mais cinq ans plus tard, en 694, survient une nouvelle révolte, mieux préparée. Elle réunit les esclaves du bas-Irak ainsi que des déserteurs de l’armée du calife et des esclaves affectés à la garde des troupeaux au Sind, en Inde. En dépit d’une victoire initiale, les révoltés sont une nouvelle fois écrasés.
    La «mère» des révoltes
    Un siècle et demi plus tard, en 869, survient au même endroit la plus mémorable de toutes les révoltes d’esclaves. Elle germe dans une période d’anarchie consécutive à la mort du calife el-Moutawakkil, en 861, assassiné par sa garde turque.
    N’en pouvant plus d’être maltraités, les Zendj s’insurgent à l’appel d’un agitateur musulman venu de Perse, un certain Ali ben Mohammed surnommé «Sahib al-Zandj» (le maître des esclaves). Poète à la cour du calife, il appartient à la secte égalitariste des kharidjites, se dit descendant du calife Ali et se présente comme le Mahdi, l’ultime envoyé de Dieu.
    Sous sa conduite, les esclaves s’emparent des villes de la région et mettent en déroute plusieurs armées. Par un cruel retour de bâton, les prisonniers subissent le sort autrefois réservé aux esclaves, torturés, mutilés, massacrés ou asservis.
    Les vainqueurs en arrivent à fonder un embryon d’État avec ses tribunaux et sa monnaie. Le 7 septembre 871 enfin, ils triomphent avec la prise de Bassorah, capitale du bas-Irak.
    À Bagdad, l’inquiétude est à son comble. On craint que les Zendj en viennent à menacer Bagdad. Les califes successifs mobilisent toutes leurs armées et repoussent méthodiquement les rebelles vers les marais. La résolution des anciens esclaves noirs fléchit d’autant plus que le «Mahdi» Ali ben Mohammed tend à les reléguer au bas de l’échelle sociale et à ne prêter d’égard qu’à son entourage blanc.
    En 883 enfin, les armées du calife ont raison des rebelles. Ali ben Mohammed et ses officiers sont tués ou exécutés. La plupart des anciens esclaves meurent les armes à la main. Mais une partie des survivants, reconnus pour leur combativité, sont intégrés dans les armées du calife.
    La révolte des Zendj aura en définitive coûté 500.000 à 2,5 millions de victimes ainsi que le rappelle l’historienne Catherine Coquery-Vidrovitch (Le livre noir du colonialisme, page 649, Robert Laffont, 2003). Elle va ébranler les fondations de l’empire arabo-persan et marquer le début de son déclin.
    Publié ou mis à jour le : 2011-09-05 17:05:

  25. ZENDJ ZENG ZANJ
    les noirs esclaves des musulmans arabes
    des esclaves sont arrivés jusqu’en Russie
    La traite orientale utilisait les voies commerciales des empires arabe puis ottoman : traversée du Sahara, de la Méditerranée, de la mer Noire, de la mer Rouge.
    µ Elle approvisionnait leurs principaux marchés aux esclaves, dans les grandes villes d’Afrique du Nord et de la péninsule arabique, puis de Turquie.
    Au Moyen Âge, une partie des esclaves terminaient leurs périples en Europe méridionale, en partie sous contrôle musulman[9]:
    la péninsule ibérique avec l’Al-Andalus jusqu’au XVe siècle, la Sicile jusqu’au XIe siècle, les Balkans à compter du milieu du XIVe siècle avec les Ottomans.
    La traite d’esclaves noirs vers l’Europe méridionale se poursuivit après la Reconquista espagnole, surtout vers la Sicile et les royaumes de la couronne d’Aragon.
    Après le Moyen Âge, quelques esclaves noirs arrivèrent jusqu’en Russie via l’Empire ottoman qui contrôlait la quasi-totalité du pourtour de la mer Noire[10].
    Contrairement à une idée reçue, la traite orientale ne touchait pas davantage les femmes que les hommes et n’était pas particulièrement à finalité sexuelle[11].
    Elle fournissait une main-d’œuvre servile employée à des travaux domestiques et de services (employés de maison, tâches d’entretien des palais et des infrastructures et activités sexuelles : harem, concubines, prostitution, eunuques), mais également dans l’agriculture[12], l’artisanat et l’extraction minière ou le métier des armes[13].
    La traite orientale a été la plus longue et la plus régulière des trois traites, ce qui explique qu’elle ait globalement été la plus importante en nombre d’individus asservis : 17 millions de noirs selon l’historien Olivier Pétré-Grenouilleau, du VIIe siècle à 1920[14].
    L’esclavagisme oriental ne se limitait pas aux populations noires. D’autres groupes ethniques en étaient aussi victimes, notamment des Européens, mais dans des proportions moindres. Elle prélevait des populations venant des steppes turques d’Asie centrale et de l’Europe slave et suscita des razzias dans le monde chrétien (Sud de l’Europe, Empire byzantin).
    Par ailleurs, des inscriptions javanaises et des textes arabes montrent qu’aux IXe et Xe siècles, l’Indonésie entretenait des échanges commerciaux avec l’océan Indien et la côte est de l’Afrique. Les inscriptions parlent d’esclaves jenggi, c’est-à-dire « zengi », employés à Java ou offerts à la cour de Chine.
    En arabe, Zeng ou Zanj désigne à l’époque les habitants de la côte Est de l’Afrique[15].

  26. LA TRAITE DES NOIRS ENTRE EUX EN AFRIQUE
    Très dissimulée
    LES NOIRS VIVANTS ACTUELLEMENT EN AFRIQUE
    SONT LES DESCENDANTS DES NOIRS ESCLAVAGISTES !
    Manning estime à 14 millions les esclaves
    ” INTER-AFRICAINS ”
    La traite intra-africaine
    C’est la plus ancienne et la plus obscure, car la moins documentée, des trois traites. Elle remonte au moins au XIe siècle[26], a été stimulée par les deux autres, mais n’est devenue dominante qu’au XIXe siècle.
    La part de la traite intra-africaine dans l’ensemble de la traite a fortement progressé au XIXe siècle[27], selon le sociologue Peter Manning. Avant 1850, seulement un tiers des captifs africains restaient sur place.
    Puis entre 1850 et 1880, leur nombre devint supérieur à ceux des traites occidentales et orientales. Après 1880, les interdictions de traite transatlantique commencent à rendre leurs effets et la quasi totalité des captifs restèrent sur place[11]. Manning estime à 14 millions le nombre d’esclaves restant sur place, soit l’équivalent de la moitié des captifs exportés par les traites occidentales et orientales[11].
    Le chercheur canadien Martin A. Klein estime lui que, bien avant 1850, plus de la moitié des captifs restaient en Afrique occidentale[28].
    Selon lui, même les années où l’exportation d’esclaves atteignait son intensité maximale, les captifs restant sur place — principalement des femmes et des enfants — étaient plus nombreux[11].
    La traite atlantique n’est pas à l’origine de la traite inter-africaine, mais l’augmente et entraîne davantage de guerres tribales.
    Son existence sert souvent de prétexte humaniste à la constitution des empires coloniaux français, belges, allemand, italien et anglais qui, en effet, y mettent fin mais au prix de la mise sous tutelle coloniale.

  27. PRATIQUE DE L ESCLAVAGE PAR LES MARCHANDS JUIFS EN EUROPE
    VERDUN était un grand centre de départ
    d’esclaves par réseau des juifs entre
    Juifs d’Andalousie et implantations
    commerciales en France
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Pratique_de_l'esclavage_par_les_Juifs
    rappelons les JUIFS DITS PORTUGAIS
    du Sud Ouest d ‘AQuitaine
    ‘ Juifs de Bordeaux ”
    Mendès France etc.. PEREIRE

    esclaves chrétiens[5][6].
    Ibn Khordadbeh, au IXe siècle, décrit les deux routes utilisées par les marchands juifs d’esclaves, celle d’Est en Ouest et celle d’Ouest en Est[4]. Selon Ibrahim ibn Ya’qub, les marchands juifs byzantins achetaient des esclaves slaves à Prague[7] pour les revendre[8]. Louis le Pieux accorde des chartes aux Juifs visitant son royaume, les autorisant à pratiquer le commerce d’esclaves, pourvu que ceux-ci n’aient pas été baptisés.
    Agobard de Lyon prétend que les Juifs ne respectaient pas les accords et gardaient des Chrétiens comme esclaves, citant l’exemple d’un réfugié chrétien de Cordoue qui déclare que ses coreligionnaires étaient fréquemment vendus aux Maures, comme ce fut le cas pour lui[9].
    En effet, plusieurs Juifs espagnols tirent leur fortune de la traite d’esclaves slavons achetés en Andalousie[10]. De même, des Juifs de Verdun, vers l’an 949, achetaient des esclaves dans les environs et les revendaient en Espagne[11].
    À Bristol, qui était le centre du trafic d’esclaves entre l’Irlande et l’Angleterre, de nombreux commerçants s’y seraient installés à la suite de Guillaume le Conquérant vers 1070 (Histoire des Juifs au Royaume-Uni), jusqu’à ce que ce commerce soit interdit sous l’influence de saint Winibald[12]. Ces esclaves auraient été destinés au marché romain[13].
    Les moyens utilisés par les Juifs pour gagner leur vie, étaient largement déterminés par les restrictions imposées par les autorités.
    L’Église chrétienne proteste régulièrement contre la vente de Chrétiens aux Juifs, la première protestation connue remonte à 538. Au troisième concile d’Orléans, un décret était émis, interdisant aux Juifs de posséder des serviteurs ou des esclaves chrétiens. Cette interdiction sera répétée, encore et encore, lors de différents conciles, comme à Orléans (541), au Premier concile de Mâcon en 581[14], Paris (633), Tolède (quatrième concile en 633), Szabolcs (1092), Gand (1112), Narbonne (1227), Béziers (1246).
    Après cette date, la nécessité d’une telle interdiction semble avoir disparu.

  28. Lorsque j’avais à peu près onze ou douze ans, j’ai eu l’occasion de voir un documentaire qui devait avoir été tourné en 1956 / 58 environ. Ces projections s’appelaient “Connaissances du monde”.
    Dans ce film on pouvait voir des arabes qui capturaient des enfants noirs pour les attacher a la place d’un âne, pour actionner une Noria.
    Si quelqu’un peut retrouver ce film, il mériterait de passer au journal

  29. comme quoi l honneur de dire la vérité transcende le dogme de la couleur de peau

  30. Hollande et l’esclavage des Noirs: juste avant il a été serrer la main au roi d’Arabie Saoudite.
    Chacun sait que l’Arabie n’a JAMAIS pratiqué l’esclavage; que Saint vincent de Paul ,’a PAS été capturé…

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