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France : Société

Marseille : les agresseurs d’une élève de CM1 ne sont pas poursuivis

Marseille : les agresseurs d’une élève de CM1 ne sont pas poursuivis

Le 7 juin, Synda, élève de CM1, a été la cible d’une véritable descente dans la cour de récréation du Square Michelet, une école élémentaire publique du 9e arrondissement de Marseille. Harcelée depuis plusieurs mois par des camarades de classe, l’élève avait été prise à partie pour une simple histoire de «paquet de bonbons» par un groupe de cinq élèves emmenés par un «meneur» de CM2.

Le garçon avait alors fondu sur la victime avec ses complices, la rouant de coups de poing et de pied avant de la faire chuter à terre. Alors qu’elle se trouvait au sol, les élèves s’étaient acharnés sur l’enfant, un agresseur sautant même à pieds joints sur sa tête «comme si c’était un ballon» selon des écoliers témoins de la scène. Synda avait même perdu connaissance quelques instants avant d’être conduite à l’hôpital. Les médecins lui avaient alors diagnostiqué un traumatisme crânien sévère associé à un syndrome de stress aigu.

Une plainte avait été déposée par la mère de la victime, plainte qui avait conduit à l’ouverture d’une enquête confiée au service local de police judiciaire (SLPJ) de la Division Sud de Marseille pour des faits de «violences en réunion» et de «harcèlement scolaire». Parmi les cinq élèves soupçonnés de l’agression, le «meneur» au comportement «inquiétant» a finalement fait l’objet d’une «retenue». Contre toute attente, le principal suspect a pu s’en sortir sans être inquiété. Ce dernier et les autres jeunes agresseurs de Synda ne feront pas l’objet de poursuites pénales, notamment en raison de leur jeune âge et de leur «irresponsabilité pénale».

Un revers particulièrement amer pour la fillette et sa mère, traumatisées par une agression qui laisse de nombreuses traces dans le quotidien de la famille. «Elle est entrée dans une dépression sévère après avoir subi un choc post-traumatique et elle est sous anxiolytiques. Elle n’arrête pas de faire des crises d’angoisse». Les harceleurs vivent à proximité directe de chez elle.

«Ma fille ne peut plus s’approcher de l’école. Je pensais que cela allait s’arranger, mais c’est de pire en pire. Ses psychiatres disent que tant qu’elle ne vivra pas un nouveau départ, elle ne pourra pas se reconstruire». «Elle se fait harceler en dehors de l’école. Cela a continué dans les centres commerciaux, aux abords de notre résidence. Les petits la narguent et se moquent d’elle».

La mère cherche donc à déménager. La victime est doublement victime.

Le «meneur» s’est vu infliger une simple «sanction» par la direction de son école : cinq jours d’exclusion de l’établissement. Merci à la justice française qui fabrique des criminels.

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8 commentaires

  1. Les criminels, au départ, sont nos législateurs… suivis par la soit disant justice et le ramassis de corniauds pleutres, lâches et couards qui constitue l’ Éducation dite nationale !

  2. Et les parents des agresseurs ? Pas responsables eux non plus ?

  3. Ce n’est pas l’éducation c’est la rééducation selon les méthodes staliniennes: mort aux faibles et sans défense c’est dire l’empathie de ces profs courageux et directeur!

  4. Il faudra juger sévèrement ces législateurs, juges, avocats, communiquants divers, …

  5. Mais pourquoi ces agresseurs ne s’attaquent jamais à des enfants de députés LFI?

  6. Et, comme d’habitude, c’est la victime qui doit déménager et changer d’école.
    Ce n’est pas très nouveau : ayant été l’objet de harcèlement d’un de mes professeurs pendant plus de 3 ans, de la 6ème à la moitié de la 3ème, entre 1966 et 1969, c’est finalement moi qui ai dû changer d’établissement en cours de mon année de 3ème.
    Et le professeur n’a fait l’objet d’aucune forme de sanction.

  7. Bonsoir
    Heureusement que le harcèlement est une cause nationale pour nos ministères selon la presse, les numéros verts et autres flyers affichés partout dans les écoles.

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