Martine Aubry a écrit aux sites internet qui propageaient des rumeurs sur son mari, l'avocat Jean-Louis Brochen, le présentant comme islamiste, pour leur demander de retirer ces allégations, faute de quoi elle porterait plainte. Elle soupçonnerait la droite de colporter ces rumeurs.
Mais Caroline Fourest, dans son ouvrage La tentation obscurantiste, publié en 2005, a écrit aux pages 116 et 117 (via ici) :
"Mais les concessions aux revendications islamiques existent surtout à Roubaix, le « beau jardin de l’islamo-gauchisme » comme l’ont rebaptisé des militants des Maghrébins laïques. Là-bas, la gauche plurielle dépend en grande partie du score des Verts. Or, la section Verts de Roubaix est aux mains de deux proches de Tariq Ramadan : Siham Andalouci, de Présence musulmane, et Ali Rhani, du Collectif des musulmans de France. (A noter que Ali Rhani est sur la liste européenne des Verts ). Le chef de file aux élections, Slimane Tir, défend lui aussi Tariq Ramadan, Une Ecole pour tous et les Indigènes de la république. Autant d’initiatives relayées sur le site Internet des verts de Roubaix, mais aussi par le biais d’un centre de réflexion : Rencontre et dialogue. Il s’agit essentiellement d’animer des conférences pour mettre en contact les prédicateurs fondamentalistes – Tariq Ramadan et Hassan Iquioussen – et la jeunesse de Roubaix. Au grand dam des Maghrébins laïques, qui ne supportent plus de subir les effets secondaires de cette propagande. L’un d’eux, Messaoud Bourras, ne voit plus ses enfants parce que sa femme ne le juge pas « assez bon musulman ». Il se bat contre l’influence des islamistes dans sa ville et s’illustra dans campagne contre la venue de Hassan Iquioussen –le prédicateur décrivant les juifs comme le « top de la félonie »- à l’invitation de Rencontre et dialogue. Quitte à rencontrer l’hostilité de la gauche locale. Pour s’être ému dans un journal local du fait que la municipalité soutienne « une association qui s’adonne ainsi au négationisme », Messaoud Bourras est aujourd’hui poursuivi en justice par Rencontre et dialogue et leur avocat, Jean-Louis Brochen."