Le RN, qui passe son temps médiatique à dire qu’il ne reviendra pas sur ce qui a été fait sur le plan sociétal et dont on se demande si, une fois au pouvoir, à part s’occuper des chats écrasés, il osera réformer la France, ferait bien d’écouter la teneur des discours sur l’immigration tenus par des gens de gauche :
Je me délecte de ces images d archives des années 80 . Même les socialistes et les communistes avaient des discours plus durs que le RN aujourd’hui . A l époque , les socialistes étaient au pouvoir et les communistes avaient plus de 20% aux élections . Les français voulaient d… pic.twitter.com/AxJp13Ip12
— Patricio Andolini 🇨🇵🇮🇹 🇮🇱 ⚡️PFM Soutien FDO⚡ (@Corleone040480) September 23, 2024
Irishman
Où est le temps où un Roger Holeindre tonnait pour dénoncer les dérives de notre pauvre cher vieux pays ?
Garde67
Une fois de plus, on s’étonne (ou scandalise) des renoncements et du changement de posture de tel ou tels hommes ou femmes politiques ou de tels partis politiques. Ou encore, des “évolutions” sociétales avec lesquelles il faudrait s’accommoder au risque de passer pour un affreux conservateur fasciste.
Je le redis encore une fois, la politique, la vraie, n’existe plus. Ce n’est qu’idéologies sans cesse recyclées. Les partis politiques sont des organisations qui fabriquent de la passion (dixit Simone Weil dans “Note sur la suppression des partis politiques”) et des écuries qui préparent des poulains pour la course aux élections. Déjà, on se bouscule au portillon pour l’élection présidentielle de 2027.
Ce qui est fondamentalement en jeu : c’est la légitimité et la source de celle-ci.
Si l’on recherche la légitimité seulement vers le bas, c’est-à-dire le peuple, avec le moyen du suffrage universel, alors c’est la porte ouverte à tous les désirs les plus fous. Chacun revendique un droit, y compris celui de tuer (avortement, euthanasie), de s’associer (mariage homosexuel). C’est donc le règne de l’individualisme ou du communautarisme. Le populisme, en ce cas, est une imposture, car il laisse le peuple à la merci de ces instincts les plus vils. Un peuple laissé à lui-même n’est rien d’autre qu’une somme d’individus qui erre sans berger, sans but, et sans vrai idéal. Dans ces conditions, le peuple s’égare. Mais il faut bien à un moment donné canaliser le peuple, y compris par la répression parfois sanglante. La légitimité est arrachée au peuple pour être confisqué par l’État. L’État devient l’ennemi du peuple. C’est un cercle vicieux qui se constitue. C’est la situation actuelle.
En revanche, si l’on recherche la légitimité vers le haut, autrement dit Dieu, alors une perspective commune s’ouvre à tous et à chacun. Le peuple, en ce cas, devient une nation, laquelle est une communauté de familles. La famille étant la base et le socle de la société telle que Dieu l’a voulue à l’origine et que, à maintes reprises, Il l’a rappelé par ses prophètes et par Son Fils, Jésus-Christ. La politique y trouve là sa justification, sa grandeur et son efficacité. L’État, soumis lui-même à la divinité, devient l’ami du peuple et se met à son service.
L’homme est un être religieux par naissance et donc par nature. C’est cette nature divine et non pas seulement humaine que la politique doit servir. En cela, il n’y a pas de risque à des changements d’attitude ou de position. Mais une constante préoccupation pour l’homme et pour la femme, éternellement liées entre eux et à Dieu qui les a créées.
La laïcité, qui ne veut rendre qu’à César et rien à Dieu qu’elle ignore, est nulle. Or, tous les partis politiques sont en extase devant cette idole républicaine. Malheur à celui qui ne communie pas à cette liturgie païenne. Ce “catéchisme” ne peut conduire qu’à fabriquer des esclaves et accessoirement des terroristes.
Il serait grand temps d’ouvrir le seul et le vrai Catéchisme de l’Église catholique pour rendre à Dieu ce qui lui appartient, ce qui n’exclu en rien le devoir de rendre à César ce qui lui revient.
Il faut croire à la politique à condition que celle-ci recherche sa légitimité dans le Ciel pour se mettre au service de la terre.