Lu dans Le Monde :
"C'est devenu un rituel : chaque année depuis 2000, le médiateur de
l'éducation nationale et de l'enseignement supérieur remet aux
ministères concernés un " bilan d'activités " – sorte de synthèse
annuelle des réclamations émanant du terrain, des personnels autant que
des usagers de l'école. Une remontée de tout ce qui mécontente, irrite,
émeut dans le fonctionnement du système scolaire et universitaire.Dans
la pile des quelque 10 000 lettres reçues en 2012, un sujet a attiré
l'attention de la médiatrice, Monique Sassier : l'enseignement privé "
hors contrat ". Une galaxie d'écoles et d'établissements secondaires ou
supérieurs accueillant " au moins " 140 000 jeunes,
estime-t-elle. A la différence du privé " sous contrat " avec l'Etat,
ces établissements ne reçoivent aucune subvention mais possèdent une
autonomie quant aux programmes et à la pédagogie. Le secteur est en " développement rapide ", mais insuffisamment surveillé par l'Etat, peut-on lire dans le rapport rendu public jeudi 30 mai. […]Ses préconisations : clarifier les relations entre le " hors contrat " et l'Etat, perçues comme " floues et incertaines ". Définir
une habilitation ou un label unique, permettant de reconnaître les
écoles et établissements privés " certifiés " par l'institution pour
leur sérieux et leurs débouchés professionnels. […]"
Quand l'Etat va-t-il se pencher sur les dérives de l'enseignement public ?