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France : L'Islam en France

Menace terroriste sur la France

Dans une note de synthèse datée du 16 décembre, l’Unité de coordination de la lutte antiterroriste (Uclat) qualifie la menace terroriste de "particulièrement élevée". L’UCLAT voit en effet plusieurs signes d’inquiétudes justifiant cette menace :

7 Français sont morts en Irak, dont 2 en kamikazes, 13 autres sont partis se battre au côté des insurgés, 2 sont incarcérés sur place et 14 en France. L’acheminement vers l’Irak s’est fait "en dehors de toute filière structurée, donc identifiable". L’UCLAT souligne la jeunesse et la conversion très rapide des candidats. Le ralliement du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) au djihadisme international. Assurant que le GSPC a fait allégeance à Al-Qaida en septembre 2003, l’Uclat rappelle que Abdelmalek Droukdal, "son nouvel émir", a désigné la France, il y a deux mois, comme étant "l’ennemi numéro 1" de l’islam.

Le réseau de recrutement dirigé par Safé Bourada, démantelé fin septembre, était composé de "délinquants de droit commun convertis à l’islam au cours de leur détention, qui étaient chargés du financement du groupe par des extorsions de fonds, des vols à main armée et le clonage de cartes bancaires". En outre, "Notre pays est un des plus critiqués par la mouvance islamique dans le monde". La présence d’un contingent militaire en Afghanistan est mal vue. La France serait accusée par la presse pakistanaise de "pervertir la jeunesse afghane" et d’être un allié des Etats-Unis (structure opérationnelle bilatérale Alliance Base). L’adoption de la résolution 1559 par l’ONU contre la Syrie figure parmi les neuf motifs de frapper la France "avancés par l’opérationnel syro-espagnol d’Al-Qaida, Mustapha Nasar Setmarian, dans un communiqué diffusé sur Internet le 1er décembre".

Depuis 2002, le nombre de personnes liées à l’extrémisme islamique qui ont été placées en garde à vue pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste" a augmenté de façon spectaculaire. Enfin, l’Uclat s’inquiète des risques de récupération des violences urbaines. Ces événements sont "de nature à encourager certains jeunes délinquants acculturés, sans repères et en quête d’identité à se tourner vers l’islamisme radical et le djihad, qu’ils n’auront aucun scrupule à mener à l’encontre d’une France qu’ils accusent de les rejeter".

Michel Janva

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