Lu sur Gènéthique :
"Un couple canadien a demandé à la mère enceinte de leur enfant d'avorter lorsqu'ils ont appris que celui-ci était probablement atteint de trisomie 21. La mère porteuse était toutefois déterminée à mener la grossesse à terme. Cela a provoqué des questions épineuses au sujet du contrat qu'ils ont passé. Aucun des trois n'avaient envisagé ce scénario avant la grossesse. […] Jusqu'à présent, il apparaît qu'aucun contrat de gestation pour autrui n'a encore été contesté devant une cour canadienne, les transactions s'effectuant dans une sorte de no man's land légal. Dans trois cas toutefois, les mères porteuses ont gardé l'enfant et l'élèvent après que les couples canadiens demandeurs ont divorcé et fait marche arrière dans leur projet d'enfant. […]
Larry Kahn, avocat spécialisé dans la reproduction assistée, explique qu'habituellement, dans ces affaires, les parents sont déliés de leur responsabilité quand un handicap est décelé ou si la mère porteuse refuse d'avorter. Il doute que l'Etat s'engage pour réguler ces conflits."
C.B.
La lecture de l’article en lien (visiblement une compilation de plusieurs sources) montre à quel point la réification de l’enfant à naître est banalisée:
bébé non-“zéro-défaut” = Untermensch
m
Pauvre petit bébé! Que les hommes sont égoïstes et cruels et que ceux qui ont voté ces lois faites pour rapporter de l’argent aux marchands (l’industrie de l’enfant à tout prix ou de pas d’enfant) sont ignobles.
Nous sommes vraiment dans un monde des fausses idoles comme rappeler tout récemment pas le Saint Père.
Mais c’est ce petit bébé qui doit être réveiller notre conscience pour dire non à toutes ces lois scélérates qui protègent les riches et les puissants et non l’inverse.
CV
A lire sur le sujet l’excellent livre de Sylviane Agacinsky “Corps en miettes”.
Une reflexion philosophique sur le sujet, facile à lire et très sérieuse.
Robert Marchenoir
On serait tenté de rire si le sujet n’était tragique.
“Aucun des trois n’avait envisagé ce scénario avant la grossesse.”
C’est sûr que ce n’était absolument pas prévisible… L’étonnant aurait été que cela n’arrive pas un jour.