En Irlande, une première juridiction a estimé que la mère génétique avait le droit de figurer sur l’acte de naissance comme mère légale des enfants, en se fondant sur le lien biologique entre eux et en tenant compte de l’intention des parties. C’est le gouvernement irlandais qui a contesté ce jugement au motif que la mère qui accouche est en droit considérée comme la mère légale, hormis le cas d’adoption. La Cour suprême a suivi l’avis du représentant du gouvernement par 6 voix contre 1.
En Italie, la Cour de cassation a décidé qu'un enfant né d'une mère porteuse (payée 25000€) en Ukraine ne pouvait rester auprès de ses parents italiens et devait être adopté par une autre famille. La Cour suprême rappelle que
"la loi italienne prévoit que la femme qui accouche est la mère et que la même loi contient une interdiction formelle, renforcée par une sanction pénale, de la gestation pour autrui".