Jeudi, le gouvernement de la région de Castille-et-León en Espagne a annoncé une série de mesures pro-vie : défense des médecins invoquant leur objection de conscience pour refuser de pratiquer un avortement, écoute des battements du cœur du fœtus…
La région est dirigée par une coalition entre le Parti Populaire (PP) et le parti Vox. Le vice-président Vox de la région, Juan García-Gallardo estime qu‘« il s’agit de mesures pro-vie » qui, si elles « permettent d’empêcher ne serait-ce qu’un avortement », auront « valu la peine », assurant que ces mesures ont été convenues avec le PP.
Ces mesures ont créé une inévitable polémique autour de l’avortement, qui prend un relief particulier à moins d’un an des élections législatives. Des sondages placent le PP, plutôt frileux sur ce sujet, en bonne position pour remporter ce scrutin, prévu pour fin 2023. Et le PP sera sans doute contraint de s’allier avec Vox afin d’obtenir une majorité parlementaire leur permettant de gouverner.