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MeToo des armées : une offensive pour déconstruire la seule institution qui tienne encore debout en France?

MeToo des armées : une offensive pour déconstruire la seule institution qui tienne encore debout en France?

Un fait divers, sur lequel la Justice s’est pourtant prononcé, est exploité actuellement dans les médias pour discréditer et salir les armées françaises. Relayée et amplifiée par une députée macroniste de la première heure, Laetitia Saint-Paul, elle-même saint-cyrienne quelques années avant de rejoindre l’assemblée nationale en 2017, cette affaire hors norme est utilisée par Libération pour s’attaquer une fois de plus au conservatisme des armées :

Mais il existe un sexisme ordinaire qui les touche toutes, dans les représentations comme dans les pratiques (…) le sujet n’est pas assez pris au sérieux dans les armées (…)

La sociologue Camille Boutron déclare avec une mauvaise foi évidente :

“Il existe une masculinité hégémonique dans l’armée, autour d’un idéal guerrier d’autant plus marqué que l’armée française se veut opérationnelle : elle est là pour la défense, mais se pense aussi projetée sur des théâtres d’intervention à l’étranger. Face à cet idéal, on entend encore dire que mettre des femmes au combat serait l’assurance d’un chaos total. Le problème est donc structurel (…)

Au plus haut niveau de la hiérarchie, on trouve évidemment des militaires conservateurs, tradis, cathos, qui se réclament d’une tradition où la femme ne travaille pas et est mère d’une famille nombreuse. Ils ne veulent pas la voir en treillis, couteau entre les dents. Ce n’est pas la majorité du personnel, mais c’est un groupe assez puissant pour peser sur l’ensemble de la culture militaire”.

En raison de la sensibilité idéologique du sujet, il est très difficile pour les chefs d’état-major de leur envoyer à la figure certains arguments pourtant évidents.

Contrairement à ce que déclare cette sociologue, visiblement pas très au fait de la vraie vie opérationnelle, certaines fonctions ne sont pas accessibles aux femmes ou plus difficilement en raisons des différences physiques naturelles entre les hommes et les femmes. Ainsi, on trouve moins de femmes dans les fonctions combattantes comme les forces spéciales ou l’infanterie ou dans certaines spécialités très physiques comme les parachutistes ou les chasseurs alpins.

Si cette psychologue était honnête, elle se battrait pour une vraie égalité entre les hommes et les femmes au sein des armées et demanderait d’abolir des barèmes de sport différenciés, notamment pour le contrôle annuel de la condition physique du militaire (voir ici ).

Ainsi, quand la députée, ex-capitaine, Laetitia Saint-Paul a intégré la prestigieuse école des officiers de Saint-Cyr, elle a bénéficié de barèmes différenciés. A niveau universitaire équivalent (mêmes notes à l’écrit), les femmes bénéficient de barèmes très avantageux pour intégrer cette école. Pour obtenir un 20 sur 20, un garçon doit effectuer 17 tractions et 50 abdo, contre seulement 12 et 45 pour une filles ; un garçon doit nager 50 mètres en 29”6 et une fille aura le droit à 36”2. Par conséquent, certains garçons plus forts physiquement échouent aux concours des grandes écoles d’officiers pour laisser intégrer des femmes. Et pourtant, l’institution militaire est censée leur confier en sortie d’école les mêmes postes avec les mêmes exigences physiques.

Si les femmes veulent avoir accès aux mêmes métiers militaires que les hommes, ne doivent-elles pas avoir les mêmes capacités ? C’est peut-être une des raisons pour lesquelles 90% des personnes travaillant dans le BTP et 80% des ouvriers sont des hommes…ce qui ne semble pas déranger nos féministes. Mais quand il s’agit de détruire l’armée française, il y a du monde pour bavarder et cracher dans les médias.

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6 commentaires

  1. C’est le discours qui était tenu en Ukraine il y a encore 2 ans… Aujourd’hui, 95% des personnels engagés dans le conflits sont des hommes, et plus spécifiquement sur le front ce chiffre est de 99,5%…

    La vérité rattrape toujours les abrutis du wokisme, le problème, c’est qu’eu égard le niveau de leur connerie, le rattrapage est violent ! J’attends donc, sagement, mais avec délectation, la bascule, qui de toutes les façons s’opérera, car quand un “élu de la république” déclare : “Il existe une masculinité hégémonique dans l’armée, autour d’un idéal guerrier”, on voit bien l’indigence intellectuelle de ces gens… Heureusement que cette hégémonie existe, sinon, une armée de (…) ne servirait pas à grand chose….

  2. en attendant les “humains” de synthèse, androgynes (éventuellement), la force musculaire est masculine, on peut tourner le fait comme on veut (grand, fort et bête étant le pendant), donc, partout où cette force est nécessaire, sinon primordiale, les hommes sont en majorité, sinon en exclusivité, avec quelques viragos (d’où vient ce mot ?) Voilà, aussi simple que ça… Il y a quelques années, la RDA (démocratie populaire) a produit des nageuses performantes…pas très féminines

  3. La femme est faite pour donner la vie, et pas pour la supprimer ! Par conséquent les femmes n’ont rien à faire dans les armes dites de choc (infanterie, ABC, paras, commandos), ni d’appui (artillerie, génie)…
    Les autres armes, dites de soutien (transmissions, train, matériel…) devraient être les seules, avec les troupes de santé et l’administration, à leur être ouvertes…

    Idem pour les avions de combat, les engins blindés, et les navires de combat… ce n’est pas une question de capacité (puisqu’elles réussissent le cursus de formation des écoles militaires), mais une question de dignité et de respect pour les femmes, selon moi.

  4. Dans la mesure où le cursus est adapté, on peut tout de même se poser la question de la capacité.
    Aujourd’hui, pour grimper les échelons dans l’armée, il est nettement plus avantageux d’être une femme.

  5. C’est tout simple, elles n’ont rien à faire dans l’armée si ce n’est éventuellement comme toubibs ou infirmières, d’ailleurs eells n’ont rien à faire ni dans la police ni dans la gendarmerie, il y a suffisamment de places ailleurs où elles pourront “s’éclater” et surtout en étant mères de familles car quoiqu’en disent nos charlots de la politique la femme n’est pas égale à l’homme

  6. “les chefs d’état-major ne peuvent pas lui envoyer à la figure certains arguments pourtant évidents”
    Bien sûr que oui ils peuvent…. mais certains en ont autant que certaines malheureusement…
    Ceci dit, lorsque j’étais dans les paras, j’aurais apprécié avoir Mme St-Paul avec moi la nuit pour m’aider à porter mon sac ou même le jour pendant les ” 8 kils ” avec sac de 11kg sur le dos arme et casque à courir en moins de 50’…
    Mais je n’avais que mon ange gardien, mes potes….et St Paul.

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