L’évêque de Metz organise une nouvelle fois une techno parade dans une des églises dont il a la charge. Il aurait été mieux inspiré de préparer sérieusement le synode auquel Benoït XVI l’a convoqué. Il semblerait qu’il soit à mettre sur les rangs des mauvais élèves du synode, qu’il aura sans doute du mal à suivre.
En effet, il n’appartient pas qu’aux laïcs de lire le fameux "instrumentum laboris" que chaque évêque a le devoir de lire et de méditer avant de partir à Rome pour l’ouverture du synode dans quatre jours.
On y retrouve au paragraphe 64 le passage suivant :
"Dans les réponses, on peut remarquer un certain souci quant à la destination assez fréquente des églises à des usages profanes, tels que concerts et activités théâtrales qui ne sont pas toujours d’inspiration religieuse. La liturgie de la consécration de l’église rappelle que la communauté offre le temple entièrement au Seigneur, et qu’il ne peut donc pas être destiné à des usages différents de celui pour lequel il a été consacré".
Il y a un moment où la lecture la plus simple des textes de l’Eglise coupe court à toute tentative de discussion et devrait susciter une humble obéissance.
La méconnaissance coupable entraîne la désobéissance immédiate. Quant à l’imagination artistique, elle devrait être orientée vers son domaine propre : le respect de la liturgie et des lieux saints. Cela aussi, c’est dans instrumentum laboris.
Pour éviter de prendre des leçons, il faudrait déjà les apprendre.