Monseigneur Auza, nonce apostolique, observateur permanent du Saint-Siège, est intervenu aux Nations unies à l’occasion d’un événement intitulé « Protections sociales pour les femmes, les filles et toutes les personnes qui ont le syndrome de Down ». Il a protesté contre les pays qui, sous couvert d’« éliminer le syndrome de Down », éliminent « les personnes atteintes du syndrome de Down », et contre « certains membres du système des Nations Unies » qui, « malgré la Convention relative aux droits des personnes handicapées » et « malgré l’engagement déclaré de l’Assemblée générale des Nations Unies », sont « complices de ce génocide ». Citant le Professeur Jérôme Lejeune, ayant découvert la cause du syndrome de Down en 1958 :
« La médecine devient une science folle quand elle attaque le patient au lieu de combattre la maladie »
Il a également observé qu’il n’existe
« aucune protection sociale pour les personnes dont le diagnostic établi dans le sein maternel révèle qu’ils ont un troisième chromosome 21 » et « leurs besoins particuliers sont souvent largement négligés, notamment par une communauté internationale qui s’est engagée à ne laisser personne en arrière ».
« 99 % des personnes atteintes du syndrome de Down se disent satisfaites de leur vie, 97 % aiment ce qu’elles sont ». « 99 % de leurs parents ont dit qu’ils aimaient leur enfant atteint du syndrome de Down, et 79 % ont dit que leur vision de la vie est plus positive à cause de leur enfant ». « Nous pourrions même dire que les enfants atteints du syndrome de Down et leurs familles font tout simplement partie des groupes de personnes les plus heureuses – et le monde est plus heureux grâce à eux ».
Il a ainsi invité à « travailler non seulement à bâtir une société qui les inclut, mais qui les aime et bénéficie de leur présence et de tous leurs dons ».