L’évêque de Saint-Denis, diocèse où il n’y a pas de messe selon le missel de 1962 autorisée, accueille le Motu Proprio :
"Au moment de partir à Lourdes […], j’apprends que ce samedi sera publié le décret (motu proprio) du Saint-Siège sur l’usage du Missel de 1962 (en latin), élargi aux prêtres et aux communautés qui le désirent pour nourrir leur vie de foi. Le Missel dit de Paul VI, en usage depuis le Concile Vatican II, reste la forme ordinaire de la prière de l’Eglise. Le Pape Benoît XVI a tenu à écrire à tous les évêques pour expliquer le sens de sa décision, et je compte bien prier à Lourdes pour m’intérioriser en profondeur à cette parole fraternelle du successeur de Pierre.
A mon retour, après le 9 juillet, je vous écrirai à nouveau pour vous donner quelques indications, dont je ne dispose pas encore ce jour, et dire comment nous préparer à recevoir ensemble ce texte. D’ici là, la presse va sans doute parler largement de cet événement. Je vous demande de ne pas vous inquiéter. […] [L]e décret qu’il nous donne sur la célébration de la Messe répond à une même intention [que la lettre aux catholiques chinois] : l’unité dans la communion entre catholiques de sensibilité différente.
Ne nous disputons pas autour de l’Eucharistie, sacrement de l’unité dans le Christ ! Je souhaite de tout mon cœur qu’au contraire nous saisissions l’occasion pour nous rassembler nous aussi dans la bienveillance mutuelle et le même amour du Christ livré pour le monde."