Interpellé par un lecteur à propos de la vente de reliques à Alençon, le délégué épiscopal à l'information du diocèse de Sées précise que Mgr Habert n'approuve pas ce type de vente mais qu'il ne peut rien y faire.
"En fait il y a une salle des ventes dans l'Orne qui propose régulièrement ce type de vente et qui de ce fait a une notoriété qui dépasse les limites du diocèse et même de France. Le commissaire priseur a d'ailleurs un nombre croissant de communautés, des orthodoxes, des représentants des église d'Europe centrale décimées et pillées par 50 ans de communisme qui viennent pour redonner à ces reliques leur destinations initiales.
Le diocèse a déjà fait des recommandations aux prêtres et aux congrégations religieuses pour que les premiers veillent bien, dans leurs testaments, à ce que les objets de culte souvent offert au moment des ordinations soient légués au diocèse et non aux familles au moment de leur décès, que lorsqu'une congrégation ferme une communauté en un lieu l'on prenne des dispositions pour que les objets et plus encore reliques ne finissent pas dans les circuits ''commerciaux'' ne serait-ce que suite à des négligences. Car après le décès, c'est le droit civil qui s'applique et non le droit Canon et les évêques n'ont plus aucune marge d'intervention possible sauf à partager la tristesse des croyants affectés par un tel aboutissement.