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L'Eglise : Vie de l'Eglise

Mgr Pascal N’Koue sur le Forum catholique

Mgr Pascal N'Koue, évêque de Natitingou au Bénin, a accepté de répondre aux questions des liseurs du Forum Catholique. Extraits :

"Au Bénin, l’évangélisation systématique a commencé en 1861, et à Natitingou en 1941, pendant la 2° Guerre mondiale. La religion catholique venue récemment est plutôt en plein essor. Pour son action constante au service des populations pauvres, l’Eglise est bien perçue, même par des personnes d’autres confessions religieuses. Le clergé est jeune, quelques dizaines au début des années 70, et aujourd’hui 937 prêtres. Nos séminaires sont pleins. Mais les problèmes ne manquent pas et ne manqueront jamais."

"Dans mon diocèse, je ne pense pas que l’islam progresse beaucoup. Ce qui est sûr, nous manquons d’agents pastoraux (prêtres, religieux (ses), laïcs bien formés pour accueillir et encadrer tous ceux qui frappent à la porte de notre Eglise pour y entrer. On agrandit les chapelles, on construit de nouvelles maisons de Frères et Sœurs, on multiplie les salles polyvalentes et les salles de catéchèses. Ce n’est jamais suffisant. Et pourtant les musulmans, nos frères, sont arrivés à Natitingou bien avant les missionnaires de Lyon (Pères de la Société des Missions Africaines). Ce que je trouve beau, c’est le caractère pacifique des deux communautés."

"Une inculturation liturgique qui ne favorise pas notre union à Dieu c’est du folklore. Les rythmes africains, je les aime. Mais il faut les travailler avant de les introduire dans la liturgie. Ce n’est pas le rite qui prescrit le bruit et le défoulement, mais les personnes peu portées au recueillement, au silence sacré, au mystère, à la dignité de la célébration elle-même. Chez les moniales cisterciennes de Parakou, on utilise le tam-tam, et c’est divin. J’ai dû écrire une plaquette, « Le ciel sur la terre » pour aider les chorales à distinguer les chants d’animation religieuse du chant sacré liturgique. "

Addendum : on peut retrouver l'intégralité sur le blog de XA.

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8 commentaires

  1. Par pitié ! Arrêtez avec cet abominable “liseur” !

  2. Je précise que le substantif “liseur” fait bien partie du vocabulaire français.
    Et sinon, vous en avez pensé quoi ce cet entretien, mon Sergent ?

  3. euh ! XA, “Mon sergent” ne fait pas partie du vocabulaire français, mais il faut utiliser “sergent” tout court… ;-^)>

  4. ce qu’on oublie de dire c’est que le Bénin est la patrie du Vaudou (religion nationale)
    qui a constitué le meilleur rempart contre l’Islam

  5. D’après le dictionnaire de l’Académie française (en ligne sur leur site), un liseur est une “personne qui se livre passionnément à la lecture”. L’usage de ce terme suppose donc que chaque personne qui fréquente le FC est un passionné de lecture. Le terme lecteur me semble plus approprié, sinon, autant utiliser “carrosse” pour parler d’une charrette ou “manoir” pour désigner une simple maison. A force de substituer les mots entre eux, on perd le sens des nuances, comme par exemple le fait d’utiliser “malentendant” pour sourd.
    Pour autant, bravo pour le FC !

  6. Mais… précisément, ce terme est une invitation à la passion de la lecture !
    Pour revenir à des considérations plus sérieuses, et si nos hôtes du Salon Beige m’y autorisent, je me permets de vous indiquer que j’ai reproduit l’intégralité de cet entretien avec les intervenants (!) du Forum Catholique à l’adresse suivante : http://agoramag.over-blog.org/article-entretien-avec-mgr-pascal-n-koue-49478076.html
    J’ai la faiblesse de penser que cela mérite d’être lu… avec passion !
    XA

  7. Les Musulmans “nos frères”… Si c’est parce qu’ils sont des êtres humains, je veux bien. Mais si c’est à cause d’une quelconque parenté religieuse, non. L’Eglise ne reconnaît traditionnellement que deux catégories de non-chrétiens : les Juifs et les Païens. Les Musulmans ne sont pas chrétiens ; ils ne sont pas juifs ; donc ils sont païens.

  8. Je trouve plaisant que XA se réclame de la langue française quand, non content de donner à “liseur” un sens qu’il n’a jamais eu, il invente l’atroce “lisu” (participe passé du verbe “lidre” ?) Défendre la tradition, ça commence par ne pas martyriser la langue française, ni les yeux des lecteurs du FC – et du Salon Beige…

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