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L'Eglise : L'Eglise en France

Mgr Vingt-Trois avait rappelé que la délinquance se développe surtout dans les banlieues de l’immigration

Brice Hortefeux a invité le Cardinal Vingt-Trois pour régler la polémique sur les Roms. C'est l'occasion de relire l'entretien que l'archevêque de Paris a donné le 12 août à RTL :

"Vous avez été nommé par Benoît XVI, membre du Conseil Pontifical pour la Pastorale des Migrants, que vous inspire notamment les mesures concernant les Roms et les Gens du voyage ?

Je pense que ce sont des mesures qui sont d’une certaine façon d’une grande continuité. Car dans tous les villages de France, depuis des décennies, pour ne pas dire des siècles, les Gens du voyage et les Roms (enfin à l’époque on ne les appelait pas des Roms) ont été la bête noire des maires et des populations.

RTL : Et vous le regrettez ?

Je le regrette mais c’est comme cela. Cela veut dire qu’il y a un phénomène d’anxiété, de peur à l’égard de celui qu’on ne connait pas, de celui dont on ne sait pas d’où il vient, celui dont on ne sait pas où il va, mais là aussi on ne peut pas développer une culpabilité générique. Il n’y a pas des Gens du voyage qui sont coupables parce qu’ils sont « Gens du voyage », il y a des Gens du voyage qui sont dans des situations peut-être plus instables que d’autres, dans lesquelles la délinquance peut se développer mais elle se développe aussi dans les banlieues françaises où il n’y a pas de Gens du voyage.

RTL : La peur de l’autre, monter les uns contre les autres, ce n’est pas précisément le message de l’Evangile ?

Ce n’est pas le message de l’Evangile et ce n’est pas le message d’une société civilisée. Une société civilisée suppose d’avoir une stabilité des relations, une stabilité des liens, s’il n’y a pas de stabilité dans les liens familiaux il n’y a pas d’éducation, s’il n’y a pas de stabilité dans les liens sociaux il n’y a pas de vie civilisée et c’est sur ce travail de cohésion et de stabilité que l’on doit investir nos efforts."

Le nomadisme des Gens du voyage ne favorise donc pas leur civilisation. On note aussi cette petite phrase d'entrée :

"Je crois qu’il est difficile de nier qu’il y a un rapport entre l’immigration et la délinquance".

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2 commentaires

  1. Non, il n’y a pas de rapport entre l’immigration et la délinquance, mais entre l’immigration de certains étrangers et la délinquance. Car tous les immigrés ne sont pas hostiles à la France. Tous les immigrés n’ont pas la stupidité de mépriser la culture qui a permis à notre pays d’être moins misérable que ceux qu’ils ont dû quitter. Cette répugnante bassesse est typique d’une certaine sorte d’immigrés, et je n’ai pas à préciser laquelle car tout le monde sait bien de qui je veux parler. Les Roms ne sont pas des cadeaux pour la France, mais ce ne sont pas non plus des fous furieux comme ces gens qui font le mal pour être agréables à leur dieu. Si l’on veut parler de rapports avec la délinquance, il faut parler d’abord d’une soi-disant religion qui pousse ses adeptes à haïr les valeurs sur lesquelles est fondée notre civilisation. Entre cette secte et la délinquance, le rapport est tellement étroit et indissoluble qu’elle devrait être considérée elle-même comme une association de malfaiteurs. Si notre pays était débarrassé de cette gangrène, tous ses problèmes ne seraient pas résolus, mais nous serions en bien meilleure position pour attaquer ceux qui restent.

  2. D’accord avec Gustave Minet.
    Une certaine gauche aujourd’hui, comme une certaine droite par le passé (déjà en dehors de cette affaire des Roms) se croient très fûtées de rappeler à Nicolas Sarkozy et à ses ministres -Estrosi, Besson…- leurs origines “étrangères”. Ridicule !
    Ce ne sont point les ex-hongrois ni les grecs ni les italiens,…. ni ces malheureux 15000 de Roms qui posent problème dans ce pays, on le sait très bien.
    Encore une fois, on essaie de camoufler le coeur du problème en alignant les européens sur le même plan des soi-disant “étrangers” (et les gens tombent dans le panneau sans réfléchir!) pour ne pas nommer ces autres, les vrais “autres” qui posent problème et dont on a si peur que l’on ne veut même pas prononcer leur nom ! On se croirait en plein Harry Potter où il y en avait justement un dont on craignait de prononcer le nom.
    On se trompe de cible avec les Roms, on se trompe de cible en traitant Sarko et ministres d'”étranger” d’origine…A ce train, que dire de Louis XVI qui était moitié saxon, un quart polonais et le reste mélange d’espagnol et du germanique, avec une pointe italienne ? Sans oublier des ministres Necker, Mazarin et maintes autres. Le problème n’est pas là, il faudrait encore avoir le courage pour se l’avouer.
    Par ailleurs, au lieu de continuer cette farce des expulsions/retours/reexpulsions à mainte publicité, il vaudrait mieux consacrer l’argent à reinstaurer le respect et la discipline dans les écoles, car c’est là que la politique sécuritaire efficace commence; tout se joue dans la première enfance.

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