Cela semble être une réelle surprise pour ces chercheurs : le cannabis rejoint le tabac au rang des accusés du cancer du poumon. Une étude publiée par le Journal Européen de Pneumologie met en lumière le fait que, à consommation égale, cette drogue est même plus toxique que le tabac.
"un joint serait de ce point de vue équivalent à une vingtaine de cigarettes"
Selon le docteur Mercier-Guyon, "le problème vient du fait que des gens ayant pouvoir de parole et autorité l’ont qualifié de "drogue douce".
Il est grand temps que les mêmes grands pontes de la recherche acceptent l’idée que les "gens ayant pouvoir de parole et autorité" et diffusant l’idée que l’avortement est un progrès, se trompent également. L’avortement tue !
Vince
J’aime ces gens. Sincèrement. Ils me permettent de sourire!
Que le cannabis seul soit plus nocif ou non que le tabac seul est une chose.
Seulement, on fait rarement un joint avec uniquement du canabis dedans, on le mélange à du tabac. Oser penser que l’ajout de canabis à du tabac réduirait la nocivité de l’ensemble m’aide à me dire que finalement, je ne suis peut-être pas le plus stupide du monde.
Et puis … “douce” ou “dure”, il n’en reste pas moins que c’est une drogue.
Xtophe
Certes… Mais le cannabis n’est pas seulement 20 fois plus nocif que la cigarette. La cigarette n’altère pas les capacités intellectuelles contrairement au cannabis.
Je soupçonne ceux qui font le parallèle entre cigarette et cannabis de vouloir légaliser le second en dépit du fait qu’un pétard équivaudrait à un paquet de clopes. Car les autres effets induits par la consommation de la drogue – même en quantité raisonnable (si je puis dire) – sont mis sous silence.
L’usage du tabac ne fait que détruire les organes respiratoires : larynx, poumons… Le cannabis démolit le cerveau. Et la dépendance à cette drogue est bien plus sévère que la dépendance à la nicotine.
Eric
Le gros problème c’est que le trafic de drogue est instrumentalisé par les Etats.
Serval
Sans oublier votre conclusion à propos de l’avortement, il est à souligner que l’Etat, de manière générale, est prompt à édicter des règles d’interdiction et est tout aussi performant dans le manque d’observation:
– utilistaion de psychotropes: usage de stupéfiants interdit, mais distinction entre drogues “dures” et drogues “douces” dans de nombreux rapports, distinction que l’on retrouve dans la sévérité des peines infligées, et, pour aller plus loin, l’Etat se rémunère par des redevances sur les ventes de cigarettes et d’alcool;
– homicide: peine de mort et meurtre interdits, avortement légal et remboursé;
– association de malfaiteurs, dans ce cas voire les statuts de l’ENA et du GOF (pléonasme, je sais) …
Ainsi, et nous manquons sûrement de recul, il existe nombre d’actions ou de consommations nocives, médicalement et moralement, que l’Etat promeut, protège, ou propose, appuyé par des rapports raccourcis ou bâclés. Je n’ose imaginer ce que nos enfants découvriront comme vérité dans quelques dizaines d’années.