La campagne d’intimidation révolutionnaire "soft" que subit l’UMP obtient d’emblée les effets escomptés : un lecteur de Montpellier nous transmet ces extraits d’un article du Midi Libre d’hier, relatant une opération des anti-CPE.
[…] 60 militants se sont introduits dans le siège départemental du parti, avenue d’Assas, pour en déménager tout le mobilier sur le trottoir. Comme ils l’avaient fait au siège du Medef, le 22 mars.
L’action fait suite à une occupation, lundi, par les étudiants en Staps. Très courte, une demi-heure tout au plus, elle s’est aussi traduite hier par quelques tags et la dispersion, par terre, de bulletins qui devaient servir à un vote interne des militants.
Mais surtout, elle a souligné la fracture au sein de l’UMP. Quand [le député UMP] Jean-Pierre Grand [maire de Castelnau-le-Lez] dénonçait "des méthodes fascisantes visant les partis et leurs élus", [le député UMP] Jacques Domergue invitait les étudiants à "faire la différence entre les sarkozystes qui veulent sortir de la crise et les villepinistes qui vont dans le mur". Et s’ils veulent manifester, à le faire à Castelnau-le-Lez…