Lu sur le blog de Jeanne Smits :
"Au moment même où éclatait en France l'affaire du professeur de Manosque, […] se préparait au Royaume-Uni une offensive similaire. Menée par les médias, comme de bien entendu. […] l'organisation pro-vie SPUC (Society for the Protection of Unborn Children), la plus ancienne et la plus importante des associations de ce style outre-Manche, intervient régulièrement dans des écoles secondaires à travers le pays dans le cadre de l'éducation religieuse et y montre des images de fœtus démembrés […] SPUC a même déclaré […] être de de plus en plus sollicité pour ce genre de présentations, ses interventions étant désormais «quasi quotidiennes». […] En fait d'enfants, il s'agit d'adolescents de 16 ou 17 ans, parfois de 14 et 15 ans, et SPUC souligne que les images en effet troublantes ne sont jamais montrées sans mise en garde, notamment aux professeurs. Des associations d'enseignants et, bien sûr, le Planning familial se sont déjà mobilisés pour obtenir que SPUC soit chassé des écoles. […]
SPUC, interrogé par le Daily Telegraph, souligne au contraire que la plupart des jeunes entendent parler de l'avortement à l'école d'une manière lénifiante, qui occulte ses effets destructeurs sur les enfants à naître, leurs mères, aux professionnels de la médecine et à la société dans son ensemble, souvent lors d'interventions de «charités pour la santé sexuelle» (une « charity », au Royaume-Uni, est un organisme de bienfaisance à but non lucratif). Paul Tully, son secrétaire général, ajoute que les présentations de SPUC permettent aux élèves de comprendre les dimensions morales et médicales de l'avortement, précisant que les «images authentiques présentent les effets de l'avortement» sont montrées «si et seulement si les enseignants estiment que cela convient à leurs élèves». […] aucun des détracteurs des programmes préparés par SPUC n'ose dire que ces photos, que ces images ne correspondent pas à la réalité de l'avortement. Comme dans le cas du professeur de Manosque, ils insistent sur le fait qu'elles sont choquantes et traumatisantes, ce qui est vrai, précisément parce qu'elles lèvent le voile sur une vérité que les « pro-avortement » veulent occulter à tout prix."
C.B.
Réclamer la gestation pour autrui est tendance, bien vu, médiatiquement soutenu.
Se déclarer opposé à l’avortement, et rappeler que l’accouchement sous X permet de confier à adoption un enfant qu’on ne se sent pas en mesure d’élever est au contraire très déconsidéré.
En somme, la gestation pour autrui c’est excellent si c’est autrui qui l’assure à mon profit, mais pas si c’est moi qui l’assure au profit de parents adoptifs en quête d’enfants adoptables?
Sur France-Info ce matin: panique dans le Limousin, suite à des disparitions répétées de chats (oui, ces animaux qui miaulent). On soupçonne des laboratoires… Mais personne n’élève la voix, au contraire (voir les arguments en faveur d’un élargissement des expérimentations autorisées par la prochaine loi de bioéthique) quand on envisage d’utiliser comme “matériau biologique” des “produits d’avortement”.
Rapprochements certainement idéologiquement non-conformes.
trahoir
Vidéo française trouvée sur le site d’un journal anglais ! (en bas de page)
Video of unborn child twisting and pushing against its mother’s stomach becomes internet sensation
http://www.dailymail.co.uk/news/article-1332431/Video-unborn-child-pushing-mothers-stomach-internet-sensation.html?ITO=1490