Mort cérébrale ? Mère porteuse…

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Une universitaire d’Oslo, souhaite la mise en place de « dons gestationnels de corps entiers ». La proposition avait déjà été faite par une autre philosophe précédemment, au tout début du millénaire. Cette militante demande clairement aux Etats d’adapter les procédures juridiques ou administratives ainsi que leurs politiques de santé pour favoriser l’utilisation des femmes en vie végétative persistante ou en « mort cérébrale » pour la procréation au bénéfice des personnes souhaitant acquérir des enfants. Les corps apathiques seraient ainsi exploités comme matrice de gestation pour autrui (GPA).

Chosifier un corps humain (lui donner la valeur d’un objet) est une atteinte très grave à la dignité humaine. Le prétexte fallacieux et hypocrite du service rendu, par la GPA, afin d’éviter aux femmes, les risques de servitude de la grossesse, le danger supposé d’une gestation ainsi que la transformation physique naturelle, inévitable le temps de l’enfantement, et les désagréments familiaux, professionnels, corporels (vécus par certaines d’entre-elles) pendant quelques mois, se déploie comme pour justifier la démarche et la qualifier sournoisement de respectable dans un style « gagnant-gagnant ».

La démarche s’appuie sur l’absence de conscience ou de discernement de la mère porteuse, avec le bénéfice d’un risque réduit car elle est déjà considérée comme médicalement morte. Un argument rusé supplémentaire s’avance pour donner un soi-disant contexte moral et sage à la démarche… la création d’une vie. Quant aux proches qui oseraient refuser, il suffira de les culpabiliser par une manipulation « morale » avec la perfidie d’avancer des arguments qui ne manqueront pas de qualifier de « monstre » celui qui refuse aux acheteurs de bénéficier d’un enfant tout fait.

L’hypocrisie argumentaire et malsaine n’a pas de limite. Toute réflexion ou raisonnement est systématiquement retourné avec perversité par les tenants de la pensée convenue contre ceux qui veulent défendre l’intérêt de l’enfant. La finalité se décline en profit financier « dissimulé » par l’argument du bien pour autrui ou en fanatisme politique au nom du droit à la différence et de l’intérêt individuel (égoïste) du demandeur. Ces hypocrites par ailleurs se confondent avec ceux qui détestent la France ou souhaitent sa déconstruction. Ces félons favorisent l’esclavagisme moderne. Ils révèlent leur véritable personnalité par leur action militante et participent de fait à ce crime contre l’humanité. Tout argument pour favoriser une atteinte à la dignité humaine est strictement irrecevable.

Arrêtons de cautionner par l’inaction complice. N’avalisons pas des décisions au service d’un monde égoïste, de plaisirs individuels au détriment de l’autre, de profits honteux et de commerces indécents… l’amour et le bon sens doivent l’emporter…

Ces femmes cérébralement mortes deviendront des choses à pondre les enfants. Elles seront débranchées après la production de combien de bébés ? Ces enfants issus des mères pondeuses, comment vivront-ils et avec quelle satisfaction ? prendront-ils conscience sans dommage que leur mère n’était qu’un corps cérébralement mort et artificiellement maintenu en vie par des machines pour créer des enfants ? Ouvrons les yeux, arrêtons de nous taire, écoutons nos cœurs et notre raison ! La commission européenne, illégitime nous imposera-t-elle ce crime contre l’humanité d’une manière détournée ? Chers compatriotes, veillons ensemble…

Charles-Emmanuel de Bourbon-Parme