Le président de la Commission, José Manuel Barroso, va devoir faire face à sa première motion de censure mercredi prochain. Une initiative de 79 députés eurosceptiques pour qu’il s’explique au sujet de ses relations avec l’armateur grec, Spiro LATSIS.
Le président de l’exécutif européen a été malmené fin avril par la presse à ce sujet et, notamment, à propos d’une croisière effectuée en août 2004 avec son épouse à bord d’un yacht du milliardaire. Ces vacances de luxe ont été révélées à la mi-avril par Die Welt (en France seulement l’Humanité). Barroso a été prié de s’expliquer devant le Parlement mais s’est contenté de le faire dans une lettre adressée le 22 avril au président du Parlement européen, Josep Borell. Et c’est là qu’un hebdo espagnol de gauche La Clave (6 mai) a retrouvé des documents où la Commission appuyait un projet d’oléoduc d’une société dans laquelle Spiro Latsis a une grosse participation…
Avez-vous entendu parler de cette information ? Elle est tellement gênante à l’approche du référendum que, comme le nuage de Tchernobyl, elle s’est arrêtée à nos frontières…