Si la littérature n’était qu’un objet de divertissement, si elle ne prêtait à rien d’autre qu’au seul plaisir de passer un excellent moment, ce roman remplirait amplement ces critères grâce à son intrigue ingénieuse, ses choix narratifs exigeants et brillamment maitrisés et grâce à tout ce qui fait du Grand soulèvement une œuvre originale, ambitieuse, généreuse et inspirante. Mais voilà , la littérature n’est pas que cela : elle est aussi ce qui nous donne à réfléchir et à méditer. Là encore, Le Grand soulèvement répond présent.
De quel droit des hommes politiques français, incroyants pour la plupart, se permettent-ils de dire quelle interprétation du Coran est bonne ou mauvaise ? Pourquoi les musulmans devraient-ils renoncer à ce que Dieu leur autorise (par exemple à la polygamie) à la demande d’une autorité civile ? Pour tout musulman (et pour tout croyant), Dieu étant parfait et souverain, les lois de la république votées par des hommes corrompus ne viennent-elles pas nécessairement derrière les commandements divins ? Mais la Gueuse ne peut accepter d’occuper une autre place que la première. Elle veut tout légiférer même les croyances, elle veut aujourd’hui apprendre aux musulmans comment pratiquer leur religion pour contrôler l’islam et finalement l’éradiquer. La charte de la laïcité déclare pompeusement que « L’État est neutre à l’égard des convict...[Lire plus]
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