L’Agence Apic, qui reprend l’essentiel de la dépêche I-Media à l’origine de l’annonce, indique :
"Par ce texte, le pape entend étendre à l’Eglise tout entière la possibilité de célébrer la messe selon les livres liturgiques promulgués le 23 juin 1962 […]. Outre le rituel de la messe, le document devrait donc concerner également les sacrements du baptême, du mariage, de la confirmation et de l’onction des malades, ainsi que la célébration des obsèques. Si le latin est la langue d’usage du rite tridentin, l’utilisation de la langue vernaculaire devrait être autorisée pour les lectures liturgiques.
Le nouveau document mettra fin à l’exigence de requérir une dispense (appelée ‘indult’) à l’évêque diocésain en vue de pouvoir célébrer la messe selon le rite de 1962. Il devrait autoriser la célébration dans les paroisses diocésaines d’une seule messe selon la forme préconciliaire par dimanche et jour de fête, excepté durant le Triduum pascal. ‘Summorum pontificum’ devrait en outre encourager à la création de ‘paroisses personnelles’ dans les diocèses où seul le rite tridentin sera alors célébré. […]
[L]e nouveau Motu Proprio abrogera celui promulgué par Jean Paul II en juillet 1988, Ecclesia Dei adflicta, ainsi que le document de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements d’octobre 1984, Quattuor abhinc annos […].
Le pape devrait par ailleurs préciser qu’il ne s’agit pas d’un retour en arrière mais d’un geste généreux en vue de mettre à la disposition de l’ensemble des fidèles les immenses trésors spirituels, culturels et esthétiques liés à l’ancienne liturgie."
La suite samedi.