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Homosexualité : revendication du lobby gay

Métro porno homo : réagissons

Suite à la reculade de la RATP face au lobby homosexuel, www.famillesmedias.org nous propose de réagir :

"La RATP et Metrobus ont annoncé qu’ils afficheraient finalement les visuels du salon homosexuel Rainbow Attitude qu’ils avaient initialement refusés en raison du trouble que pouvaient causer ces  affiches pour le public. Metrobus, régie publicitaire de la RATP, a été contraint de céder aux pressions d’un lobby qui privilégie ses intérêts financiers au détriment de celui des enfants. La plupart des enfants sont troublés par les images de baisers entre deux hommes ou deux femmes. Comme ils n’ont pas la clé de lecture de telles images, les spécialistes de l’enfance estiment qu’elles peuvent provoquer anxiété et gêne. Or ni l’avis du Bureau de Vérification de la Publicité, ni celui des dirigeants de la RATP et de Metrobus n’ont été respectés. La HALDE (Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations) a même joué à plein en faveur de  l’affichage prenant le parti des organisateurs du salon contre les enfants. C’est pourquoi :

– Familles Médias saisit Claire Brisset («défenseure» des enfants) de cette atteinte à la protection de l’enfance ;
– nous vous invitons à encourager la RATP et Metrobus à résister aux pressions inacceptables qu’elle subit en leur adressant en tant qu’usagers un message de soutien à leur position initiale : [email protected]

ATTENTION à ne pas se laisser guider par une colère excessive au risque de proférer des jugements contre-productifs parce qu’outranciers. Chacun doit veiller à ne pas entrer dans l’engrenage de la provocation en s’exprimant de façon digne et mesurée."

Michel Janva

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10 commentaires

  1. Porno ??
    Enfin moins porno que les affiches Dim actuellement…

  2. “Chacun doit veiller à ne pas entrer dans l’engrenage de la provocation en s’exprimant de façon digne et mesurée”
    Pardon, mais lorsque je lis que ” Comme ils n’ont pas la clé de lecture de telles images, les spécialistes de l’enfance estiment qu’elles peuvent provoquer anxiété et gêne.”, c’est à mes yeux une provocation.
    Vous avez mal tourné votre phrase au demeurant, et votre lapsus syntaxique m’est savoureux, qui laisse comprendre que ce sont les spécialistes de l’enfance auxquels vous vous réferrez qui n’ont pas la clé de lecture de ces images. Mais je présume que ce n’est pas ce que vous vouliez signifier.
    Que vous considériez qu’un baiser d’amoureux puisse être un péché qui doive être cachéau nom de je ne sais quelle morale, soit.
    Mais laissez, s’il vous plaît, les enfants hors de votre intolérance. Les enfants comprennent parfaitement qu’un garçon puisse embrasser un autre garçon. Il n’y a rien de choquant pour eux à cela. Les enfants admettent sans problème qu’on puisse être différent. Du moins tant qu’on ne leur a pas inculqué de valeurs inransigeantes et intolérantes.
    Vous êtes libres de vous fier à je ne sais quels obscurs “spécialistes” partisans. Mais je trouverais plus honorable de votre part, si vous devez persévérer dans votre mépris et votre haine, de les assumer en tant que tels et de cesser d’user d’un argument pareil.
    Un oncle homo.

  3. Non. Les enfants ne comprennent pas les unions homosexuelles car elles sont contre-nature. Ceci n’est pas de la haine, mais la loi naturelle inscrite dans la conscience de chaque homme, au même titre que le désir de vivre.
    L’homosexualité n’est pas une identité. Il n’y a que deux identités sexuelles, celle de l’homme et de la femme, et une multitude d’orientations sexuelles qui, lorsqu’elles ne sont pas transformées et mises sous le primat de la génitalité, sont le résultat des pulsions partielles qui recherchent une expression pour elles-mêmes. Les pulsions partielles sont, entre autres, l’oralité, le voyeurisme, l’exhibitionnisme, le sadisme, le masochisme, la névrose homosexuelle infantile, etc. qui constituent des tendances mais en aucun cas des identités. La personne se socialise à partir de son identité sexuelle qui est du côté de la culture et non pas en fonction du morcellement des tendances partielles qui, elles, sont sur le versant de la pulsion. L’expression d’une pulsion recherchée pour elle-même a un caractère asocial et déliant. C’est pourquoi, l’ensemble des cultures a toujours privilégié l’association entre l’identité de l’homme et de la femme comme étant à l’origine du sens de l’altérité et donc du lien social. Il serait dangereux pour la société de se fonder sur la quête et la fascination du même et du semblable qui est à l’origine des communautarismes et de la violence mais aussi de la défiance à l’égard d’autrui.
    C’est pourquoi ces affiches sont épouvantables car destructrices de l’identité de l’enfant que vous prétendez défendre.
    Michel Janva

  4. Ai-je selon vous écrit un plaidoyer pour une identité homosexuelle ?
    Ce genre de grandes phrases ne veulent rien dire. Je n’ai guère envie de débattre avec vous de la nature des désirs homosexuels, tout échange me paraît impossible. Vous utilisez des comme il vous arrange des termes de théorie psychanalytique que vous maîtrisez mal.
    Etrange, d’ailleurs : le seul et unique argument que vous semblez utiliser contre tout ce qui de près ou de loin émane du mouvement gay : l’homosexualité relève de la pathologie. 99% de la psychologie moderne soutient le contraire, sans vous convaincre. Je crois donc inutile de m’y essayer.
    Simplement, j’ajouterai que la naïveté avec laquelle vous semblez faire de l’hétérosexualité quelque chose d’évident et de naturel me fait sourire. Mais sans doute est-ce mon esprit pervers et dérangé qui voit le mal là où il n’y a que communion des corps dans l’amour de Dieu et soumission sereine à l’ordre naturel.
    Mais mon message n’avait qu’un seul objet : cet argument de la protection de l’enfance dont l’hypocrisie m’agace au plus haut point.
    Quoique vous puissiez en dire, les enfants vivent très simplement le fait de voir deux homos s’aimer. Faites donc le test, expliquez à n’importe quel môme de 3 ans que si la majorité des garçons épousent des filles, Antoine, lui, a préféré se marier avec Marc. Et vous ne verrez aucune inquiétude, aucune difficulté dans les yeux du gamin.
    Ces affiches ne choquent que vous. Alors encore une fois, ne vous abritez pas derrière une enfance qui ne vous a rien demandé, et qui grandit très bien sans vos bonnes pensées.

  5. C’est bien le problème : un enfant construit son identité entre 0 et 7 ans, sur la base de valeurs, du bien et du mal, du vrai et du faux.
    Si vous enseignez à un enfant de 3 ans que Jules, 55 ans, aime Paul, 2 ans, il trouvera ça normal et sera marqué à vie. La pédophilie est bien un mal contemporain et les enfants qui en ont été marqués ont toujours gardés cela pour eux, avant de comprendre où était le mal…
    Pour vous, l’homosexualité est un bien et c’est bien le problème.
    Les militants homosexuels veulent que soient redéfinis le couple, la famille, les programmes scolaires et l’éducation sexuelle des enfants et des adolescents à partir de l’homosexualité. Il s’agit de nier le socle de la société qui repose sur la différence sexuelle de l’homme et de la femme au bénéfice des orientations sexuelles. Il est pour le moins absurde de laisser croire qu’une société puisse s’organiser à partir de tendances sexuelles (homosexualité, travestisme, bisexualité, transsexualité etc.). Dans ce cas, il faudrait toutes les reconnaître lorsqu’elles s’expriment, même celles qui sont considérées actuellement comme des délits, et les décliner en type de couples et de familles.
    Certes le respect des personnes, quelle que soit leur situation, doit être soutenu, mais on ne peut pas instrumentaliser ce respect en faisant d’une orientation sexuelle une référence et un modèle social à partir desquels on va organiser la société et sanctionner des propos honnêtes. La société dépend de références objectives et universelles qui s’imposent à tous et non pas de particularités subjectives.
    Il faut rappeler que le choix d’objet homosexuel, qui est inhérent à la vie psychique, ne se confond pas avec l’homosexualité dans laquelle un sujet va éventuellement s’orienter. Le choix d’objet homosexuel traverse en permanence la vie intrapsychique de tout être humain. Il commence par des identifications avec des personnes de même sexe, en particulier avec le père pour le garçon et la mère pour la fille, pour étayer l’identité et les premières relations du sujet. Il y a ainsi, au cœur de l’inconscient, une problématique homosexuelle qui s’exprime à travers des fantasmes, des rêves et des désirs mais qui ne font pas pour autant une homosexualité et n’entraînent pas des comportements homoérotiques.
    En revanche, Freud suggérait que l’expression d’une tendance sexuelle pour elle-même procède d’un conflit que le sujet tente de résoudre dans la réalité extérieure parce qu’il ne parvient pas à le dénouer dans le champ psychique. Il peut ensuite s’exprimer à travers différentes formes d’homosexualités. L’homosexualité n’est pas une « variante » de la sexualité humaine, qui serait à égalité avec l’hétérosexualité puisque les structures psychiques ne sont pas identiques, mais l’expression d’une tension, d’un conflit intrapsychique entre une tendance qui est en discontinuité avec l’identité sexuelle.
    La “différence” ne signifie strictement rien au regard de l’identité, de la personnalité et de la nature humaine. Tolérer la différence n’est qu’un amas de mots sans consistance, car c’est du relativisme pur et simple où tout se vaut, homosexualité, adultère, pédophilie, polygamie, etc.

  6. Vous en venez de vous-même là d’où j’étais parti.
    Il s’agit, encore et toujours pour vous, de refuser que l’homosexualité soit une forme de sexualité aussi valable que l’hétérosexualité. Vous ne protégez absolument pas l’enfance. Vous protégez l’idée que l’homosexualité est un mal, aussi bien un méfait qu’une pathologie.
    Mais la puissance publique comme la société récusent cette idée.
    Il est donc logique que cette campagne soit acceptée.
    Et si elle doit rendre vos enfants plus ouverts que vous, tant mieux.
    Peut-être contribuera-t-elle à les protéger de votre mépris et de votre charabia pseudo-scientifique et castrateur si, l’adolescence venue, ils se découvrentde ces tendances que vous jugez contre-nature.
    Pour ma part, honnêtement, vous voir écrire que pour moi l’homosexualité est un bien… “L’homosexualité, c’est bien !” Mais c’est complètement ridicule !
    Quelle image avez-vous donc des homos ? Une horde ultra-organisée qui s’apprête à convertir un maximum de jeunes gens purs à leur obscure hérésie ? Mais enfin ! Je ne considère l’homosexualité ni comme un bien, ni comme un mal, pas plus que l’hétérosexualité. Vous voulez à tout prix psychiatriser la chose. Mais on peut très bien, à coups de mauvaise réthorique et de simplifications de Freud, que l’hétérosexualité est tout entière une pulsion déviante, le coït vaginal la marque de pulsions infantiles. Laissez cs débats aux spécialistes, et laissez les adultes autonomes s’aimer librement, et juger par eux-mêmes les relations qui les unissent.

  7. Si l’on vous suit, on est obligé – puisqu’il n’y a ni mal ni bien, ni valeur, ni vérité – d’admettre la pédophilie, la polygamie, etc., au nom d’une sexualité aussi valable.
    Oui, il faut protéger l’enfance, qui a besoin de se construire contre ces anormalités, de même qu’il faut protéger nos enfants contre les pédophiles ! Cela vous choque sans doute et vous invoquez la sacro-sainte société dont la puissance publique, se faisant dieu au nom de la laïcité, légifère sur la morale et sur ce que l’on doit croire, au mépris même de la vie. Nul doute, en suivant là encore votre attitude, qu’en 1933 en Allemagne, vous auriez suivi la puissance nazie légiférant sur les juifs et les handicapés.
    Non, notre société ne protège pas l’enfance, elle en a même organisé le massacre par l’avortement.
    Vous balayer d’un revers de main les débats de spécialistes car la vérité vous fait peur. Et bien vous avez tort. Instruisez-vous :
    Le DSM IV, Manuel de critères diagnostiques proposé par l’American Psychiatric Association, définit l’homosexualité comme « un trouble de l’identité de genre ». L’homosexualité est psychologiquement problématique car elle est en contradiction avec l’identité sexuelle. Freud conçoit l’homosexualité comme une « perversion », c’est-à-dire une fixation à des buts sexuels primitifs ou passagers qui n’ont pas évolué selon les stades de l’élaboration de la sexualité humaine. Le stade du miroir, l’échec de la bisexualité psychique qui consiste à intérioriser la différence sexuelle (et non pas avoir les deux sexes en même temps), l’érotisation des identifications primaires, la fixation au stade phallique, le déni du complexe d’Œdipe, l’hésitation identitaire de l’adolescence, etc. sont autant de lieux psychiques classiques à partir desquels l’homosexualité peut s’installer de façon symptomatique, réactionnelle ou définitive. L’homosexualité dépend d’une fixation à la sexualité infantile qui ne s’est pas remaniée et peut être à l’origine de divers attraits pour le moins aléatoires. Elle manifeste ainsi une immaturité affectivo-sexuelle qui peut, par ailleurs, être clivée sur des qualités intellectuelles et sociales de la personnalité.
    L’angoisse homosexuelle naît souvent de cette incapacité à rejoindre intimement les personnes de l’autre sexe. Elle peut être projetée violemment contre les autres qui sont vécus comme étant « la cause » du rejet de sa personne. Très souvent des personnes homosexuelles ont ce réflexe paranoïde, comme Freud l’avait déjà démontré, en reprochant aux autres ce qu’elles ne parviennent pas à obtenir.
    L’homosexualité qui est le résultat d’un conflit intrapsychique ne peut pas être présentée à des enfants et à des adolescents comme un modèle et encore moins comme un principe d’identification comme on tente pourtant de le faire actuellement pour lutter contre ce que certains appellent étrangement « l’homophobie ». Il faut protéger les jeunes de cette tendance car, n’étant pas toujours stabilisés dans leur identité, ils risquent de se laisser entraîner dans des expériences néfastes à leur équilibre. L’expérience clinique est là pour en témoigner. Des jeunes, qui, pris dans le tourbillon des modes sexuelles actuelles, ont voulu essayer après avoir été entraînés par des homosexuels. Ils ressortent perturbés et affaiblis dans ce genre d’expérience alors que ce n’est pas le cas lorsqu’ils se découvrent affectivement et sexuellement avec une personne de l’autre sexe. Le pouvoir politique, en jouant avec la loi, envoie indirectement un message aux jeunes qui consiste à valoriser l’homosexualité, donc à l’expérimenter, alors qu’elle est contraire au développement harmonieux de leur vie psychique et problématique pour la qualité du lien social.
    Certains considèrent l’homosexualité comme une sexualité alternative de même qualité que la relation entre un homme et une femme, ce qui n’est pas le cas. Mais quoi qu’il en soit de la problématique psychique, la question qui se pose et sur laquelle le législateur a dérapé est de savoir si une tendance subjective peut être source de loi ? La société s’organise à partir des réalités objectives et universelles comme la relation fondée entre un homme et une femme. De ce fait, pourquoi vouloir faire une normalité d’un type de sexualité qui ne participe pas à la définition du couple, de la famille et ne peut pas représenter la symbolique conjugale et familiale à laquelle un enfant a besoin de s’identifier ? La police des idées qui risque de s’installer, et la finalité d’une loi réprimant le langage, sont une façon de chercher à valider le « modèle » sexuel de l’homoérotisme comme étant une référence parmi d’autres. Une façon d’ignorer une fois de plus les problèmes psychiques et moraux qui ne manqueront pas de resurgir dans un fulgurant retour du refoulé. Le marxisme qui a trompé les intellectuels et les politiques durant des années devrait servir de leçon face à un mouvement qui veut subvertir les normes « hétérosexistes » de la société comme en témoigne la littérature homosexuelle. La main sur le cœur, les hommes politiques ne voient pas qu’après avoir dénoncé les erreurs du passé avec le fameux « plus jamais ça », ils renouent avec de nouvelles aliénations qui font le malheur des peuples…
    CQFD.

  8. “Etant donné que vous n’étayez malheureusement d’aucun argument vos propos, je ne vois pas l’intérêt de les afficher dans ce blog.
    Si c’est juste pour afficher votre homosexualité, celle-ci est suffisamment envahissante dans notre société pour avoir а la subir dans ce qu’il nous reste comme espace de liberté.
    J’ai donc décidé de supprimer votre dernier message, qui n’apporte rien sinon insultes et moqueries. Remarquez que j’aurai pu le faire dиs le début. J’ai espéré que vous dйbatriez sereinement de ce sujet pénible, mais non. Vous refusez obstinément le dialogue au nom d’une liberté, qui n’a aucun sens si elle n’est fondée sur la vérité. La vérité de la nature humaine.
    Je repecte vos choix, mais si vous désirez les défendre, merci d’y apporter une argumentation.”
    C’est cela qu’on appelle le dialogue.
    Cordialement.”
    Je conçois que le passage sur les scouts vous ait déplu, il était effectivement moqueur, mais je ne comprends pas très bien où vous pouvez voir l’insulte. Vous êtes bien rapide à la censure, mais c’est votre droit.
    Pour le reste, et pour mettre un terme à cet échange, vous comprenez bien mal mon refus de discuter sous l’angle de la psychiatrie ce “sujet” que vous trouvez pénible.
    Je vais toutefois essayer, malgré un sentiment certain de l’inutilité de la démarche, de vous faire saisir ma façon de voir les choses, cette fois sans ironie, c’est promis.
    Vous me faites un exposé sur la théorie freudienne de l’inversion. Très bien. Je connais. J’ai lu. Débattre de ce sujet ne m’intéresse pas, et je vous rappelle encore une fois que la question sur laquelle j’ai réagi, c’est celle de savoir si oui ou non un enfant était troublé par le spectacle d’un baiser d’homos, soutenant pour ma part que ce n’était pas le cas. Et vous ne serez peut-être pas d’accord avec moi, mais votre réponse consiste à expliquer que l’homosexualité relève d’un développement psychique anormal, inabouti, ou pathologique, comme l’explique effectivement Freud. Et que donc, pardon si ma traduction de votre pensée vous paraît sommaire, il est suicidaire de présenter une relation homosexuelle comme un modèle.
    Plusieurs remarques.
    Vous avez tort de penser que le mouvement gay se pose en modèle (cela me fait penser, pour être honnête, à ces paysans du fin fond dela Lozèrequi se plaignent de l’invasion de l’immigration parce qu’ils voient trois Blacks dans l’année). Je ne sais m’expliquer ce sentiment qui est celui de beaucoup d’homophobes (car oui, pardonnez-moi, mais je considère, et le dis sans injures, que votre discours relève de l’homophobie caractérisée, fût-elle courtoise). Comme j’ai du mal à percevoir le caractère envahissant de l’homosexualité dans nos sociétés. Il me semble bien au contraire qu’hormis certains quartiers des plus grandes villes, les homosexuels sont bien discrets.
    Pour ce qui est de cette affiche, je ne pense vraiment pas que son objet est de clamer : “faites comme nous, embrassez des mecs”. Non. L’idée est à mon sens de rendre le spectacle d’un baiser d’homos tout aussi banal que celui d’un baiser d’hétéros. Le but n’est pas de souligner sa différence, mais bien au contraire de tendre à une indifférence généralisée. Et étant donné les réticences de nos sociétés, cela passe probablement, au moins dans un premier temps, par certaines formes de provocation.
    Et pour revenir à ce qui concerne les enfants, je ne pense vraiment pas que la réaction d’un petit garçon habitué à l’image de papa-maman, devant une affiche de ce genre, soit : “ah, il faut que j’embrasse des garçons”, mais bien plus simplement “tiens, ça aussi c’est possible”. Et je n’y vois rien de déstabilisant pour lui. Je conçois qu’il puisse vous déplaire qu’un enfant aborde la chose aussi simplement, mais après tout, il vous est libre d’expliquer à votre enfant, si vous êtes catholique et très fidèle aux préceptes de Rome, que, selon cette morale qui vous est propre, ce comportement n’en vaut pas un autre.
    Mais vouloir laisser les enfants aveugles, leur cacher la société telle qu’elle est, je ne comprends pas très bien le sens…
    Vous pourriez me répondre : alors montrons également des images de pédophilie et de zoophilie, puisque ce la existe aussi.
    Mais il y a plusieurs différences de taille : outre laquestion du tort porté à autrui, deux homos, adultes épanouis et sûrs de leurs préférences, peuvent mener une vie sociale de couple, ce qu’on peut difficilement dire de ceux que vous considérez comme des anormalités analogues.
    Et à partir du moment où il y a couple, et donc, forcément, socialité, je ne vois pas pourquoi ils devraient se cacher. Il ne s’agit pas d’afficher. Simplement de ne pas avoir à cacher.
    Pour ce qui est de votre déception quant à mon absence de réponse relative à votre argumentaire freudien, vous avez tort de n’y voir qu’une esquive réthorique.
    Parce qu’accepter de traiter le sujet sur cet angle-là, c’est comme accepter a priori que l’homosexualité est quelque chose d’anormal. On ne fait l’étiologie que d’une maladie. Aussi, je refuse de chercher à déterminer les causes de l’homosexualité.
    L’analyse de Freud sur les différentes formes de ce qu’il appelle l’inversion est à certains égards éclairante. Mais vous savez tout aussi bien que moi que son analyse est pour le moins marquée historiquement et culturellement. Et s’il explose avec une virtuosité impressionante nombre de visions naïves de la sexualité, il reste un homme de son temps et de son milieu. En même temps qu’il révèle une part insupposée de l’incroyable tourbillon des pulsions sexuelles de l’inconscient, il se fait le digne représentant d’une certaine forme de morale des moeurs. Oui, le tableau clinique est certainement en maints points pertinent, bien que nombre d’auteurs aient depuis largement rénové son analyse de la question de l’inversion. Mais il part a priori du principe même que l’inversion est pathologique, pathologie dont il cherche ensuite à expliquer les causes.
    C’est cette démarche même que je récuse, et c’est pour cela que je refuse de débattre avec vous en ces termes.
    Parce qu’en partant du postulat de base inverse, et en manipulant exactement les même concepts, il serait relativement aisé d’analyser les différentes causes qui peuvent conduire à un développement pathologique du psychisme d’un individu vers l’hétérosexualité (certains intellectuels du mouvement queer se sont livré à l’exercice de style, c’est, croyez-moi, très réussi).
    Vous n’auriez absolument aucune envie de répondre à quelqu’un qui vous soutient que votre désir pour les femmes est pathologique, et qui vous expliquerait quelles douloureuses étapes de votre enfance ont pu vous conduire à cette tragique situation.
    Et vous auriez raison. Parce que ce type de démarche est absurde. Il serait tout à fait aussi absurde pour moi de vouloir “défendre” mon choix “homosexuel”.
    Mon désir n’est pas une idéologie, ou un engagement politique. Vous semblez croire que l’on devient homo comme on entrerait à l’UMP ou au PCF, pour défendre un corpus d’idéaux qui nous seraient chers. Je devrais vous démontrer la “vérité” de l’homosexualité ? Mais pourquoi ? Pourquoi devrais-je justifier à vos yeux, ou à ceux de mon voisin, quelque chose qui pour moi a le même type de simplicité,d’évidence, et, oui, de naturel, que la couleur de mes yeux ou mon goût immodéré pour tout ce qui est pimenté ?
    Ce désir existe, un point c’est tout. Ce que je défends, c’est bien plus simplement que puisque dans l’assouvissement de ce désir je ne cause de tort à personne, mais bien plutôt du plaisier et de la joie à mon partenaire d’effusions charnelles et sentimentales, je vois très mal pourquoi je devrais m’en cacher, quel méfait je peux bien commettre en tenant par la main mon copain dans une rue ou en l’embrassant dans un parc.
    Pour finir, j’insiste sur un point que vous ne semblez pas vouloir relever.
    Vous vous insurgez contre cette violence que le spectacle des embrassades homos infligerait à nos enfants. Je peux concevoir qu’il s’agisse d’une mauvaise influence si l’on suit l’église catholique, mais vous ne m’avez toujours pas expliqué en quoi la chose était “troublante”.
    Pensez, en revanche, à la violence que comportent vos prises de position. Pensez que parmi ces enfants que voulez si vaillament défendre, certains s’avèreront homos. Pensez à la mésestime de soi qui est celle des ados homos qui grandissent dans des familles qui partagent vos idées. Pensez quel effet peut produire sur un môme de 14 ans le fait de voir comparé ses émois romantiques pour un camarade de classe à de la pédophilie ou de la zoophilie. Pensez que s’ils n’ont pas le soutien d’une image plus positive de l’homosexualité, ces mômes éprouveront un très fort dégoût d’eux-mêmes dont ils mettront des années à se débarrasser. Pensez que certains vont jusqu’à se suicider lorsqu’ils se heurtent à pareil mépris. Pensez que vos mots rabaissent et tuent.
    Pensez que c’est pour cela que le militantisme homo est nécessaire. C’est pour ma part pur ce types de raisons que je le soutiens. Pour être honnête, une certaine mercantilisation de la vie homo (et ce salon Rainbow attitude m’en semble être un paroxysme) m’agace au plus haut point. Le plus agaçant est que votre mobilisation aura probablement pour seul effet de transformer aux yeux de beaucoup en acte politique et courageux ce qui n’est qu’une démarche commerciale. Mais ces temps nous sont communs à tous, homos et hétéros, qui s’acharnent à transformer l’amour et la sensualité en produit commercial. Cette industrialisation du sentiment mériterait peut-être plus votre indignation que ces amours que vous jugez honteuses.
    Sans grande sympathie, je l’avoue, mais sans animosité.

  9. Interviewez les femmes d’un mari polygame, vous verrez qu’elles sont parfaitement consentantes. C’est leur ‘culture’ et leur ‘désir’.
    Le problème c’est que sans vérité sur l’homme, il n’y a pas de liberté. C’est pourquoi le désir des homos est un mensonge, même pour eux-mêmes et même pour vous !
    L’amour c’est l’acceptation de l’altérité, de la complémentarité, de l’autre. Or l’homo rejette l’altérité. Il cherche, comme vous le dites si bien, à assouvir ses désirs.
    Ceci n’est pas de l’amour mais de l’égoïsme. Montrer, signifier, dire à des enfants que c’est de l’amour – un don de soi, ce qui est une forme de renoncement par amour pour l’autre – c’est leur mentir.
    C’est pourquoi ces affiches sont ignobles car elles mentent sur la vérité de l’amour.
    L’homosexualité est un égoïsme et ce n’est pas pour rien que les études, sérieuses, montrent que 7 homos sur 10 ont, au moins (!), 10 partenaires différents par an. Sans don de soi, abandon à l’autre, respect de l’altérité – bref, le contraire de l’égoïsme – il n’y a pas de fidélité. Sans fidélité, pas d’amour possible.
    C’est pourquoi nous défendons la vérité sur l’amour, lequel est ouvert à la vie, au don des enfants. Tout le contraire de l’homosexualité en fait.
    Plutôt que de parler d’acte honteux, l’homosexualité est un mensonge. Il singe l’amour mais n’en est pas.

  10. Comme plus personne ne lit ce commentaire, je vous propose de poursuivre cette discussion par mail.

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