Nous poursuivons la série alphabétique d’extraits du livre de notre ami Bernard Prady: Islam et Islamisation dans une France macronisée:
Cette négation de l’histoire et de l’identité juives de Jérusalem par des entités et personnes musulmanes est répétitive (on l’a vu), générale (les pays de l’OCI) et rapportée aussi par Francis Weill, professeur émérite de médecine, longtemps engagé au CRIF et dans l’association des amitiés judéo-chrétiennes, dans un petit livre publié en 2003: « Le monde palestinien, du président de son Autorité au peuple lui-même, est révisionniste: il n’y a pas de passé juif en Terre sainte. J’ai entendu il y a quelques années une interview du grand Mufti de Jérusalem. Le journaliste lui demanda de s’exprimer sur les Lieux saints. Le Mufti souligna son adhésion au principe du libre accès aux Lieux saints chrétiens. Alors le journaliste insista : et pour les Lieux saints juifs ? La réponse du chef spirituel des musulmans palestiniens fut cinglante: « Il n’y a pas de lieux saints juifs à Jérusalem. » L’interview avait lieu dans la mosquée Al Aksa, sur l’Esplanade, cette esplanade qui pour les Juifs est l’esplanade du Temple et pour les Musulmans l’esplanade des Mosquées. Le journaliste reprit: mais juste en-dessous de nous, le Mur occidental? « Ce mur est le soubassement de cette mosquée » rétorqua le Mufti. L’entretien était terminé ».
(Extrait de “Statut de Jérusalem: négationnisme musulman ordinaire” – Le 5 septembre 2019)