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France : L'Islam en France

“J’étais simplement en quête de spiritualité”

Témoignage d'une jeune fille sauvée des griffes de l'islam :

"[…] On m'avait dit que la femme est une reine dans l'islam, que c'est une perle, raison pour laquelle il est aussi important de la préserver. Je n'ai rien compris de ce qui m'arrivait. J'étais si soumise et conditionnée que je n'avais même pas les ressources pour m'en sortir. J'étais en train de me laisser mourir.

Comment vous êtes-vous convertie à l'islam?

Un soir, toute seule dans ma chambre, j'ai prononcé la chahada, la profession de foi. J'avais 16 ans, j'avais des amis musulmans. J'étais simplement en quête de spiritualité. Je voulais croire en quelque chose. Et l'islam était très accessible. Si j'avais été baptisée par mes parents, je ne me sentais pas pour autant proche du catholicisme. Du fait de son organisation pyramidale avec, au sommet de la hiérarchie, le pape, il y avait trop d'intermédiaires jusqu'à Dieu. Je me suis radicalisée en quelques semaines sur Internet. Je voulais mieux connaître l'islam, apprendre, échanger aussi. J'ai commencé à rejoindre des groupes sur Facebook. Dès lors, des tas de personnes que vous ne connaissez pas vous ajoutent en "amie". Vous avez le sentiment d'être accueillie. Et puis il y a une telle cohésion de groupe. C'est comme une famille. En fait, vous entrez dans un cercle vicieux ; ça vous appelle tout le temps.

C'est-à-dire?

Sur Internet, les prédicateurs ont des recettes pour tous les compartiments de la vie. Cela va de la manière dont on doit boire un verre d'eau jusqu'à la vie sexuelle. Ils vous donnent des instructions dans les moindres détails. Mais ce n'est jamais de manière autoritaire. Ils visent le cœur. Et puis, ils ont un ton. Une force de conviction. On comprend tout de suite qu'ils savent où ils vont. Et on a juste envie de les suivre! Je recevais aussi chaque jour des rappels islamiques sur le mur de mon profil ou dans ma boîte mail, des photos de femmes voilées, des vidéos montrant des musulmans se faire massacrer en Syrie et en Palestine, des enfants enterrés vivants… On ne peut pas rester insensible à de telles atrocités.

[…] Trouver un mari, ce n'est pas compliqué. La priorité, c'est qu'il suive la sunna, qu'il fasse ses prières, qu'il porte des qamis et la barbe, que ses cheveux ne soient pas coupés comme ceux des mécréants, qu'il ne parle pas aux femmes. Très peu de temps après, une copine m'a parlé d'un homme en me le présentant comme quelqu'un de bien parce qu'il avait refusé de travailler pour vendre de l'alcool. La semaine suivante, je le rencontrais chez l'oncle de mon amie parce que ce n'est pas convenable de se voir seuls tant qu'on n'est pas mariés. On a passé moins d'une heure ensemble.

Et cela ne vous a pas paru complètement fou?

Je n'étais pas consciente de l'aberration de la situation. J'étais tellement soumise que j'avais l'impression que c'était normal. Et puis il avait l'air tellement gentil! Je ne me doutais pas que c'était une arnaque. Voilà comment, quelques jours après mes 18 ans, je me suis mariée avec un homme que je ne connaissais pas. Le jour de notre mariage, je suis restée chez une copine avec les femmes. Les hommes étaient chez lui.

Vous n'avez donc pas assisté à votre propre mariage?

Pas au mariage religieux ; trois mois plus tard, nous nous sommes mariés à la mairie selon sa volonté. Dans l'islam, la femme peut être représentée par son père. Et quand son père est un mécréant, elle peut être représentée par un "tuteur". Mon futur mari m'en avait choisi un, un Africain que je ne connaissais pas. Je ne saurais même pas le reconnaître si je le recroisais. Ils m'ont fait venir au studio de mon futur mari. Il m'a parlé dans la salle de bains pour que je lui donne mon accord, et ensuite ils m'ont fait partir. Je devais revenir le soir même une fois qu'il n'y aurait plus d'autres hommes que mon mari.

[…] Je voulais la vie extrême. Je suis entrée en enfer. Dans un studio crasseux avec un homme qui faisait ses ablutions mais ne se lavait pas au savon, ne se brossait les dents qu'avec un siwak. Je devais m'excuser à chaque fois que je lui adressais la parole. Je ne pouvais même pas faire un clin d'œil ou tirer la langue, il me disait que c'était le shetan et que je brûlerai en enfer. Il me rabaissait tout le temps. Il m'arrivait d'aller au coin ou de dormir au pied du lit. Je n'avais pas le droit de sortir sans sa permission, y compris en cas d'urgence. Même pour acheter du pain avec mes sous, je devais avoir son autorisation! Lorsqu'il me donnait un ordre, je devais m'exécuter immédiatement sans réfléchir. En revanche, il m'a laissée continuer à travailler de manière à ce que je puisse lui donner de l'argent pour faire la da'wa, l'appel à l'islam. En tant que militant religieux du mouvement Tabligh en France, il lui arrivait de partir en mission pendant plusieurs jours pour propager le message d'Allah. […]"

Un détail : le calvaire de cette jeune femme se déroule en France.

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14 commentaires

  1. Il faudrait aussi parler ici de tous ces ” pauvres” oui très pauvres Français déconnectés de leur histoire et de leur culture qui se convertissent à l’Islam sans rien en connaître. Et pourquoi? Oui pourquoi? Il y a sûrement plusieurs réponses et toutes sont à gerber et font peur, mais la pire c’est le reniement du Christ Seigneur et par là même le reniement de soi. Et même si l’on n’est pas chrétien c’est sa propre culture, qui est un tout, que l’on trahi.
    Mais nous chrétiens, du haut en bas de l’échelle, sommes aussi coupables de ne pas vivre, toutes portes et fenêtres ouvertes, notre foi en Notre Seigneur Jésus Christ .

  2. Sa conclusion : “Et aujourd’hui, après avoir été tellement trompée, qu’on ne me parle plus de religion”
    Pour elle, comme pour le politiquement correct, toutes les religions se valent…
    Amalgame, amalgame…

  3. La pauvre femme, quand même elle l’a bien cherché !

  4. Cela rappelle de façon frappante les méthodes de recrutement et de contrôle mental employées par les sectes. En plus extrême.

  5. Ces quelques phrases à la fin sont belles aussi: “[…] Je me bats aussi pour mon fils, qui n’a que quelques mois. Il m’a donné la force de me relever. Je savais quelle vie l’attendait?: pas de jouets, pas de cantine, pas de dessins… Une vie cloîtrée?! Ce n’était pas concevable. Mon fils m’a sauvée. Sans lui, je ne serais déjà plus là.”
    Pas la toute dernière bien sûr

  6. Je suis loin d’être islamophile, mais j’avoue avoir du mal à croire ce témoignage tellement cette jeune fille semble stupide et le mari caricatural. Soit elle en rajoute des tonnes, soit elle est vraiment irrécupérable. Comment peut on épouser un type comme ca, en le voyant juste une heure? Qu’on fait ses parents? Ses proches?

  7. et le mariage religieux avant le mariage civil! l’administration n’est pas exempte de faute, elle aussi (qu’en est-il de la conversion des Français pour épouser une musulmane, ce qui “simplifiait” les démarches?)
    quant aux personnes qui se laissent endoctrinées, les femmes surtout (= 1/2 homme), c’est assez incroyable et montre bien qu’il n’y a pas qu’au niveau scolaire que des jeunes sont déconnectés

  8. ” ils ont un ton. Une force de conviction. On comprend tout de suite qu’ils savent où ils vont. Et on a juste envie de les suivre! ”
    S’il y avait plus de prêtres catholiques approchant de cette définition, la France n’en serait pas là.
    Mais beaucoup trop ont été formés suivant cette antienne: “surtout pas de prosélytisme”, “rejoignons le monde dans l’enfouissement au sein de sa vacuité…”, “et surtout ne parlez pas de miracles” etc.
    Puisse le Père Zanotti Sorkine avoir beaucoup de semblables qui se dépêchent d’oublier la retenue/castration qu’on leur a trop souvent enseignée au séminaire!

  9. « Laissez une paroisse vingt ans sans prêtre : on y adorera les bêtes » alors beaucoup pas l’Islam .

  10. J’ai eu l’occasion de rencontrer un converti à l’islam, version très rigoriste, lui même issu d’une famille non musulmane et portant un prénom chrétien.
    Il m’a raconté s’être converti à la suite d’une dépression. Il est probable que cherchant un sens à sa vie il soit tombé sur l’islam, et que certains aient profité de sa faiblesse à ce moment de sa vie.
    Outre la barbe et la coupe de cheveux, son imam l’avait poussé à changer de travail, où il était supposé être tenté par les femmes et l’alcool, pour devenir contrôleur de viande hallal.

  11. Quelle misère qu’on en arrive là en France ! St Louis, Ste Jeanne d’Arc, St curé d’Ars venez à notre secours.

  12. Si les Chrétiens et les Cathos en général évangélisaient comme ils devraient tous le faire (je parle aussi pour moi), si nous annoncions tous le Christ, quoi qu’il nous en coûte, le monde en serait transformé. C’est pourquoi Ste Catherine de Sienne disait ce que JP2 a répété ensuite: “Si vous êtes ce que vous devez être, vous mettrez le feu au monde entier”. L’islam s’infiltre bien trop souvent là où les Chrétiens ont abandonné le terrain: que ce soit dans les médias, dans le débat public, dans la rue, ou en politique.

  13. Elle a eu de la chance de s’en tirer avant d’être lapidée …

  14. Le témoignage de la jeune femme est assez emblématique d’un problème de la société occidentale, au plus tard depuis mai 1968. En effet en lisant ce récit on se rend compte que le malaise de cette adolescente résultait du fait qu’elle était dotée comme les jeunes de sa génération d’une autonomie, d’une liberté personnelle dont elle n’avait ni la maturité, ni l’expérience de la vie ni les structures lui permettant de l’assumer. A la recherche de ces structures elle est tombée sur un milieu islamique traditionnel, qui l’a prise en main pour son malheur.
    Si l’on se projette par comparaison dans une société européenne il y a une cinquantaine d’année, la majorité civile était fixée à 21 ans et non à 18 ans,les familles pouvaient donc s’opposer à un mariage précoce, il était de plus d’usage que des enfants restent vivre au domicile parental jusqu’à leur mariage, l’Eglise encadrait les jeunes par des mouvements comme la Jeunesse Ouvrière chrétienne par exemple.Même si l’on prend l’autre bord idéologique de l’époque, le mouvement communiste, il prenait aussi en charge ses militants. La femme de Maurice Thorez, Jeannette Veermersch, responsable des questions féminines au PCF, s’était par exemple opposée à la contraception dans les années 50 en arguant que “les femmes ouvrières ne revendiquaient pas les vices des bourgeoises!” La famille et la société offrait donc une protection, une direction aux adolescents et jeunes
    adultes dont sont dépourvus les jeunes actuels.
    En lisant l’article auquel renvoie le lien, il y a une anecdote significative. Le père, militaire, cherchant à arracher son enfant des griffes du milieu islamiste se voit reprendre par des assistantes sociales, n’ayant rien compris au film, lui reprochant de trop “couver” son enfant, alors que le problème était précisément que la jeune fille privée par la société d’un encadrement nécessaire pour son passage à l’âge adulte était tombée dans l’islamisme comme d’autres jeunes tombent dans la drogue,la sexualité précoce ou une quelconque secte.
    La dérive de cette jeune fille vers l’Islam est donc d’abord un symptôme d’une société qui sous prétexte de liberté livre le jeune à lui même. La réponse de la société ne peut consister que par une politique d’inspiration chrétienne, cherchant à consolider la famille et les structures chrétiennes.

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