De Bernard Antony :
Nathalie Loiseau s’empêtre dans la non-assumation de son passé. Honte ineffaçable, péché impardonnable, l’agence de dénonciation flicarde de la police de la pensée a révélé qu’elle aurait fait partie, dans sa jeunesse étudiante, d’un groupe classé à l’extrême-droite.
Que n’a-t-elle le courage de dire : « et après ? ». Car il n’y a rien de semblable pour les innombrables politicards et cultureux qui ont milité au Parti communiste dit français exaltateur et collaborateur de la gigantesque abomination génocidaire du lénino-stalinisme, ou encore pour les anciens maoïstes dont l’idole de leur jeunesse battait encore Staline au poids des exterminations par dizaines de millions des peuples de Chine.
Que dire encore de ceux qui ont continué à écrire dans Le Monde et ailleurs, après avoir notamment exalté le régime des Khmers rouges et son chef Pol Pot, assassin et tortionnaire de plus de la moitié du peuple cambodgien ? Est-ce qu’on reproche aujourd’hui à l’ancien maoïste Bernard-Henri Lévy d’avoir naguère déclaré que, quoi qu’il en ait été, le communisme avait été la belle aventure de leur jeunesse ?
Nathalie Loiseau, ancienne directrice de l’ENA, s’est manifestement imprégnée elle-même de l’alignement sur le politiquement correct totalitaire imposé dans cette école.
Et que Madame Bécasse cesse de raconter qu’elle est entrée en politique pour lutter contre l’extrême-droite. Cela ne fait pas un programme.
C.B.
Une excellent réplique de Jean Messiha sur ce sujet: “Quand Nathalie Loiseau se répand en excuses aussi grandiloquentes que grotesques sur son passé d’extrême-droite, on lui pardonne au prétexte que c’était il y a 35 ans. Par contre, à chaque fois que nous ouvrons la bouche, on nous ramène au FN des années 70.”
Gaudete
Quelle bécasse et dire que ça se présente aux élections et en plus c’est sur d’être élu, pauvre danois devant tant d’incompétence!
Michel
Madame Loiseau aura donc fait son nid un peu partout (sauf chez les coucous, pardon, chez les cocos) : à droite (extrême) puis à gauche (recentrée), en passant par le cabinet d’Alain Juppé (macroniste de l’UMPS), la Direction de l’ENA grâce à Hollande (car elle n’en a pas été élève !) et le Gouvernement Philippe grâce à Macron… Lequel a porté cette étoile filante de la politique à la tête de la liste européiste LREM, sans doute impressionné par le brillant résultat de sa liste aux européennes de 1989 : 0,17% …