de la bouche même de ses instigateurs :
"Les ABCD de l'égalité contre les stéréotypes filles-garçons à l'école n'apparaîtront plus sous leur nom actuel, mais cette expérimentation sera remplacée par un programme "très ambitieux" généralisé à tous les élèves, a annoncé aujourd'hui la ministre des Droits des femmes, Najat Vallaud-Belkacem.
Les ABCD de l'égalité sont "une expérimentation" pour l'année scolaire 2013-2014 et son évaluation montre qu'ils "ont fait leur preuve", a estimé la ministre sur France 3. Mais "le nomABCD de l'égalité attaché à l'expérimentation n'apparaîtra plus" puisque "nous allons passer à une étape où toutes les écoles, tous les enseignants, tous les élèves sont concernés" avec un dispositif "très ambieux", a-t-elle assuré".
ESSYLU
l’Etat PS confirme sa haine de la France, ses agissements relèvent de la traîtrise
damestoy
Najat ne lâchera pas …
Farida non plus, qui illustre magistralement,
et bien mieux que Najat,l’enrichissement que les cultures étrangères peuvent apporter à une France qui voulait oublier ses racines chrétiennes …
Siloe08
Les VIOLS répétitifs de la conscience des enfants sont donc des ” expériences ” ?
Nous sommes bien en présence d’une mise en pratique de l’idéologie nazie ……….. Assistons nous à cette Normal-isation des nationaux-socialistes ?
00
C’est évident. Si le ministre annonce qu’il retire l’ABCD, c’est que l’administration a trouvé la parade.
Toussurlapnyx
Le gouvernement s’est fait recadrer par le lobby LGBT hier à la gaypride. Sur BFM, les ABCD de l’égalité était clairement présentés comme une revendication du dit lobby, qui enrageait au micro de BFM de constater la reculade du gouvernement. D’où la com’ de Berkacem autour du “dispositif très ambitieux” et généralisé qui remplacera les ABCD. Pour les naïfs qui croyaient encore qu’il n’était question dans les fameux ABCD que d’égalité entre filles et garçons au moins la chose est claire !
P.R.
Merci pour votre vigilance. Merci aux parents de s’organiser, de créer des comité de vigilance, de se rendre dans les écoles pour protester et convoquer les professeurs et les directeurs qui endoctrineraient leurs enfants. Merci aux prêtres et curés et aussi aux catéchistes d’aider les parents. Merci aux parents de prévenir les enfants pour qu’ils ne tombent pas dans le panneau.
grimm
Mme Belkacem ferait bien de se préoccuper de la condition de la femme dans les pays musulmans
C.B.
Ce combat vallaud-hamonien est doublement erroné:
A)
-actuellement, les filles sont plus avantagées que les garçons par l’école; cela n’est pas propre à la France d’ailleurs (idem Finlande, par exemple)
-le ministre a-t-il donné des instructions pour qu’on recrute cette année autant de femmes que d’hommes (c’est-à-dire pas plus,pas moins) comme professeurs?
-il y a moins de femmes que d’hommes diplômés ingénieurs; mais il y a bien plus de femmes que d’hommes diplômés médecins. Et alors? qu’en concluent nos maniaques de la parité?
B) cette prétendue lutte contre les stéréotypes de genre, qu’on nous revend sous l’étiquette très propre “égalité filles-garçons” donne lieu la plupart du temps à des dérives sur des considérations qui n’ont pas leur place à l’école (intrusion sur des choix relevant strictement de la sphère privée: qui épluche les légumes à la maison? qui utilise la tondeuse à gazon, …)
Marino
ABCD de l’égalité – Benoît Hamon : l’art de la cosmétique
“Il n’y a aucun changement de stratégie”, assure Benoît Hamon. Parce qu’il y a une stratégie ?
Encore faudrait-il qu’il y ait une stratégie. Une volonté politique de réformer l’école, ou du moins de l’améliorer dans ses missions essentielles. À la place, c’est le règne des annonces sans consistance, où une fermeté de façade masque de plus en plus mal une démarche cosmétique et politique. Pour tenter de montrer qu’il ne lâche rien, le ministre annonce qu’il veut faire figurer l’égalité filles-garçons dans le socle commun de connaissances, de compétences et de culture que doivent posséder tous les élèves à la sortie du collège.
Fort bien. Mais il y a un problème, un gros problème, même : ce concept figure déjà dans le socle depuis longtemps. Le “respect de l’autre sexe” et le “refus des stéréotypes” sont inscrits noir sur blanc dans les compétences sociales et civiles qui doivent être acquises avant l’âge de seize ans.
À la fin du collège, justement, 83,2 % des filles et 72,4 % des garçons seulement disposent des acquis nécessaires, selon un rapport de l’inspection générale de l’Éducation nationale datant de juin 2013 sur l’égalité entre les filles et les garçons. Avant de poser la question de l’égalité entre les sexes, ces chiffres montrent que près d’un garçon sur trois et d’une fille sur cinq ne disposent pas des connaissances minimales à la fin de la troisième. Devant de telles statistiques, un vain peuple pourrait penser qu’il y a mieux à faire que de s’assurer que les poupées et les ballons de foot sont utilisés indifféremment dans la cour de récréation ou de s’affliger que les filles répondent “maîtresse” et les garçons “pompier” quand on leur demande, à la maternelle, quel métier ils souhaitent exercer plus tard. Savoir lire, écrire, compter, prépare à devenir un citoyen éclairé, capable de s’informer, de développer un esprit critique et de se forger des convictions. C’est le minimum vital pour pouvoir s’intéresser ensuite à des questions diverses, dont celle des discriminations.
Ce ne sont ni la création de kits pédagogiques spécial égalité, ni la suppression des notes, ni le réaménagement des rythmes scolaires qui permettront de sortir de cette spirale de l’échec. Bien au contraire ! Pour inverser la tendance et permettre que, enfin, le niveau monte, c’est sur les apprentissages de base que doit porter l’effort, tout l’effort, et non sur une démagogie périphérique qui ne sert à rien, sinon à amuser – de moins en moins ! – la galerie.
http://www.lepoint.fr/editos-du-point/sophie-coignard/abcd-de-l-egalite-benoit-hamon-l-art-de-la-cosmetique-30-06-2014-1841805_2134.php