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France : Politique en France

Ne pas confondre le “Comité de liaison de la majorité présidentielle” et le gouvernement

Lu dans Minute :

"Le ralliement de Philippe de Villiers à Nicolas Sarkozy via son adhésion estivale au Comité de liaison de la majorité présidentielle continue à susciter d’importants remous au Mouvement pour la France qu’il préside. Patrick Louis, secrétaire général du MPF, a dû se fendre d’une bafouille alambiquée à ses adhérents pour tenter d’a paiser la grogne interne. Les membres du MPF sont donc priés de gober que ce «comité de liaison n’est pas une annexe du parti majoritaire et encore moins un organe du gouvernement». Presque exact : il est piloté directement depuis l’Elysée !"

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4 commentaires

  1. Le MPF fait 3,5 % aux élections européennes, l’UMP à peu près 10 fois plus. Ce n’est pas anormal que ce dernier décide.
    Le MPF veut avoir des élus, comment peut-il faire autrement ? Si Philippe de Villiers, comme des élus CNI, n’étaient pas élus, ils ne seraient jamais invités dans les médias à faire connaître leur message, qui est plus proche de la doctrine catholique que celui de l’immense majorité des journalistes, de l’UMP, ou du parti socialiste.
    Si le MPF disait la même chose que l’UMP, il disparaitrait au sein de ce parti. Mais le discours de Philippe de Villiers n’est toujours pas le même que celui du parti avec qui il a fait alliance. Je ne suis pas toujours d’accord avec son discours, mais je ne lui reprocherai pas de faire de la stratégie politique : c’est une partie du travail de tout homme politique, et je serais même déçu qu’il y renonce. Ses idées doivent continuer à exister dans les médias.
    Pour parler politique à la télévision sans être élu, il faut diriger une association de gauche type SOS-Racisme ou MRAP, ce qui n’est pas vraiment le cas de Philippe de Villiers.
    Véronique Besse a dénoncé le Pacs à l’assemblée nationale, probablement pour rien, mais cela contribue à la poursuite du débat. Elle a pu le faire pour une seule raison, elle est élue députée avec l’aide de l’UMP, qui bénéficie quant à lui de l’apport même faible du parti de Philippe de Villiers. Marine Le Pen ne peut pas faire ça : elle n’est pas députée.
    Un autre très gros avantage dans notre système médiatique de gauche : en étant accolé à un parti “respectable”, le MPF ne peut être considéré par la presse autrement que comme un parti “républicain” et donc “respectable” lui-même. Et un jour, cela sera peut-être d’une très grande utilité. “Peut-être”, car en politique tout est possible et rien n’est certain. Cet aspect des choses a d’ailleurs été très bien intégré par Marine Le Pen.
    La politique, c’est l’art des compromis. Et Marine Le Pen l’a elle-même très bien compris…

  2. Monsieur de Villiers a dit lui-même qu’il n’avait qu’une passion : le Puy du Fou qui est une réussite incontestée. Il a dit également que la politique était pour lui un « devoir ». Cependant, certains patriotes pensaient que la France était pour lui une « passion ». Il n’en est rien. Ce que quelques uns croyaient être le MPF était le MPLDDG qui s’est révélé n’être que le MPNS (MPLDDG : Mouvement pour la droite de gouvernement ; MPNS : Mouvement pour Nicolas Sarkozy).
    Le dernier homme politique français que nous ayons eu en France fut Charles de Gaulle qui a toujours affirmé qu’« il n’y a qu’une seule querelle qui vaille, la querelle de la France ». Monsieur Patrick Louis nous explique benoitement qu’« Il est, de loin, préférable de se battre avec l’UMP pour faire barrage à la gauche que de cultiver son isolement et déserter la gestion des affaires locales. Mieux vaut la droite plurielle, que la gauche plus rien. » C’est dire que monsieur Patrick Louis est attaché à cette fausse querelle droite/gauche – principe vital de la génération de 1968 – qui est d’une redoutable efficacité 1° : pour masquer la vrai querelle « la querelle de la France », 2° : pour faire perdurer parmi le peuple français une Division durable de 40 ans qui a fait de la France un désert a tel point que les hommes « du désert » commencent à devenir pléthoriques.
    A l’adresse de M. Patrick Louis, voici ce que Charles de Gaulle affirme dans une interview radiotélévisée du 15 décembre 1965 : “La France, c’est tout à la fois, c’est tous les Français. C’est pas la gauche, la France ! C’ est pas la droite, la France ! Naturellement, les Français comme de tout temps, ressentent en eux des courants. …Prétendre faire la France avec une fraction, c’est une erreur grave, et prétendre représenter la France au nom d’une fraction, cela c’est une erreur nationale impardonnable. Vous me dites : à droite, on dit que je fais une politique de gauche au-dehors ; à gauche, du reste vous le savez bien, on dit : de Gaulle, il est là pour la droite, pour les monopoles, pour je ne sais quoi. Le fait que les partisans de droite et les partisans de gauche déclarent que j’appartiens à l’autre côté, prouve précisément ce que je vous dis, c’est-à-dire que, maintenant comme toujours, je ne suis pas d’un côté, je ne suis pas de l’autre, je suis pour la France.”
    Il est bien évident qu’il n’y a pas de « querelle » entre la « droite » et la « gauche » qui sont unies sur l’essentiel : la disparition de la France, c’est-à-dire la disparition du peuple français qui s’est compté le 29 mai 2005. Quinze millions quatre cent quarante neuf mille cinq cent huit Français et Françaises ont dit non à la disparition de 2000 ans de Mémoire, à 20 siècles d’Histoire, de larmes et de sang, à 730.000 jours d’Espérance. 15.449.508 résistants ont strictement emmerdés la classe politique €uropéenne mondialisée. Bref, la France fidèle, comme toujours résistant à l’Empire.
    Voici un extrait de l’allocution prononcée à Marseille, le 10 novembre 1961, par Charles de Gaulle : « Allons donc, nous sommes un grand, solide et fort peuple Français. N’écoutons pas tous ceux qui ragotent, qui racontent, qui écrivaillent pour nous démontrer le contraire, essayer de nous diviser et de nous opposer les uns aux autres. A l’heure qu’il est, il n’y a qu’un devoir et il n’y a qu’une loi, je le répète en terminant, comme je l’ai dit en commençant, c’est l’unité française.
    Sachons passer par-dessus nos divergences, nos problèmes, nos questions, nos intérêts particuliers. Il n’y a qu’une querelle qui vaille, c’est la querelle de la France. Il n’y a qu’un intérêt qui doive compter, c’est le sien, et il n’y a qu’un devoir qui existe pour nous tous, c’est de nous unir sur elle et autour d’elle. »
    Le 20 mars 1964, dans un discours prononcé à Basse-Terre, Guadeloupe : « Nous sommes un peuple qui est fait pour vivre – si nous avions dû périr, ce serait fait déjà depuis longtemps, et pour cause ! – qui doit vivre avec une grande vocation, avec une grande tâche. Quelquefois on dit : voilà le général de Gaulle qui parle encore de la grandeur ! Oui, c’est bien vrai ! La France a besoin de cela. Nos pères de tout temps n’ont pu faire quelque chose de valable, de fort, qu’a condition de vouloir que ce soit grand. Eh bien, nous en sommes là encore aujourd’hui. D’ailleurs, ce n’est pas la politique la plus coûteuse. La politique la plus coûteuse, la plus ruineuse, c’est d’être petit, c’est de demander quelque chose à tout le monde pour ne jamais l’obtenir. »
    Cela n’a échappé à personne que les employés du gouvernement mondial présents sur l’ex territoire français ont comme mission impérative de dissoudre le « résistant » peuple français parmi tous les autres peuples présents sur ce territoire, afin qu’a terme il n’en reste rien. C’est le grand rêve des €uropéens mondiaux avec celui de faire passer l’€urope à la « Nouvelle Ère », soit au mercredi 14 Dhou Al-Hijja 1430 de l’Hégire.
    Lorsque M. Patrick Louis ose dire : « Mieux vaut la droite plurielle, que la gauche plus rien. » on ne sait vraiment pas s’il est un imbécile, un hypocrite ou les-deux-mon-capitaine. Les valeurs de « la droite » sont les valeurs de « la gauche », c’est-à-dire le désespoir à tous les étages pour tous les jeunes de France rescapés de l’holocauste organisé par une ex-ministre de la mort sous la présidence du rédacteur auvergnat de l’actuelle « constitution européenne ».
    M. Patrick Louis pense que pour être quelque chose, il faut être plusieurs. Or, pour être « quelque chose » il faut être « un ». Ce que disait le Général à Claude Guy, le 18 avril 1946, est très éclairant : « Oui, ils ne peuvent percevoir le caractère absolument unique et exceptionnel de ce qui a été l’odyssée de 1940 à la Libération, dont il n’est aucun précédent dans l’Histoire. Précédent d’une voix anonyme, qui devint peu à peu la France, par une simple décision de ma volonté. Pauvres bougres ! J’ai recréé la France à partir de rien, à partir de cet homme seul dans une ville étrangère… Je ne suis pas un général vainqueur. On ne décore pas la France. » Autrement dit Charles de Gaulle fut réellement le « premier » des Français parce qu’il fut le « principe » de la France. Par deux fois.
    La génération de 1968, triomphante depuis 40 ans, est en train d’être jugée à la verticale. Cette génération est « plusieurs » et elle n’est forte QUE parce qu’elle est la « tombeuse » de De Gaulle, c’est à dire de la France.
    Il y a un peu plus de 40 ans, Charles de Gaulle s’adressait une dernière fois aux Français, le 25 avril 1969, deux jours avant le référendum sur la Décentralisation : « Votre réponse va engager le destin de la France, parce que, si je suis désavoué par une majorité d’entre vous, solennellement, sur ce sujet capital et quels que puissent être le nombre, l’ardeur et le dévouement de l’armée de ceux qui me soutiennent et qui, de toute façon, détiennent l’avenir de la patrie, ma tâche actuelle de chef de l’État deviendra évidemment impossible et je cesserai aussitôt d’exercer mes fonctions. »
    M. Patrick Louis sait-il qu’une France rassemblée est INVINCIBLE ? La « génération de 1968 » le sait. Et elle en tremble.
    À Vincennes, le 5 octobre 1947, Charles de Gaulle affirme : « Depuis l’aurore de notre histoire, nos malheurs furent toujours en proportion de nos divisions, mais JAMAIS la fortune n’a trahi une France rassemblée. »
    Arold
    Ps : Monsieur Patrick Louis sait-il que « la génération de 68 » ne donne plus qu’une seule Image aux générations futures : de vieux bouts de viandes, en costumes Armani, sans cesse agités par les démons ?

  3. Monsieur Patrick Louis en allant avec un parti avec lequel il a peu d’affinités montre une certaine capacité de rassemblement…
    Et Philippe de Villiers a toujours dit qu’il était amoureux de la France et qu’il aimait les Français, contrairement à Nicolas Sarkozy comme l’avait fait remarquer le salon beige.
    La gauche à un corpus idéologique. La droite, c’est tout ce qui n’est pas de gauche.
    Ne considérant pas de Gaulle comme un grand homme, lui qui débarqua en France dans les bagages des Américains et des Anglais à qui il devait tout, je ne peux malheureusement adhérer à votre discours. Piètre militaire, piètre homme d’État à qui nous devons en partie notre situation d’aujourd’hui, mais politicien roublard et calculateur. Il y avait un gros décalage entre ses discours et ses actions. Mais ceci n’est peut-être pas le lieu d’une telle discussion.
    Juste une phrase quand même qui caractérise bien le personnage :
    “. Ce que disait le Général à Claude Guy, le 18 avril 1946, est très éclairant : “Oui, ils ne peuvent percevoir le caractère absolument unique et exceptionnel de ce qui a été l’odyssée de 1940 à la Libération, dont il n’est aucun précédent dans l’Histoire. Précédent d’une voix anonyme, qui devint peu à peu la France, par une simple décision de ma volonté.”
    Rien que ça ! Comme disait Mitterrand dans le bébête show : “Appelez-moi : “Dieu””

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