Rappel de la volonté de Dieu
«Vous avez appris qu’il a été dit : Tu aimeras ton prochain et tu haïras ton ennemi. Eh bien ! moi, je vous dis : Aimez vos ennemis, et priez pour ceux qui vous persécutent, afin d’être vraiment les fils de votre Père qui est aux cieux, car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, il fait tomber la pluie sur les justes et
sur les injustes. En effet, si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense méritez-vous ? Les publicains eux-mêmes n’en font-ils pas autant ? Et si vous ne saluez que vos frères, que faites-vous d’extraordinaire ? Les païens eux-mêmes n’en font-ils pas autant ? Vous donc, vous serez parfaits comme votre Père céleste est parfait. »
– Evangile selon saint Matthieu 5, 43-48
Mettons-nous en présence de notre Père du Ciel.
Notre Père
Acte 1 :
le mal triomphant
Le récit difficile à entendre de la scène est bien nécessaire pour comprendre d’où la conversion est partie, et la force d’âme qu’il fallut à cette petite n’ayant pas 12 ans pour souhaiter le salut de son bourreau.
Les Serenelli, proches voisins de la famille Goretti, étaient des gens serviables et honnêtes, mais leur fils Alessandro se laissait entraîner par des camarades corrompus et des lectures pernicieuses. Il venait aider la famille Goretti pour des travaux agricoles trop pénibles. Maria l’accueillait, reconnaissante, trop pure pour se méfier. Ce jeune homme ne tarda pas à lui tenir des propos abjects, en lui défendant de les répéter. Sans bien comprendre le péril qui la menaçait et craignant d’être en faute, Maria avoua tout à sa mère. Avertie d’un danger qu’elle ignorait, elle promit de ne jamais céder.
Alessandro Serenelli devenait de plus en plus pressant, mais prudente, l’adolescente s’esquivait le plus possible de sa présence. Furieux de cette sourde résistance, le jeune homme guettait le départ de la mère pour pouvoir réaliser ses desseins pervers.
L’occasion tant attendue se présenta le matin du 6 juillet. Alessandro se précipita brutalement sur Maria, alors seule et sans défense. Brandissant sous ses yeux un poinçon dont la lame acérée mesurait 24 centimètres, il lui fit cette menace : « Si tu ne cèdes pas, je vais te tuer ! » La jeune chrétienne s’écria : « Non ! c’est un péché, Dieu le défend ! Vous iriez en enfer ! » Déchaîné par la passion, n’obéissant plus qu’à son instinct, l’assassin se jette sur sa proie et la laboure de quatorze coups de poinçon.
Vie de sainte Maria Goretti (lien)
Invoquons la Vierge Marie avec confiance, même dans les situations les plus désespérées.
Récitation d’une dizaine de chapelet
(ou 3 Je vous salue Marie)
Acte 2 : l’intercession pour nos adversaires
Mais comme disait le Vénérable Pie XII, « Elle est le fruit mûr d’une famille où l’on a prié tous les jours, où les enfants furent élevés dans la crainte du Seigneur, l’obéissance aux parents, la sincérité et la pudeur, où ils furent habitués à se contenter de peu, toujours disposés à aider aux travaux des champs et à la maison, où les conditions naturelles de vie et l’atmosphère religieuse qui les entouraient les aidaient puissamment à s’unir à Dieu et à croître en vertu. ».
Lorsqu’Assunta (sa mère) est mise au courant du drame, Maria gît mourante à l’hôpital de Nettuno. Le prêtre au chevet de la martyre, lui rappelle la mort de Jésus en croix, le coup de lance et la conversion du bon larron : « Et toi, Maria, pardonnes-tu ? lui
demanda-t-il. — Oh, oui ! murmura sans hésitation la douce victime, pour l’amour de Jésus, qu’il vienne avec moi au Paradis. » Les dernières paroles que la Sainte prononça au milieu d’atroces douleurs, furent celles-ci : « Que fais-tu Alessandro ? Tu vas en enfer ! » et comme elle se détournait dans un ultime effort, son cœur cessa de battre.
Vie de sainte Maria Goretti (lien)
Récitons le Souvenez-vous, en mémoire de la magnifique conversion d’Alphonse Ratisbonne :
Prière de saint Bernard :
Souvenez-vous,
ô très miséricordieuse Vierge Marie, qu’on n’a jamais entendu dire
qu’aucun de ceux qui ont eu recours à votre protection, imploré votre
assistance, réclamé vos suffrages, ait été abandonné.
Animé d’une pareille confiance, ô Vierge des vierges, ô ma Mère, je
viens à vous et, gémissant sous le poids de mes péchés, je me prosterne
à vos pieds.
O Mère du Verbe incarné, ne méprisez pas mes prières, mais écoutez-les
favorablement et daignez les exaucer. Amen.
Acte 3 : le Bien triomphant
Et pourtant, avoir tué son amie ne l’a pas réveillé, et il a persévéré dans ses errances pendant près de 10 ans. Jusqu’à….
Serenelli est incarcéré au pénitencier de Noto en Sicile. C’est un prisonnier difficile, craint par ses codétenus et méprisé par les gardiens.
Une nuit de 1910, il fait un rêve : il voit Maria dans un jardin, toute vêtue de blanc […]
Peu de temps après, Mgr Blandini, l’évêque du diocèse, vient voir Alessandro en prison. Les gardiens tentent de le dissuader d’effectuer cette démarche :
-« Il n’y a rien à attendre de lui, Excellence.
-Je voudrais quand même le voir. »
Alessandro semble un peu étonné quand l’évêque se présente à lui, mais, comme à son habitude, il se tait. Il reste debout, distant.
L’évêque s’assied sur la chaise qu’on lui a apportée et lui parle simplement, amicalement, sans s’offusquer de son silence discourtois.
–
« Alessandro, il m’a semblé que peut-être, il y avait une chose que vous ignorez, une chose très importante. » L’homme – il a maintenant presque trente ans – ne répond pas, mais manifeste un certain intérêt.
–
« Est-ce que vous savez, continue l’homme de Dieu, qu’avant de mourir, Maria vous a pardonné ? » Alessandro sursaute ; il vient
s’asseoir sur son lit en face de l’évêque :
-« Que dites-vous ?
-Avant de mourir, Maria a dit ces mots : « Pour l’amour de Jésus, je lui pardonne et je veux qu’il soit avec moi au Paradis. » »
Avant même qu’il ait fini de parler, le prisonnier s’est penché en avant, le visage dans les mains, et il se met à pleurer amèrement. L’évêque le laisse sangloter un moment, puis lui pose doucement la main sur la tête. Alessandro tombe à genoux sur le sol. L’évêque
l’écoute alors en confession, accueillant son sincère repentir avant de lui donner l’absolution :
– « Et moi, je vous absous de vos péchés, au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit.
Après cette visite, l’attitude d’Alessandro change du tout au tout. Non seulement il devient un prisonnier modèle, mais il se met à
prier et à lire la Bible. […]
Alessandro, devenu membre du tiers-ordre franciscain et jardinier du couvent des capucins à Ascoli Piceno, dans les Marches, mourut le 6 mai 1970, à 87 ans, au couvent de Macerata (Marches), après avoir laissé un testament très édifiant.
Sainte Maria Goretti, l’impossible pardon (lien)
Louange
et supplication
Gloire au Père.
Devant tant de bonté de Notre Seigneur, nous ne pouvons que vouloir Le prier et Le supplier d’exercer une nouvelle fois Sa grande miséricorde dans le cas qui nous concerne. Et plutôt que juger, sachons nous reconnaître nous aussi pêcheurs, et être heureux d’avoir reçu l’insigne et gratuite grâce de goûter à la Foi catholique.
Prière à saint Joseph pour la conversion de George Soros :
Ô
glorieux patriarche, saint Joseph, qui méritez d’être appelé « juste »
par le Saint Esprit, je vous confie l’âme de George Soros, que Jésus a
racheté au prix de Son précieux sang.
Vous savez combien est déplorable et misérable la vie de ceux qui ont
banni le Sauveur aimant de leur cœur et combien ils sont exposés au
danger de perdre leur âme éternellement.
Ne permettez pas, je vous implore, qu’un être si influent et tant
égaré continue à marcher sur un autre chemin que celui de Votre très
sainte volonté. Préservez-le du danger qui le menace et guidez ses
actes pour son bien et le nôtre à tous. Touchez le cœur de cet enfant
prodigue et ramenez-le entre les bras aimants du Père.
Ne l’abandonnez pas, je vous en supplie, jusqu’à ce que vous lui
ouvriez les portes du Ciel, où il vous louera et bénira votre Fils
pour l’éternité, grâce à votre puissante intercession. Amen.