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France : Politique en France

“Ni droite ni gauche” : un slogan maladroit

Barbara Mazières a été candidate FN aux cantonales dans le Maine et Loire (25,34% au 1er tour). Elle est interrogée par Nouvelles de France. Extrait :

"Vous faites partie des personnes qui viennent de la Manif pour tous et qui se sont engagées en politique. Pourquoi avoir choisi le FN?

D'abord, parce que c'est le parti qui a été le plus clair sur la loi Taubira. A ma connaissance, aucun autre parti en position de gagner les élections n'a déclaré, en bloc, qu'il était favorable à l'abrogation de cette loi. Mais aussi parce que, comme électrice de droite, j'en ai assez des renoncements et des trahisons. Je fais partie de ceux qui ont espéré un changement lors de l'élection de Nicolas Sarkozy en 2007. L'ouverture à gauche et l'aplatissement devant le politiquement correct m'ont écoeurée. Enfin, le sujet de la famille, aussi important soit-il, n'est pas le seul sujet d'un projet politique. Or, comme maintenant la majorité des Français, je suis inquiète pour ma patrie et pour la civilisation européenne et le FN est le seul parti à avoir porté la défense de l'identité, de l'enracinement et de la souveraineté nationale depuis des décennies.

Considérez-vous que l'UMP et le PS, ce soit la même chose?

Non. Je suis d'abord anti-socialiste et ce que je reproche à l'ex UMP, c'est justement son asservissement au socialisme. Il y a des gens très bien à l'UMP. Des personnes attachées à la France, aux libertés et aux valeurs traditionnelles. J'en connais. Ce que je ne comprends pas, c'est comment ils peuvent cohabiter avec une Kosciusko-Morizet ou un Juppé.

Vous n'êtes donc pas sur la ligne "ni droite, ni gauche"?

Vous savez, je crois qu'il y a beaucoup de fantasmes sur cette prétendue ligne "ni droite, ni gauche". Quand on entend ce genre de slogan – assez maladroit, à mon avis – dans la bouche d'un cadre du FN, dans l'écrasante majorité des cas, cela signifie: ni UMP, ni PS. Et cela ne revient pas à mettre ces deux partis sur le même plan. Cela revient à refuser le PS pour son idéologie collectiviste, anti-familiale et immigrationniste, et à refuser l'UMP qui a toujours refusé de s'opposer au socialisme quand  elle était au pouvoir. […]"

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