Après les non français et hollandais au traité constitutionnel européen (TCE), Nicolas Sarkozy avait sorti de son chapeau un "mini traité" qui n'était autre que le TCE, rebaptisé "mini traité" ou "Traité de Lisbonne", qu'il a fait adopter de force, sans consulter les peuples.
A la suite du Brexit, il ressort le même artifice :
"L'heure est à la lucidité, à l'énergie et au leadership […] la lucidité commande de dire que ce sentiment de rejet est partagé par beaucoup de Français et beaucoup d'autres Européens. Ce qu'a dit le peuple britannique, d'autres peuples en Europe peuvent le dire. Nous ne pouvons, nous ne devons l'ignorer". "L'Europe peut fonctionner sans les Britanniques et nous avons d'ailleurs du temps pour repenser notre relation avec notre voisin. En revanche, l'Europe désormais à 27 ne peut plus fonctionner de cette manière".
Sic : de la manière dont le Traité de Lisbonne la fait fonctionner…
"La question de sa refondation profonde est donc urgente". "Je demande qu'une réunion de chefs d'État et de gouvernement européens prenne la décision d'élaborer un nouveau traité qui montrera aux peuples de notre continent que l'Europe est décidée à reprendre son destin en main".
Ou comment s'asseoir une nouvelle fois sur ce que veulent les peuples.
Demandons donc un référendum sur ce sujet.