Dans Le Monde de demain, Henri Tincq dénonce, à sa façon, le politiquement correct dans un article intitulé "Faudra-t-il un jour débatiser [sic] Noël ?" :
"Il est légitime de penser que l’expression de "Joyeuses fêtes" (happy holidays) permet d’englober la Hanoukka des juifs, le Noël des chrétiens, l’Aïd el-Kébir des musulmans qui, cette année, tombe le 31 décembre, et les fêtes de fin d’année. Faut-il pour autant cacher ou débaptiser des fêtes religieuses jugées ostentatoires et que la laïcisation de la société remplace déjà par d’autres rites collectifs, comme en France la Fête de la musique, la Fête du patrimoine ou la Nuit blanche ? Est-ce le meilleur moyen de rendre compte de la pluralité culturelle et d’encourager la tolérance ? "Au nom du politiquement correct, faudra-t-il un jour débaptiser toutes les villes qui portent le nom d’un saint et, à la place de Noël, revenir à la fête païenne du Soleil ?", s’interroge Mgr Hippolyte Simon, archevêque de Clermont-Ferrand, auteur en 2001 de La France païenne.
L’Europe n’est certes plus de culture chrétienne, si tant est qu’elle l’ait jamais été complètement. Mais l’ignorance de son patrimoine historique de valeurs, de références et de fêtes religieuses va à l’encontre d’une pratique apaisée de la laïcité et du dialogue entre les ethnies, les cultures, les confessions. Une laïcité éclairée passe par le droit de tout citoyen de professer ses convictions, y compris religieuses, tout en contribuant identiquement au vouloir-vivre ensemble."
Stéphane
C’est de remarquer ce terme de “fêtes” qui m’a inspiré ces trois nouvelles sur mon blog, qui vont dans votre sens :
http://avenirdufutur.hautetfort.com/archive/2006/12/07/bonne-nouvelle.html
http://avenirdufutur.hautetfort.com/archive/2006/12/14/le-prix-de-l-amour.html
http://avenirdufutur.hautetfort.com/archive/2006/12/21/rien-ne-change.html