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Culture de mort : Avortement

Non à la constitutionnalisation de l’avortement

Non à la constitutionnalisation de l’avortement

Les 24 et 28 novembre, l’Assemblée nationale va débattre sur deux propositions de loi visant à insérer un « droit à l’avortement » dans la Constitution française. En cas d’adoption d’une de ces propositions, le texte sera ensuite adressé au Sénat, puis, en cas de vote du Sénat, soumis à référendum.

Par ce message, l’ECLJ présente en quelques mots le contenu de ces propositions de loi, ainsi qu’une réponse en vidéo ; enfin, nous vous invitons à écrire à votre député pour lui demander de voter contre.

Ces propositions de lois prétendent placer l’avortement au-dessus des autres droits fondamentaux, en en faisant un droit intouchable, absolu, auquel « nul ne peut porter atteinte » et dont « nul ne peut être privé ». Lorsqu’un droit fondamental est absolu, cela signifie qu’il ne peut pas être limité, ni par les droits ou besoins d’autrui, ni par l’intérêt général. Les droits absolus sont très peu nombreux et sont en lien direct avec la dignité humaine. Ainsi, il existe un droit absolu de ne pas être soumis à la torture.

La création d’un tel « droit à l’avortement » aurait des conséquences potentiellement désastreuses. Cela mettrait directement en danger la clause de conscience des professions médicales, mais aussi la liberté d’expression et d’action de toutes les personnes et associations qui œuvrent pour éviter le recours à l’avortement. Cela rendrait illégitime les conditions qui encadrent encore cette pratique, etc.

D’après ses promoteurs, une constitutionnalisation pallierait la « fragilité » de l’avortement, face à des « associations » qui s’y attaquent. En réalité, si l’avortement est « fragile », ce n’est pas en raison des associations pro-vie, mais parce qu’elle est un mal : une pratique sanglante dont la légalité repose sur la négation de l’existence et de la vie des enfants avant leur naissance.

L’avortement est « fragilisé » à chaque fois que l’on ose parler de l’enfant.

Faire de l’avortement un « droit constitutionnel » ne change rien à la réalité de l’avortement.

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8 commentaires

  1. L’avortement, c’est surtout une industrie juteuse, où les fœtus sont vendus à des entreprises pharmaco-chimiques ou cosmétiques, pour des tests de pommades ou de rouges à lèvres, interdits sur les animaux.
    Il y a eu un scandale, il y a quelque temps sur une crème anti-rides, fabriquée à partir de fœtus..

  2. Si la constitutionnalisation de l’avortement est votée, il ne faudra pas pleurer de ne plus avoir de gynéco-obstétricien en France.

  3. Marine LE PEN a fait une erreurs énorme qui révèle qu’elle partage peu de valeurs en réalité avec les cathos, en étant désormais favorable à l’inscription de l’avortement dans la constitution.
    Entre les LR qui sont quasiment superposables à Macron et le RN désormais mélenchoniste sur le sociétal, il va devenir impossible de voter pour les cathos.
    Petit à petit les uns et les autres que l’on croyait à droite, se révèlent, de même que Ciotti qui a hurlé avec les loups quand le député RN a déclaré à propos des migrants “qu’ils retournent en Afrique”.

  4. De même s’agissant des vaccins.

  5. ”La coopération *formelle* à un avortement constitue une faute grave. L’Eglise sanctionne d’une peine canonique d’excommunication ce délit contre la vie humaine.” Cette disposition est toujours en vigueur !
    Si une telle loi venait au parlement, les députés RN,catholiques, qui la voteraient encourraient l’excommunication “Latae sententiae”. Il en serait de même pour leurs collaborateurs, la participation de “passive” deviendrait “formelle” (En 75 le FN faute de parlementaires n’a pas voté la loi Veil qu’il pouvait prétendre subir même si MLP n’a jamais prévu de la remettre en cause !) !

  6. MGR Convert – curé d’ Ars – sur la famille

    Dès qu’une épouse a compris que le Seigneur l’a visitée et que dans son sein le mystère de la création se renouvelle, son premier devoir est d’accepter au moins avec résignation les bienfaits et la charge de cette maternité qui lui vient du Ciel.
    Hélas ! combien de mères «éprouvent plutôt du chagrin de se voir dans cet état ! Peut-être auront-elles la pensée de détruire le fruit de leur sein ! Peut-être verraient elles avec plaisir périr leur enfant avant de lui avoir donné le jour et de lui avoir procuré la grâce du saint baptême», soit qu’elles redoutent les sollicitudes de l’éducation soit qu’elles craignent le mépris et le rebut d’un mari brutal et sans raison. O mon Dieu de tels crimes peuvent-ils bien se trouver parmi les chrétiens ? O mon Dieu ! le cœur d’une mère chrétienne peut-il bien les concevoir ? Cependant, que nous en verrons au grand jour qui auront nourri dans elles-mêmes ces pensées d’homicide ! Encore une fois, que de gens mariés sont damnés !»

  7. Droit à l’avortement = droit à l’assassinat !… Réfléchissez , messieurs de la ” politique ” , avant de promulguer de pareilles horreurs !!!!!

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