"L’adoption l’année dernière de loi sur le délit d’entrave à l’avortement a-t-elle eu des conséquences pour les associations pro-vies ?
Concrètement, dans l’exercice de nos actions quotidiennes au service de la vie, non, pas spécialement, excepté pour les antennes d’écoute aux femmes enceintes, dont celle de Choisir la Vie « Sos femmes enceintes » qui, ont depuis l’an dernier subit une baisse significative d’appels en raison de la méfiance qu’a pu engendrer le vote de cette loi. Encore une fois d’ailleurs, ce sont les femmes enceintes en difficulté qui en sont les premières victimes car finalement, si on regarde bien, cette loi n’a apporté aucune solution ni à leur détresse, ni à leur souffrance.
En revanche un constat inquiétant : depuis le vote de cette loi, sur les réseaux sociaux ou dès qu’il y’a débat sur l’avortement, nous assistons de la part de ceux qui sont pour l’IVG, à une agressivité de plus en plus significative. Un climat malsain de délation et de dénonciation s’est instauré avec souvent des menaces de poursuites judicaires juste parce que nous avons osé écrire ou dire que nous étions contre l’avortement ou même tout simplement qu’un embryon n’était pas qu’un amas de cellules ! C’est très grave ! Nombreux sont ceux qui utilisent aujourd’hui cette loi (alors qu’ils n’ont même pas lu les termes de celle-ci) pour faire taire ceux qui défendent la vie et entraver leur liberté d’expression.
La dénonciation s’est en quelque sorte institutionnalisée. En effet, sans qu’elle soit explicitement mentionnée, celle-ci est en fait sous-entendue et même induite par les textes eux-mêmes. Un des effets pervers de la loi est ainsi d’inciter finalement des particuliers à opter pour une attitude de dénonciation des associations susceptibles d’apporter un autre discours sur l’avortement que celui autorisé par la pensée unique L’aspect répressif de la loi l’emporte largement sur la reconnaissance de droits, le soupçon de mensonges est omniprésent. Tout discours, vérité, arguments qui, normalement participent à tout débat, sont, venant de nos associations, considérées comme des preuves d’un soit disant « délit d’entrave ». […]
Nous assistons de la part de ceux qui sont pour l’avortement à une agressivité de plus en plus significative
Cécile Edel, présidente de l’association Choisir La Vie et vice-présidente de la Marche pour la Vie, a bien voulu répondre aux questions du Rouge & le Noir. Extraits :
4 commentaires
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gaudete
c’est un peu normal, le gvt se soucie de 3000 morts sur les routes mais pas de 220000 morts par avortement, les nazis sont toujours là
grimm
il est evident que d’un amas,rien ne peut sortir.Un amas,par definition,ne peut pas,de lui même,se donner un ordre,un ordonnancement, (Aristote)
Or l’embryon est deja ordonné puisqu’il se transforme en foetus.Donc,ce n’est pas un simple amas de cellules.Tragique defaut de bon sens ou de culture philosophique des pro-avorteurs
S
Mais pourquoi les défenseurs officiels de la vie et porte-paroles de la LMPT MPLV, … ne parlent-ils pas du clonage, pourquoi cette omerta? où est le bon sens? C’est caché à leurs yeux de sages et de savants comme dans l’Evangile?
HAËNTJENS
L’avortement en France, c’est plus de 600 assassinats par JOUR !