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Liberté d'expression

Des Sentinelles devant le domicile de Manuel Valls

On en sait désormais plus sur le camp retranché autour du domicile du ministre de l'Intérieur vendredi soir. Il s'agissait de l'action des Sentinelles, dont on connait l'ultra-violence (pas de slogan, pas d'attroupement, pas… de violence).

Les sentinelles indiquent :

« Vendredi 25 octobre soir onze Sentinelles sont allées monter la garde devant le domicile du ministre de l’Intérieur.

Un important dispositif policier a immédiatement été mis en place et a chassé les Sentinelles.

Quelques heures auparavant, place Vendôme, l’horloger Blancpain
était victime d’une tentative de cambriolage (Le Parisien édition en
ligne du 26 octobre 2013). Il s’agit du troisième acte de grand
banditisme place Vendôme en quelques semaines, mais la Police préfère
s’intéresser en priorité aux Sentinelles pourtant totalement pacifiques, postées devant le ministère de la Justice
."

Ainsi, vendredi 25 octobre, vers 22H45, onze personnes se sont présentées
devant le domicile de Manuel Valls, ministre de l’Intérieur, rue Keller
dans le XIème arrondissement. Ces onze personnes, hommes et femmes, appartenant à des tranches
d’âge différentes, se sont postées à quelques mètres les unes des
autres, sur le trottoir même du domicile ministériel. Leur attitude
paisible, leur silence et surtout le regard chargé de reproches qu’elles
portaient sur les fenêtres de l’immeuble ont instantanément indiqué aux
deux policiers en civil, en faction dans leur voiture banalisée en face
de l’immeuble, qu’il s’agissait de Sentinelles.

Pour les autorités, s’il n’est pas interdit d’être paisiblement
debout dans la rue, ni d’être silencieux, ni de regarder ce que l’on
veut, il est illégal d’être Sentinelle. Les policiers, qui
manquent de formation en droit, exécutent des ordres illégaux, en
violation de l’article 432.4 du Code Pénal, qui punit pourtant
lourdement les restrictions injustifiées à la liberté d’aller et venir
dans l’espace public.

Face à la menace pacifique de ces onze citoyens, cinq minutes après
leur arrivée, deux voitures de la Police nationale, l’une avec un
commissaire, l’autre avec un capitaine et deux majors, et deux
camionnettes de policiers – soit une vingtaine de policiers – sont
venues en renfort
pour repousser les Sentinelles rue de Charonne. La Police leur a fait subir un contrôle d’identité.

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