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France : Société

“Nous sommes dans une situation d’extrême violence”

“Nous sommes dans une situation d’extrême violence”

Extrait d’un entretien donné par le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à Valeurs Actuelles :

Vous lisez tous les jours les rapports et synthèses de police de la veille. “France Orange mécanique”, “ensauvagement”, “décivilisation”… Quelle expression utiliseriez-vous pour décrire la situation de notre pays ?

Je reprends totalement ces termes à mon compte. Je suis marqué, depuis ma prise de fonctions, par la chronique de tous ces faits abominables qui tendent à devenir banals, et dont une partie minime seulement parvient à la surface médiatique. Nous sommes dans une situation d’extrême violence. Nous assistons à un délitement généralisé, et les forces de l’ordre en sont les premières victimes. Face à cet ensauvagement qui progresse, il faut réarmer l’État régalien, qui a été méticuleusement affaibli par des procédures qui semblent toujours protéger davantage le coupable que la victime. Je proposerai un renforcement de notre arsenal législatif et la simplification de ces procédures.

Vous avez annoncé vouloir revenir sur la circulaire Valls qui permet de régulariser 30 000 clandestins par an. Sur le même principe, que pouvez-vous faire sur le plan réglementaire pour lutter contre l’insécurité ?

Ce gouvernement n’aura pas de résultats concrets sans cohérence entre les deux ministres, de l’Intérieur et de la Justice. Prenez les individus multirécidivistes : une petite minorité de délinquants est à l’origine de 50 % des actes de délinquance. Le problème n’est pas qu’ils ne soient pas arrêtés, mais qu’ils ne soient sanctionnés que très tardivement par des peines de prison. Notre politique pénale repousse l’incarcération, en lui privilégiant notamment les peines alternatives. Je plaide pour un changement de pied radical. Il nous faut des courtes peines de prison dès les premiers délits, pour briser très tôt les parcours délinquants. Je me félicite que le Premier ministre se soit prononcé en faveur de ces courtes peines. […]

Sur X, Marc Vanguard publie des chiffres à donner le tourni :

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4 commentaires

  1. Donc Darmanin et tout les autres qui réclament une “protection” individuelle qui coute 1 bras, depuis des décennies au Trésor Public (+3300 milliards de DETTE générationnelle) ! Sont coupables avec les kastors, d’ostracisations de l’électorat qui le dénonce depuis 1985 ! Voila une réforme d’économie conséquente et justifié par leur malhonnêteté avérée, envers une partie du Peuple !

  2. Avant la Seconde Guerre mondiale (qui a marqué le début du durcissement ininterrompu de la législation sur les armes) il était très courant de porter sur soi une arme de défense. C’était un droit hérité de la Révolution. Il faut le rétablir. Et la peine de mort avec.

  3. Au nom de ses valeurs, la République a donné le droit de tuer impunément à la racaille.
    Résultat : la France est devenue une jungle où les grands prédateurs font la loi, avec la bénédiction des magistrats bolcheviques.
    On pense conjurer ce malheur en agitant des peluches dans des marches blanches.
    Pauvre peuple qui a touché le fond de la décadence et de la débilité.

  4. Comme le disait Laurent Obertone dans un récent entretien (pour Livre noir, me semble t-il): « Bruno Retailleau, qu’est-ce qu’il est ferme! »

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