Alain, père de famille de 58 ans et professeur d'université, a jeûné 19 jours pour la famille. Il répond à Adélaïde Pouchol de l'Homme nouveau :
"Il ne s'agit pas d'une grève de la faim à
proprement parler, mais plutôt d'un jeûne eucharistique. Ce n'est pas un
acte mortifère, c'est au contraire une démarche de vie, spirituelle
avant tout. Je communie tous les jours et veux ainsi témoigner de la
place centrale du Christ dans ma vie, témoigner aussi de ce que la
prière est une arme plus forte que l'on ne croit. J'ai participé aux
différentes manifestations, signé d'innombrables pétitions mais voyais
que nous n'étions pas écoutés. J'ai voulu poser un acte fort. Le choix
n'a pas été facile, j'ai prié plusieurs mois avant de prendre cette
décision. J'ai été accompagné par un prêtre dans ma démarche et,
finalement, j'ai commencé mon jeûne le 13 mai dernier, jour de Notre
Dame de Fatima. Un jeûne qui n'est pas focalisé sur la seule loi Taubira
mais sur l'ensemble des lois mortifères et des atteintes à la famille
qui sévissent aujourd'hui. […]Le monde nous regarde, nous sommes en train de
construire la France qui vient. Nous avons tous conscience de vivre des
jours extraordinaires, à la veille de quelque chose de nouveau que nous
ne saisissons pas encore, un peu comme pendant les jours qui ont précédé
la chute du mur de Berlin où personne, pourtant, ne se doutait de ce
qui allait arriver. À nous, maintenant, de poser les fondations de ce
renouveau, ce qui passe notamment par une solide formation. À ma
génération aussi de transmettre le flambeau aux plus jeunes !