L’éditorialiste Anatole Kaletsky écrit dans le Times de Londres :
(…) Les référendums de cette semaine en France et aux Pays-Bas sont probablement les événements les plus importants dans l’histoire européenne depuis la fin de la Guerre Froide. (…) (L)a vie de tous les jours en Europe pourrait continuer comme avant, mais rien ne sera plus pareil. Cependant, il ne faut pas s’attendre à ce que l’importance de cette révolte populaire contre "l’idée de l’Europe" soit débattue sérieusement avant plusieurs mois. La première réaction sera de faire semblant qu’il ne s’est pas passé grand chose, voire de le croire sincèrement.
En France, où je me trouve cette semaine, le référendum a créé tout un artisanat médiatique de rationalisations méprisantes. (…)
A partir de maintenant, l’Europe ne sera plus jugée sur sa rhétorique, mais sur ses résultats. Pour cela, nous devons tous une dette de gratitude aux électeurs français et néerlandais.
Oh, vous savez, ça nous a fait plaisir !