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Europe : le référendum

Le retour de Michel Barnier

Barnier L’ancien ministre des affaires étrangères n’a pas été enterré avec le projet de Constitution européenne. Il a signé une tribune dans Le Monde du 29 mai dans laquelle il souhaite ‘reparler’ d’Europe car "un an après le 29 mai 2005" il faut "vérifier si les nonistes ont tenu leurs promesses".

"Or, ils n’en ont tenu aucune. Aucune révision, aucun "plan B" n’ont vu le jour."

On croit rêver. On croyait que le référendum portait sur l’acceptation ou le refus du projet de constitution. Barnier n’a pas compris que le projet ne convenait pas. Et que les partisans du ‘oui’ sont toujours au pouvoir en France. Ils y sont d’autant plus qu’il nous apprend que :

"surtout, à l’aube du débat présidentiel, la moindre des transparences est que l’on parle d’Europe dans un pays dont l’essentiel des lois et la quasi-totalité de l’économie dépendent des règles européennes. (…) C’est pourtant la vérité. La réalité du pouvoir politique en France, de nos jours, est aussi d’aller siéger à Bruxelles."

Ce qui ne l’empêche pas d’affirmer tout de go qu’il faut "plus de démocratie" ! Une démocratie ‘parfaite’ où il pourrait imposer ses idées, à lui. Pas celles du peuple, on l’aura compris. C’est pourquoi il veut créer "un référendum européen, pour par exemple ratifier les futures modifications du Traité constitutionnel européen ou l’entrée de nouveaux Etats membres dans l’UE", comme la Turquie…

Méprisant comme il sait l’être, Barnier veut :

"reprendre la parole (…) pour placer les vainqueurs du 29 mai devant la faillite qu’ils ont engendrée. Il y faudra plus qu’un site Internet, deux "blogs" et trois "chats".

Ce personnage a un réel pouvoir de nuisance. Il est devenu en 2006 conseiller spécial de M. Barroso, vice-président du PPE et conseiller de Sarkozy… Ce qu’il se garde bien de préciser dans l’article.

Michel Janva (merci à EL)

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5 commentaires

  1. L’affirmation de M. Barnier est logique avec ce que l’on nous explique depuis longtemps, surtout avec l’Europe: dans un referendum ‘démocratique’, il y a deux choix possibles si l’on veut affirmer sa voix.
    Il s’agit d’une part de “la bonne réponse”, et d’autre part de “la mauvaise réponse”. Bien entendu, il est conseillé d’opter pour le premier choix. Mais si, dans le plus grand des hasards, l’électeur se risquait à préférer “la mauvaise réponse”…
    Ce n’est pas possible! Il n’a sans doute pas compris. Il pense sans doute que “oui” et “non” sont libres, sans penser que ça fait mieux pour l’opinion publique internationale. C’est pourquoi, il ne peut y avoir qu’une explication: l’électeur a dû, malgré lui, se tromper.
    Ou pire: des personnalités malhonnêtes ont osé l’induire en erreur! Heureusement, M. Barnier est là pour éclairer tous ces pauvres électeurs floués. Grâce à lui, et à d’autres qui ne vont pas tarder à se manifester, les électeurs français vont avoir l’intime conviction qu’il faut refaire l’élection, et pourquoi pas avec le même projet de constitution européenne!?
    Reste un problème: malgré tous leurs efforts, les français comprendront-ils enfin qu’il faut choisir le papier “la bonne réponse”? Le cas contraire serait vraiment gênant, il faudrait organiser encore une nouvelle élection pour que “la bonne réponse” passe enfin… reste donc à persuader les électeurs que leur inconscience passe pour une fois, mais qu’à force l’inconscience risque de laisser place à la bêtise, etc.. jusqu’à nous rendre infréquentables!
    Au sujet des gens infréquentables, qu’en est-il du vaste marché de corruption et de détournement d’argent dans lequel M. Barnier, avec M. Gaymard, aurait trempé lors des Jeux Olympiques d’Albertville? La justice a-t-elle été saisie?

  2. Après les “nonistes” (ouf, on a échappé à nonette), s’appellent-ils les oui-istes? les ouistitis?
    Ah non c’est vrai, c’est les losers!

  3. Ce néo bellâtre savoyard est incroyablement décevant. Dommage.On croyait voir le Mont-Blanc. Ce n’est même pas la Dent d’Oche.

  4. Ce que je comprends pas chez ce gars que j’ai entendu en meeting, c’est sa trajectoire:
    ce type a été élu très très jeune, il a eu une carierre hyper rapide, pourtant il avait fait l ecole de commerce de Paris quand d autres etaient déja parachutés par papa, il devait donc etre brillant, avoir du talent…et pourtant, ce mec est un Douste Blazy en puissance, que dis, je un bonnet de nuit
    Ce serait t il chiracisé ?, oui mais dans ce cas, Sarko pourquoi l a til prit en tant que conseiller si c etait un vrai nul, il avait déja son quota de centriste dans son équipe
    Comprends pas
    Max le fou

  5. Ceci dit, il est plutot beau gosse, on dirait un senateur américain: meche haute et regarde vide
    Le coté Douste sans doute
    Max le fou

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