Des gynécologues dénoncent la mise sur le marché d'une pilule abortive, le Miffee du laboratoire français Linepharma, pour laquelle il n'y a pas eu d'essais cliniques dans les règles. Ils ont écrit une lettre au ministre de la Santé, Marisol Touraine, pour leur faire part de leur préoccupation. Sur le plan réglementaire, le Miffee ne peut être prescrit qu'en association avec un autre médicament, le gemeprost. Sauf que le gemeprost n'est plus utilisé en France à cause de ses effets secondaires (il provoque des douleurs). Il doit de plus être conservé à -15°C et il est cher. Autrement dit, le Miffee va être utilisé en France hors des indications de mises sur le marché puisqu'il va être associé à d'autres médicaments pour lesquels il n'a pas eu l'autorisation d'être associé.
Ce qui n'a pas empêché la HAS (Haute autorité de santé) de décider de rembourser le Miffee à 65 %, soit le taux maximal de la Sécurité sociale.
Mais il faut avorter à tout prix, selon l'idéologie de ces gens là.