La loi autorisant l’euthanasie en Nouvelle-Zélande est entrée en vigueur il y a un an. 214 personnes ont déjà été tuées en vertu de cette loi, sur un total de 596 demandes.
Le promoteur de cette loi, David Seymour, réclame donc des évolutions, voulant passer outre l’exigence pour y recourir selon laquelle un patient n’a que six mois à vivre. Il avoue avoir accepté l’exigence des six mois afin d’obtenir le soutien d’un autre parti, dans le but de faire adopter le projet de loi. Initialement le texte se contentait d’évoquer des « affections graves et irrémédiables ». Une formulation jugée « trop large » par certaines formations politiques, inquiètes qu’elle puisse conduire à autoriser l’euthanasie de personnes handicapées ou de patients souffrant de troubles mentaux. Maintenant que la loi est passée, les partisans de la culture de mort appliquent leur méthode habituelle : élargir les possibilités en supprimant les aspects restrictifs de cette loi.
Un examen de la loi est prévu en 2024.