L’information cachée par les médias est parue ce jour dans Le Parisien (lire l’article fourni par VoxGalliae) : mardi soir, vers 21h00, 300 à 400 voyous ont attaqué les passagers des lignes de métro 4 et 12 à Paris, entre les stations Marcadet-Poissonniers et Château Rouge, en les dépouillant de toutes leurs affaires personnelles : sacs à mains, balladeurs mp3, téléphones portables…
La France, un nouveau Far West ? Non : au Far West, on pouvait encore se défendre.
henri
C’est mauvais pour Sarko!
C’est bon pour jean-Marie.
C’est mauvais pour le pays!
Le Far West avait du bon!
Va falloir prendre le métro avec nos deux amis Smith et Wesson.
phiconvers
Pauvres passagers. Je m’imagine sans difficulté à leur place. Que faire ?
Je pense qu’ils ont en plus été copieusement insultés…
henri
Supprimons les voitures officielles.
Obligeons nos honorables élus à voyager en métro.
Le problème sera vite résolu, et nous ferons des économies en frais de fonctionnement.
amdg
Alors, on va encore recruter plus de vigiles, mettre des “moyens” pour assurer la sécurité dans le métro, bref creuser encore plus le déficit budgétaire de notre pauvre pays exsangue. Ah, c’est chouette ces “chances pour la France” comme disait l’autre… A combien déjà se monte le coût de l’immigration (prestations sociales, allocations chômage, logements, écoles, primes de ceci, primes de cela, éducateurs, vacances à l’oeil à la mer et à la montagne, billets gratuits pour rap, techno et foot, grands-frères médiateurs, détagage, bus brûlés, voitures crâmées, vols, etc etc… Et maintenant, un vigile dans chaque rame de métro? Qui va payer? Ben nous, les gens rackettés dans le métro…
svenhought
Que faire ?
Puisqu’il est redevenu de mode de se montrer citoyen, la réponse est donnée par le premier couplet de l’hymne officiel national.
hb
Moi, mauvais français, pas connaitre hymne nationale.
cé quoa le premiai couplai?
Marc
Je suis entièrement d’accord avec Henri !
J’ai beaucoup ri, car c’est une excellente idée !
rabedor
mince, les caméras de suveillances du métro sont-elles en panne???? Les responsables du métro n’ont-ils pas vu cette harde débouler?
C’est vraiment ce moquer du monde.
Et en plus, je parie que ces charmants jeunes gens n’ont même pas composté leur billet!
Puisque justice n’est plus faite aux citoyens lambda et leur sécurité plus assurée, gare à ces citoyens qui à force vont péter les plombs et se faire justice eux-mêmes!
ah oui, j’oubliais, excellent témoignage dans “le Point” au sujet d’un contrôleur de bus dans le 93 mis en garde à vue pour séquéstration…. il a bloqué un “djeune” dans un bus… ce dernier avait voyagé sans billet…. C’est le monde à l’envers!
alors…. dans le métro… tout est vraiment possible aujourd’hui!
Et tant que nos élus ne le prennent pas, il n’y a aucun danger pour les voyous, ils vont pouvoir attaquer toutes les lignes pendant des mois!
Tant que nos élus ne sont pas concernés…. rien ne sera fait. A moins qu’une nièce, une cousine ou une tante ait été agressée dans le lot!
Noel
Notez que ces 300 jeunes sortaient tous d’un spectacle spécial halloween intitulé “Big aprem infernale”. (cf. article du Parisien). Ce serait intéressant de svoir ce que ces “artistes” ont pu leur dire entre deux ritournelles.
un vellave
voici l’article, de manière plus lisible :
Racket dans le métro – Une centaine de vandales s’attaquent aux voyageurs
Frédéric Gouaillard – 4 novembre 2006 – Le Parisien
DES RAMES surbondées où les agressions se multiplient, des voyageurs qui fuient le métro complètement paniqués et, pour finir, des policiers contraints d’évacuer une station. C’est une sorte d’attaque à la diligence version moderne qu’ont subie mardi soir les usagers des lignes 4 et 12. Un racket en règle qui s’est déroulé en deux temps entre les stations Marcadet-Poissonniers et Château-Rouge. Hier, cinq majeurs, âgés entre 18 et 22 ans, étaient jugés en comparution immédiate par le tribunal correctionnel de Paris et trois mineurs originaires du Val-de-Marne devaient être convoqués devant un juge des enfants de Créteil. Tout a débuté mardi, peu avant 21 heures, quand plusieurs centaines de jeunes ont quitté la salle Dock Haussmann près de la porte d’Aubervilliers, où ils venaient d’assister au spectacle spécial halloween « Big aprem infernale ». « Ils étaient entre 300 et 400.
Ils ont commencé à jeter des projectiles vers notre voiture avant de converger vers les transports en commun », raconte un fonctionnaire de police en faction ce soir-là boulevard Ney (XIX e ). Immédiatement en alerte, les forces de l’ordre escortent les bus PC surbondés et répondent à un premier appel d’urgence à la station de métro Marcadet-Poissonniers. « Quand nous sommes arrivés, des voyageurs choqués sortaient de la bouche de métro en courant. C’est là que quatre victimes nous ont dit qu’elles venaient de se faire dépouiller par plus d’une centaine de jeunes », raconte ce policier de la compagnie de sécurisation.
La station Château-Rouge entièrement évacuée Dans la station où la rame a été immobilisée, les policiers inspectent les wagons et découvrent différents objets qui jonchent le sol. « Il y avait de tout : des téléphones portables, des pass Navigo, des baladeurs numériques, on a même retrouvé un marteau », dévoile ce fonctionnaire. Mais lors de cette tournée de prospection, les victimes terrorisées ne reconnaissent pas leurs agresseurs. La rame pleine à ras bord peut donc repartir. Les vols avec violence recommencent. Le signal d’alarme ne tarde pas à retentir et le métro s’immobilise à nouveau entre Marcadet-Poissonniers et Château-Rouge. « Nous avons alors décidé de faire sortir tout le monde de la rame et de procéder à des palpations sur des personnes qui nous paraissaient suspectes. Sur l’une d’entre elles, nous avons retrouvé les papiers d’identité d’une victime », raconte ce policier. A l’issue de cette procédure, douze jeunes gens dont des mineurs seront finalement interpellés. Les forces de l’ordre choisissent alors d’évacuer entièrement la station et d’encadrer le reste de la bande, laissé libre, qui peut rejoindre la gare du Nord à pied. « Dans cette affaire, nous avons eu l’avantage d’être au courant de leur présence avant la commission des faits. Mais si nous n’étions pas intervenus très rapidement dès la première station, les exactions auraient continué », commente ce fonctionnaire.