Et c’est sur Radio Silence qui affiche une photo du Cardinal Ratzinger donnant la communion à frère Roger de Taizé avec ce commentaire :
"Le 8 avril 2008 (sic!), lors des obsèques de Jean-Paul II, le cardinal Ratzinger, aujourd’hui Benoît XVI, donne de sa main la Sainte Communion au protestant Roger Schutz. L’intercommunion avait été jusqu’alors considérée comme la barrière infranchissable dans l’oecuménisme".
Ce qui sous entend que le Cardinal Ratzinger a franchi une limite interdite.
Sans avoir forcément lu notre post expliquant cette affaire, mais avec un peu de modestie, d’humilité et de charité, on devrait se dire en regardant une telle photo : " Frère Roger communie. Ca signifie qu’il s’est converti. Quelle bonne nouvelle! Que le Pape ou le cardinal Ratzinger ne m’ait pas averti plus tôt, c’est un peu normal, d’autant que la vie intérieure des âmes ne me regarde pas.
Et on l’annonce au monde de cette manière-là : C’est le Préfet de la Congrégation de la Foi qui lui donne la Sainte Communion lors des funérailles du Pape qui a tant fait pour l’oecuménisme et qui a participé au retour à Dieu du protestant le plus connu du monde. Deo gratias!"
Mais non, le relativisme, fils de l’orgueil, que condamne Benoît XVI érige en vérité absolue une impression personnelle, une idée centrée sur les seuls éléments, incomplets de surcroît, en sa possession. Et on juge à tout va, on condamne jusqu’à celui que l’Esprit Saint choisira quelques jours plus tard comme successeur de Pierre.
Si ça ce n’est pas de l’orgueil…